Par Ali BENATALLAH
« On ne peut construire un Etat sur des pratiques illicites pour ne pas les qualifier autrement. La justice est la pierre angulaire de tout Etat de droit, de toute paix, de toute stabilité. » (Le président Bouteflika)
La mafia politico-financière cherche désespérément à revenir au galop, car elle a la mémoire courte. Il est édifiant de savoir que le pouvoir a saisi la stratégie de l’œuvre maléfique à travers l’acharnement viscéral de la clique mafieuse contre l’élite nationale, que le peuple a compris les dessous du harcèlement triangulaire politico-médiatico-judiciaire, de par les accusations non fondées, parce que les Hommes intègres dérangent, parce que l’émergence de l’Etat civil dérange absolument.
L’Etat civil est érigé sur le socle solide des principes fondamentaux qui résistent aux épreuves du temps l’inconstant, et ne s’encombrent nullement des humeurs et des attitudes des Hommes. Et la bonne gouvernance est une valeur sure dont la conjugaison défie les pratiques malsaines et l’inconscience irresponsable.
La cruelle conspiration
L’insistance des auteurs malveillants qui avaient entamés la promiscuité dangereuse entre la voyoucratie et le pouvoir pour violer la constitution républicaine, imposer le statu quo dans un climat de peur, de terreur et de malheur en vue d’instaurer un Etat de Non Droit.
Sur l’agenda satanique du clan des disciples de Machiavel sont inscrites les déraisons de cette clique mafieuse, qui se résument pratiquement au jeu dangereux de vider le pays de sa matière grise, en pure perte, et le livrer aux ignares corrompus, faire main basse sur les richesses de l’Algérie, détourner le pouvoir du peuple souverain et confisquer d’autorité les droits et les libertés des citoyens pour arriver au point final qu’est l’anéantissement de l’Etat de droit.
Pour bien comprendre l’anatomie de la cruelle conspiration contre le Président Abdelaziz Bouteflika, il est indispensable de décortiquer les écrits nocifs des médiamensonges et les déclarations politiciennes enflammées, pour mieux découvrir ce qui se cache dans le labyrinthe des manipulations politico-médiatico-judiciaires.
La maudite clique mafieuse est la source première des rumeurs malsaines véhiculées par la rue contre les cadres intègres, et ce, à travers ses relais tentaculaires composés d’agents déviants.
Les commanditaires du fameux scénario de basse facture se considèrent des intouchables pour dessiner une mise en scène par le règne de la voyoucratie en prenant, encore et toujours, pour cibles les cadres compétents, intègres et engagés pour les dévalués, diminués, marginalisés, déshonorés et les jeter en pâture à la vindicte populaire, pour faire monter la tension au sein de l’opinion publique.
Cette instrumentalisation a pour finalité l’élimination des Hommes loyaux, fidèles et dévoués à la patrie, afin d’avoir la voie libre pour la destitution du Président Bouteflika.
L’Homme d’Etat qui dérange
Sur ce plan, il faut reconnaitre que Monsieur Chakib KHELIL avait entamé une lutte acharnée contre la corruption au sein du secteur de l’Energie et des Mines, dont il avait la charge responsable. Et, il avait la haute confiance et le feu vert du Président BOUTEFLIKA.
L’histoire nous rappelle au souvenir, encore vivace, du combat de Enrico Mattei, et la continuité sur le chemin de la certitude de l’indépendance énergétique est frappante. Ainsi la politique de la transparence et de la lutte contre la corruption a commencée.
Pour mémoire, Monsieur Chakib KHELIL, Ministre de l’Energie et des Mines a instauré la procédure des avis d’appel d’offres, qui n’existaient pas auparavant.
Il a également instauré le système de taxe sur les superprofits pétroliers. A cela s’ajoute l’affaire de la société Espagnole REPSOL devant les juridictions internationales.
La loi sur les hydrocarbures de 2006, destinée à créer un environnement plus attractif pour les investisseurs. La création du FOPEG (Forum des Pays Exportateurs de Gaz) en Avril 2010.
L’application de cette politique économique de transparence et de clarté a rapporté plusieurs milliards de dollars au trésor public de l’Etat algérien. On ne cache pas le soleil avec le tamis, en d’autres temps, d’autres sphères l’argent du peuple est détourné dans les comptes des corrompus. L’éloquence du discours est claire et le citoyen n’est pas sourds, ni aveugle.
Certes, la bonne gouvernance est trop gênante pour la mafia internationale et ses ramifications locales qui ne pardonnent pas.
L’engagement déterminant de l’Homme d’Etat a fait face à un environnement international extrêmement difficile, il a eu le génie de faire de l’Algérie l’un des pays les moins souffrants de la crise économique mondiale.
Durant sa gouvernance ministérielle du pole de l’Energie et des Mines, sa vision pertinente et ses idées novatrices ont donné à SONATRACH une dimension active incontestable, dans les règles de l’art et la manière, pour en devenir une des plus grandes multinationales du secteur dans le monde, faisant ainsi de cette société le fleuron de l’économie nationale.
Monsieur Chakib KHELIL est d’une lignée d’Hommes d’Etat dont la haute rectitude digne d’exemplarité a dérangé et dérange, encore et toujours, la clique mafieuse qui ose salir l’Homme propre et lui causer un tort immense auprès de l’opinion publique.
L’Homme modeste et très pudique est doué d’une correction politique au summum de la moralité. Et pour mémoire, il ne s’encombre jamais, au grand jamais, de trainer les casseroles de la rancœur, la rancune et la haine, ni ne manifeste de sentiments d’adversité à l’égard de ses détracteurs.
De son grand cœur et sa noblesse d’âme, il porte un regard optimiste, tourné vers l’avenir de son pays, à travers sa citation qui mérite une profonde méditation :
« On milite pour que ceux qui nous aiment continuent à nous aimer, et nous avons la force d’aimer pour convaincre ceux qui ne nous aiment pas. »
L’œuvre maudite des médiamensonges
« Dis la vérité quand bien même elle serait amère » tel est l’enseignement du Prophète MOHAMED (QSSSL).
L’indécence exagérée, entretenue par la vilainie des médiamensonges, à travers la culture de la médiocratie envahissante. Ces vendeurs d’alphabets à la criée se sont fourvoyés dans une mascarade innommable, en faisant courir le risque majeur des redoutables dégâts sur la sécurité et l’unité de la Nation, en portant atteinte à l’honneur de nos Hommes d’Etat.
Ils avancent des arguments non pertinents, sans aucun élément probant et solide, sans aucune preuve tangible, ni témoignage solvable. Cette défaillance très grave est une absurdité totale.
Il est pénible de constater les dépassements outranciers des mercenaires de la plume, coupables de diffamation, de désinformation qui constituent une atteinte manifeste à la conscience citoyenne et une provocation outrageante à la légitime souveraineté du peuple. Et, ils arrivent à la conclusion hâtive par des médisances excessives, et des mensonges et des calomnies d’une extrême violence.
La justice est une haute exigence citoyenne
La justice est la clé de voute de l’édifice étatique dont la raison d’être est de rendre le citoyen confiant, libre, solidaire, heureux. Les idées nobles d’équité transcendent les calculs politiciens des esprits étriqués aux comportements déshonorants la Nation et la République.
Toute injustice commise à l’égard d’un citoyen est porteuse de grave préjudice à l’encontre de la société tout entière.
A ce titre, des dizaines de milliers de cadres compétents et intègres avaient subi le comble de l’arbitraire, et ils se trouvent actuellement dans des conditions sociales pires que lamentables. Il y a là une situation désespérante qui se conjugue en pure perte de matière grise, qu’est la meilleure des richesses, ajoutée au déficit de confiance. Et, dans l’univers impitoyable de l’enfer carcéral il y a surtout, des rêves inachevés, des espérances broyées, des volontés anéanties, des destins brisés, des vies ravagées.
Les citoyens ont confiance en l’institution judiciaire et les magistrats et suivent avec beaucoup d’attention le cour de la justice et le comportement des juges, en vertu de la vision exigeante et ambitieuse de la justice, conformément à la réalité sociologique de notre pays,
Il est inconcevable que le juge mésuse des droits et libertés du citoyen et abuse de son pouvoir, car l’édifice de la justice est le haut lieu ou le magistrat exerce ses prérogatives pour prononcer le droit au nom du peuple algérien souverain.
Le bon comportement est l’enfant légitime de la conscience. Mais là ou le bat blesse, comme dans la chanson de Jacques Brel « Bien sur l’argent n’a pas d’odeur, mais pas d’odeur vous monte au nez… ». La raison est de dire que criminaliser les innocents est une injustice et cette dernière est une extrême violence.
L’insoutenable légèreté des interprétations et sentences judiciaires à géométrie variable ont une consonance politicienne, incompatibles avec le droit, parce qu’elles n’ont aucune parenté de nature juridique, parce qu’elles ne portent aucun signe de raison logique et donc constituent une négation manifeste de l’esprit des lois.
La justice est une haute exigence citoyenne. N’en déplaise à ceux qui se croient au dessus des lois, les disfonctionnements de la justice doivent être corrigés et les erreurs judiciaires sanctionnées, afin d’éviter les contradictions des lois et de mettre un terme aux travestissements des lois.
Les impératifs de l’heure invitent, qui de droit, à bannir définitivement les conditions de décalages entre les textes de lois et leurs applications sur le terrain, qui riment avec l’injustice, afin que Dame justice ne manquerai plus à l’appel.
Il appartient au garant de la constitution et répondant du vœu intime du citoyen de renouveler la légitime espérance en la conscience des droits et des libertés.
Les milibattants engagés et les plumes indignées
L’exercice du pouvoir nécessite absolument l’assurance impérative de la justice et de l’équité au sein du peuple, car l’injustice est extrêmement nuisible à l’équilibre de la société.
Dans ce cadre, on se demande souvent, combien d’étoiles se sont éteintes sous la tyrannie insupportable des acteurs malfaisants qui se livrent à l’aventure malheureuse de la provocation inadmissible à la paix sociale.
Balayer d’un revers de la main les principes et les valeurs de tout un peuple, détruire les repères et les icones de notre Sainte patrie, enchainer les Hommes intègres, briser le destin des meilleurs enfants de l’Algérie éternelle, broyer tout ce qui est bon, bien et beau en ce pays qui est le notre n’est pas la bonne affaire.
La fausse intelligence est un grand tort et la frilosité n’est pas une bonne raison.
Dédier sa vie et son œuvre à son peuple et sa patrie est la meilleure des causes. La belle promesse de ne jamais insulter l’espérance, de ne point hypothéquer le futur.
Les milibattants engagés contre l’ordre de la peur revendiquent l’espace citoyen pour semer l’amour et la paix dans les cœurs désespérés. Et, les plumes indignés conjuguent le verbe de l’urgence pour dessiner la justice et la liberté dans l’aire du rêve algérien.
L’Etat de non droit s’arrête là ou commence l’Etat civil. « Il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Il faut dire, à titre de rappel, que les Hommes intègres sont l’antidote du poison de la corruption.
Il est temps de forcer le destin de l’idée politique promise afin de construire ensemble l’Etat civil pour faire de l’Algérie un pays ou les Hommes n’auraient pas peur.
Ali BENATALLAH
Ecrivain