Suite à notre "indiscrétion" parue le 24 janvier du mois en cours, Mme Nadia Labidi, ancienne ministre de la culture nous a écrit pour démentir les informations publiées. Ci-dessous la mise au point dans son intégralité.
"Mr le Responsable du site "Algerie1.com",
Je viens de prendre connaissance avec stupeur du contenu de l'article sus mentionné. Cet article parle avec légèreté de choses graves.
Il s'agit d'une suite de mensonges :
1- Il est dit à mon sujet dans cet article que " l’ancienne ministre qui est diplômée dans le cinéma, n’a jamais rien écrit dans le domaine du journalisme". et l'article laisse entendre que mon dossier ne comprenait pas "au moins une publication scientifique dans une revue internationale indexée".
Mensonge: mon dossier de candidature comprenait même plus qu'une publication scientifique puisqu'il en comprenait deux, publiées dans deux revues internationales indexées. Je joins ici ces deux publications dument attestées par les revues où elles ont paru.
2- Il est dit "que je ne répondais pas aux conditions d'avancement" et "qu'à la place des publications j'ai remis ...les films que j'ai réalisés".
Nouveau mensonge, car ces films (films documentaires et de fiction), sont intervenus en plus des deux publications scientifiques et ils ont servi d'instruments pédagogiques dans mes cours. Ceci est compréhensible dans ce domaine particulier de mon enseignement qui est le cinéma. Tout le monde peut comprendre aisément qu'enseigner le cinéma et faire aussi des films, donc relier ainsi la pratique à la théorie, peut être profitable à l'Université. C'est ce qu'a reconnu tout naturellement le Conseil scientifique de ma faculté en validant comme outils pédagogiques deux recueils de documents pédagogiques relatifs à mes films que j'ai présentés à cet effet. Je joins ici la décision du Conseil scientifique, qui est seul en droit de décider.
3- En ce qui concerne les autres critères de nomination, Je suis docteur d'Etat depuis 1999 et maitre de conférences depuis 2001. Être professeur n'est pas un privilège. C'est tout simplement l'aboutissement honorable d'un parcours universitaire. J'ai enseigné à la Faculté des Sciences de l'information et de la Communication pendant près de 20 ans et j'ai encadré, dans cette période, nombre de thèses et travaux universitaires. Bref, il est absurde qu'on puisse émettre le moindre doute sur mes qualités universitaires, et cela n'a jamais été fait depuis 20 ans. Pourquoi maintenant ?
Quoi qu'il en soit, en ce qui concerne les conditions de mon avancement, seule la Commission Universitaire Nationale est habilitée à en juger.
Quelle est la raison de cette malveillance ?.. Elle me porte atteinte mais aussi à l'Université algérienne. Le journaliste responsable de la rubrique aurait dû contrôler la véracité de ces informations en me contactant et en contactant les instances universitaires concernées. C'est la moindre des choses. Je vous prie donc de rétablir auprès de vos lecteurs la vérité, en publiant cette mise au point, appuyée des preuves que je vous donne."
Effectivement, Mme Nadia Labidi a joint à sa mise au point huit documents venant en appui des propos précités dans sa mise au point.