L'Office central de répression de la corruption (OCRC) exploite actuellement une quarantaine de dossiers, relevant de différents secteurs économiques, a indiqué lundi le directeur général de cette structure, Abdelmalek Sayeh.
S'exprimant en marge d'un séminaire sur la modernisation du droit et des pratiques judiciaires et d'investigations en matière de lutte contre la corruption en Algérie et en France, il a précisé qu'à l'OCRC les dossiers qui ne réunissent pas tous les éléments d'appréciation sont mis en instance alors que d'autres ont été déférés devant la justice
Sayeh a suggéré, par ailleurs, la création d'autres mécanismes de lutte contre la corruption afin de "mieux maîtriser et cerner ce phénomène" et de renforcer la coopération internationale et bilatérale pour y faire face.
A ce propos, il a souligné que "nous avons élaboré un plan de charge avec beaucoup de pays dont la France, pour échanger les expériences en la matière et comparer les mécanismes algériens avec ceux des pays étrangers".
Sayeh a plaidé pour une "bonne" cohésion entre les différents partenaires, nationaux et étrangers, dans la lutte contre la corruption, pour combler les insuffisances qui existent.