Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci a soutenu samedi que la réconciliation nationale a permis à l’Algérie de mettre en échec le terrorisme tout en rappelant que l'Algérie "a su mettre en échec cette entreprise de subversion, qui avait des ramifications transnationales, par une lutte légitime".

Intervenant à l’ouverture des travaux de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), il qualifié le terrorisme de phénomène "étranger aux valeurs de la nation" et "dirigé contre l’Etat et le peuple algériens".

Pour Medelci, la lutte contre le terrorisme a été menée, dans un premier temps, "grâce à la mise en place, par la Loi sur la Rahma du 25 février 1995, de mesures de clémence destinées à travers le repentir à réinsérer socialement les personnes abusées de bonne foi".

Une loi, toujours selon lui, qui "a progressivement permis de dégarnir les rangs des terroristes, de démanteler leurs réseaux de soutien et de reprendre le contrôle de leurs principaux sanctuaires".

Poursuivant son rappel du processus de la réconciliation nationale, Medelci a évoqué  l’adoption par référendum, en septembre 1999, de la Loi sur la concorde civile, qui a constitué, a-t-il dit, "une étape décisive du retour à la paix avec la repentance de plusieurs milliers de terroristes, la dissolution de groupes terroristes et à l’implosion et l’affaiblissement des autres".

Toujours selon le ministre, "l’Algérie s’est attelée à rassembler tous ses enfants, à réhabiliter les valeurs algériennes millénaires de tolérance, de pardon et de solidarité pour construire l’avenir et se prémunir définitivement du fléau du terrorisme et de toute tentative de dérive extrémiste", et ce après avoir retrouvé la sécurité à la faveur de de la concorde civile.