Selon un mini sondage effectué dans les ruesd'Alger, très peu d'Algériens connaissent l'UNITAR.
Ils ont pourtant tort de ne pas connaitre ce petitInstitut des Nations-Unies dédié à la formation, dont le fonctionnement estexclusivement financé par les contributions volontaires des pays.
Pourquoi les Algériens sont-ils sensés connaitre cetInstitut en particulier à la veille d'élections législatives ? Et bien parceque l'Algérie est devenue, ces dernières années, le premier contributeurfinancier avec des versements qui ont atteint, selon des sources bieninformées, les dix millions d'Euros.Mais pour quelles prestations?
On apprend qu'entre 2012 et 2015, l'UNITAR auraitnégocié des contrats d'unmontant global de plus de huit millions d'Euros pour la conception deprogrammes de formation destinés aux jeunes diplômés algériens. Quel est donc le contenu de cesprogrammes de formation qui nécessite que l'Algérie débourse, dans un contexted'austérité, cette somme faramineuse et au moment où le prix du baril depétrole touche ses niveaux les plus bas ?
Des indiscrétions nous ont indiqué que l'UNITAR,basé à Genève, dispose d'un « poids lourd » de la politiquealgérienne qui lui sert de représentant en Algérie.
En effet, grâce au tissu de relationsqu'entretient M. Mohand Amokrane Cherifi, (ancien ministre du commerce et figure bien connue du FFS) avec dehauts responsables algériens, son employeur genevois (UNITAR) est passé, enquelque temps, d'un Institut totalement inconnu qui peinait à réunir quelquesmilliers d'Euros, à une boîte d'Affaires qui brasse des millions d'Euros et nesait trop quoi faire avec.
Qui sait ? Peut-être que l'UNITAR brasserabientôt des milliards d'Euros à en juger par les pressions qui s'exercentencore, à la veilled'échéances électorales qui ont pourtant choisi pour slogan : "Fini lachkara" (Plus de sacs d'argent !).