L'ex-ambassadeur d'Algérie en France, récemment limogé, ne semble pas pressé d'entamer ses visites d'adieu (aux autorités françaises et aux institutions algériennes en France) sous prétexte que la date de son retour à Alger ne lui a pas été communiquée.
Il sait pourtant que tout ambassadeur partant dispose d'un délai de rigueur de quarante jours. Sauf que son cas est différent des retours d'ambassadeurs qui ont terminé leurs missions. Lui, il a été relevé de ses fonctions, un cas inédit.
Même un ambassadeur novice, rappelé avant le terme de sa mission, ne se fait pas dire deux fois de rentrer.