Voici venus les temps bénis où notre football plonge dans l’océan profond des éthiquessurfaites.
En amont, enaval de toute sa hiérarchie. Qui pour le sacre. Qui pour le podium. Et surtout,qui pour ne pas descendre.
Ça parlemilliards, Monsieur ! Ça parle milliards- même en dinar dévalué-
Mais on ne ledit pas. On ne le dira jamais.
On dirajuste que l’équipe de ’’pied de chèvres’’ qui n’a jamais gagné est devenueescadron de guerriers au cœur de lion. A sa tête, l’enchanteur Merlin enpersonne.
Mais commeles contes ne comptent plus, à l’heure de la ’’realKombine’’, la baguette magiquedu pauvre Merlin prend la forme d’une vulgaire ‘’chkara’’ où s’entassent lesliasses.
Et ça aussi,on ne le dit pas. Car il ne faut pas le dire.
Faut justedire, par exemple- et il y en a plein, des exemples- qu’une équipe qui mènelarge une mi-temps, s’est effacée à la seconde sous le coup d’un sort jeté parMerlin l’enchanteur. Rien de plus. Sinon, «apportez vos preuves» !