Au-delà de la mort -naturelle ou provoquée- dujeune algérien mort dans une prison en Espagne.
Au- delà du décès par noyade de dizaines d’autresjeunes, bravant les dangers de la mer, à la recherche d’eldorados pluriels qui n’ontjamais existé.
Quel que soit le mobile à de tels hara- kiris,d’une jeunesse où s’entremêlent neurones grises, puissances physiques et d’irréalistesdesperados.
L’Etat se rate, à force d’inertie,d’y apporter quelquejuste panacée.
Ne surtout pas se donner bonne conscience enaccablant jeunesse
cette masse juvénile affublée du sobriquet de harraga- à l’éthymologiehorrible !-de masochisme, à vouloir mourir par plaisir, au fond des eauxou dans les geôles froides de quelques contrées hostiles.
Qui voudraient volontiers échanger leurs pays contreles eldorados cachés en Algérie.