L'Iran a jugé vendredi que ses relations «stratégiques» avec la Turquie ne devraient pas pâtir des déclarations ponctuelles des dirigeants de part et d'autre.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé jeudi l'Iran de manquer de franchise au sujet des pourparlers internationaux sur son programme nucléaire. Ces pourparlers étaient initialement prévus à Istanbul mais la République islamique a récemment suggéré de les organiser en Irak ou en Syrie.
Tensions autour de la Syrie
«Nous ne devrions pas laisser les propos de différents responsables des deux pays nuire à nos relations stratégiques», a déclaré Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, cité par l'agence de presse Irna. Il n'a pas cité nommément Recep Tayyip Erdogan. «Il est naturel qu'il puisse y avoir des divergences de vue sur certaines questions régionales et, par le dialogue, il faut tenter de combler l'écart entre les positions des deux pays et trouver la meilleure solution possible aux crises existantes», a dit Ramin Mehmanparast.
Les relations entre la Turquie et l'Iran se sont tendues en raison notamment de la situation en Syrie, Ankara exprimant sa vive opposition au régime de Bachar al Assad, allié de Téhéran. Avec Reuters