"Le coordinateur et non pas le président" de l’instance provisoire de gestion du PFLN est en train de décevoir, chaque jour davantage, "ceux d’en haut" qui l’ont "arbitrairement gâté au-delà de toute mesure en faisant de lui, à la fois, le président de l’APN et le coordinateur chargé avec six autres cadres du FLN de gérer l’après Ould-Abbès jusqu’à la l’élection d’un nouveau secrétaire général".
C’est là, entre autres, la sentence que nous a confiée une source du parti FLN, notoirement fidèle au Président Abdelaziz Bouteflika.
Notre interlocuteur reproche au coordinateur du parti de « n’avoir pas manifesté les qualités censées avoir justifié le choix porté sur lui, d’avoir été, depuis le début, déloyal envers ses camarades membres de l’instance avec lesquels il ne s’est aucune fois concerté".
Et d'indiquer que Bouchareb "ne cesse d’user de subterfuge et du parjure en guise d’outils de travail et surtout d’avoir favorisé arbitrairement l’accès à la fonction sénatoriale à des énergumènes indigents de tout sauf d’argent sale.
Pour preuve, souligne t-il, le siège d’Alger a été cédé contre toute attente et à la surprise générale conjointement par Moad Bouchareb lui-même et son complice Mahdjoub Bedda".
Notre source a souhaité que "le président stagiaire de l’APN limite ses prétentions et demande, de lui-même, à être déchargé de la coordination du parti pour se consacrer à l’exercice de la charge pour laquelle il a eu l’honneur, peut-être, immérité d’être élu, dans les circonstances connues de tous.
Et notre interlocuteur d'asséner, en guise de conclusion, que "le Président du parti ne va sûrement pas tarder à redresser la situation".