Deux joursaprès l’Aïd, moult commerces ‘’de première nécessité’’ gardent toujoursboutiques fermées au niveau de la Capitale. Et c’est deux jours ‘’after Aïd’’,pas ‘’durant’’.
La précision, ici, est à l’adresse de nos amis‘’statisticiens’’ des chiffres officiels du Commerce. Le citoyen, lui, vit lasituation au rythme du gargouillis de son ventre creux.
Ni pain, nicroissants, ni brioches, même rassis. Et donc ni cafés, ni restos,subséquemment. C’est la réalité à Alger qui cesse d’être conviviale, dès que lamoindre fête arrive.
On raconte, çàet là, qu’ailleurs dans l’intérieur du pays, c’est nickel. On veut bien lecroire, d’autant que dans ces contrées, le commerçant observe toujours à lalettre la notion de service public car portant encore sa ceinture au derniercran.
Mais alors,la solution est peut-être là : si les mercantis de la Capitale arguent dudépart de leurs personnels au bled, eh bien que la population d’Alger les suiveen pareilles circonstances !
Ce serait tellementchouette, vraiment, que la ville se vide sur deux jours.
Et tant pissi nos amis du Commerce s’accrochent même dans ce cas, à leur immuable taux de90% et quelques miettes de permanence durant l’Aïd !