Mise à jour à 15h36 :Le wali de Souk Ahras, Saâd Agoudjil, a démenti "formellement", mardi, les accusations du candidat à l’élection présidentielle Ali Fawzi Rebaïne au sujet d’une "pression" exercée par l’administration sur la population de Souk Ahras.
"Nous rejetons ces allégations et réaffirmons que l’administration est d’une neutralité absolue durant tout le processus électoral, que ce soit lors de la campagne ou pendant le déroulement du scrutin", a précisé le chef de l’exécutif local.
Le même responsable a néanmoins fait savoir que les représentants locaux du candidat Rebaïne, et "non le candidat lui-même", a-t-il tenu à préciser, ont demandé que le portrait officiel du président de la République en exercice, Abdelaziz Bouteflika, soit retiré de la salle du meeting. "Une exigence que nous avons évidemment refusée", a conclu Agoudjil.
De son coté, le président de la commission de wilaya de l'élection présidentielle, Mohamed Djouaidia, a indiqué n’avoir reçu, jusqu’alors, "aucune plainte" de la part d'Ali Fawzi Rebaïne.
14h53 : Accusant l'administration d'avoir exercée des pressions sur les Souk-Ahrassiens pour boycotter ses meetings et ceux de l'opposition, le candidat à la présidentielle du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne, a refusé mardi d'organiser son meeting électoral à Souk Ahras.
En effet, dans une déclaration à la presse en présence d'un groupe de citoyens venus assister à son meeting, Rebaïne a précisé devant la salle de conférences Tahri-Miloud que "l'administration a exercée des pressions sur les Souk-Ahrassiens pour ne pas assister à mes meetings et à ceux de l'opposition", sans donner plus de détails.
Il a expliqué que les moyens de transports déployés par son parti pour transporter les citoyens de Souk-Ahras à son meeting "n'ont pas été au rendez-vous".