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Me Jacques Vergès : "Entre les Algériens et moi, ce fut le coup de foudre"

16-08-2013 16:29  La Rédaction

"Entre les Algériens et moi, ce fut le coup de foudre", avait lancé l’avocat anticolonialiste Jacques Vergès, alors qu’il venait de "débarquer" en Algérie pour défendre l’emblématique moudjahida et militante du FLN, Djamila Bouhired, qui deviendra son épouse et aura avec elle deux enfants.

Le mois d'avril 1957 marque, selon des historiens et des biographes, un tournant dans la carrière du jeune avocat français, qui n'a que dix-huit mois d'expérience lorsqu'il est appelé en Algérie pour défendre la jeune militante algérienne.

D’abord militant du parti communiste français qu’il quitta pour l’avoir jugé "tiède", à l’époque, sur la question algérienne, il rejoint le FLN au sein duquel il milite sous le nom de "Mansour". Son attachement à l’Algérie, il le manifestera à l’orée de l’indépendance en prenant la nationalité d’un pays qu’il a tant chéri. Il deviendra même responsable au cabinet du ministre des Affaires étrangères.

En janvier dernier à Paris, il a été honoré par l’Algérie pour ses "nobles actions" envers la cause nationale et son engagement en faveur du combat libérateur du pays. Une attestation de reconnaissance ainsi qu’une médaille honorifique lui ont été remise, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, par le consul général d’Algérie à Paris, Rachid Ouali, lors d’une cérémonie célébrant la double fête du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954 et du cinquantenaire de l’indépendance nationale.(Sur la photo avec feu Amar Bentoumi ancien ministre de la justice). (Avec Aps)



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