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Medelci réagit aux déclarations d’un responsable marocain appelant à l’annexion de Béchar et Tindouf

05-05-2013 18:08  Abbès Zineb

Mourad Medelci qui se trouve au Maroc, dans le cadre d’une réunion des ministres de affaires étrangères de l’Union du Maghreb Arabe, n’a pas manqué de réagir, comme de juste aux déclarations, pour le moins provocantes du secrétaire général du parti El Istiqlal, Hamid Chabat, qui appelait à « la récupération des territoires marocains usurpé par l’Algérie », en l’occurrence Béchar et Tindouf.

Interrogateur, le chef de la diplomatie algérienne s’est demandé : « peut-on accepter des déclarations émanant de certains de nos frères au Maroc, Que Dieu leur pardonne, de parler de choses, éculées et réglées depuis longtemps, sans réagir?".

Sur la réouverture des frontières, cheval de bataille des autorités politiques marocaines et de la presse qui font des pressions sur l’Algérie pour les ouvrir, Mourad Medelci a encore expliqué que cette question fait l’objet, depuis longtemps, d’une étude mais "n’est pas à l’ordre du jour" des travaux de l’UMA.

Puis de rajouter que la réouverture des frontières ne sortira pas d’un cadre dépassant la volonté des deux peuples et des deux États, l’Algérie et le Maroc , en réponse aux pressions de certains pays, notamment la France et les USA qui veulent forcer la main à l’Algérie, prenant prétexte de la menace terroriste qui prévaut actuellement au Sahel.

Au sujet de la question du Sahara occidental, Mourad Medelci estime qu’elle ne doit pas être posée sur le plan bilatéral mais au niveau des Nations unies. "La question du Sahara occidental ne doit pas être posée sur le plan bilatéral (Algérie-Maroc) puisqu’elle se trouve au niveau des Nations unies et la dernière visite du ministre marocain des Affaires étrangères à Alger, il y a une année et demi, était basée sur cet accord.

Le ministre des affaires étrangères a souligné à l’issue des travaux de la 31e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA que l’Algérie et le Maroc sont liés, dans leurs relations bilatérales, par les "mêmes ambitions", en souhaitant que celles-ci "évoluent positivement et rapidement pour devenir naturelles" dans tous les domaines quels que soient les problèmes qui se dressent devant eux. Pour lui l’instauration d’un climat favorable est nécessaire dans la presse pour avancer dans le bon sens. "C’est ce que nous attendons de vous (les médias)", a insité Mourad Medelci.



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