Gammarth, Hôtel Carthage. Bled Bourguiba. 296, An Amazigh.
Des Canaris à la voixcassée-la plume aussi- tentent désespérément de chanter la chanson culte del’Icône Idir ‘’z’witt r’witt’’.
Mais le cœur n’y est pas. Nipatrons, ni toubib, ni flouss ! La dèche, absolue quoi.
Seul Enrico est là- Fabbro,pas Macias, fada!-, tout droit sorti de l’Antique Rome, à l’appel de ‘’Néron-leballon de Berbérie’’.
Quand soudain, dans le hall,surgit un aigle noir…quoi, le plagiat de Barbara ? Mais non, c’est bien unaigle, vrai qu’il est tout juste brun, mais un aigle du Mont Djurdjura, l’aigleMoussou qu’il s’appelle, toutes serres dehors.
-«Pronto Signor Fabbro, jem’en vas te faire avaler de travers ta lampée de spaghetti bolognaise…la JSKc’est nous, capito ?»
- « Ayuto a’ Da Néron…therwigh !»
Alors dans un silence decathédrale, les oreilles se tendent, au tomber de rideau du dernier acte de lamise à mort du club à maintes étoiles, pour entendre le souffleur tonner : «Brûlez laJSK!»
Néron-la balle de Berbérie aparlé !