Selon plusieurs analyses l'algérien consomme en moyenne quelque 70 litres par an de sodas ce qui met en bonne place ce secteur dans la filière agro-alimentaire avec des centaines d'entreprises et des dizaines de milliers de travailleurs.
En raison du danger que représente l'abus du sucre raffiné, les pouvoirs publics n'arrivent toujours pas à réguler sa teneur dans les boissons en fixant des normes à respecter.
En effet, l'absence de réglementation, à l'image de ce qui se passe ailleurs, où la teneur en sucre est limitée à 100gr/litre, a laissé le champ libre aux fabricants, qui sucrent leurs boissons jusqu'à 150gr/litre.
10% du sucre commercialisé en Algérie soit quelque 350.000 tonnes, sont utilisés pour les besoins des boissons. Comme le ferait une drogue, le sucre crée une dépendance, tant au niveau physique, que psychique.
De multiples études ont démontré que le sucre favorisait, outre le diabète et l’obésité, de nombreuses autres maladies. En augmentant le taux de triglycérides et de cholestérol, le sucre fait le lit de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires. Le sucre favorise également le développement de certains cancers : côlon, estomac, pancréas, utérus et sein.
Dans l’intestin, en attaquant la flore bactérienne, il affaiblit nos défenses immunitaires. Le sucre favorise également la fermentation intestinale et crée un milieu propice au développement de mycoses intestinales et des cellules cancéreuses. Enfin, le sucre entraîne un vieillissement prématuré de tous les tissus de l’organisme, y compris de la peau.