L’utilisation des réseaux sociaux a vite pris de l’ampleur en Algérie, mais aussi de part le monde. Ils sont devenus un support pour un véritable cinquième pouvoir.
Ce cinquième pouvoir-citoyen surveille les autres pouvoirs, y compris la presse qu’il critique et démasque en cas de dépassements, c’est ce qu’a indiqué à Oran, Marc-François Bernier, professeur et spécialiste en éthique et déontologie du journalisme à l'université d'Ottawa Canada. « Les réseaux sociaux jouent le rôle des médiateurs de la presse, dont le principal rôle est de critiquer le produit de la rédaction où ils travaillent », a-t-il souligné au cours d’une conférence-débat.
Le conférencier, ajoutant que les journalistes sont appelés à s’adapter et à composer avec cette situation relativement nouvelle, et prendre en compte les critiques, du moins les plus constructives. « Le public n’a pas toujours tort », a-t-il estimé.
(mobilealgerie)