Les cours du pétrole ont fini la semaine en forte baisse, après la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de garder son objectif de production.
A Londres, le baril de Brent est passé vendredi sous la barre des 70 dollars depuis ces quatre dernières années arrivant jusqu'à 69,78 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) avant de clôturer à 70,15 dollars, en baisse par rapport à la clôture de jeudi.
Le baril de "light sweet crude" a reculé de 7,54 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) par rapport à la dernière clôture mercredi, il s'est établi à 66,15 dollars, son plus bas niveau de puis mai 2010.
Cette chute était la conséquence de la décision prise jeudi par l'OPEP qui a maintenu son plafond de production à 30 millions de baril par jour (mbj), ce niveau a été fixé en, 2011.
L'offre de l'or noir reste supérieur à la demande sur le marché mondial, qui a connu une baisse de plus de 35% depuis juin dernier. Comparativement à la clôture de la semaine dernière, les prix du pétrole ont connu une hausse considérable, le brent valait 80,60 dollars le baril sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), Le baril de "light sweet crude" valait 76,78 dollars vendredi passé. En octobre, le prix du pétrole reculait et atteint son plus bas niveau depuis 2010.
"L'Opep va continuer d'inonder le globe de son pétrole dans l'espoir d'enterrer la production de pétrole de schiste américaine", dont le boom menace de plein fouet les parts de marché des membres de l'organisation, a commenté Phil Flynn de Futures Group.
L'offre va donc rester abondante sur le marché mondial et, face à une demande à la peine, cette pléthore d'or noir fait chuter les prix, en baisse de plus de 35% depuis juin.
"Même si l'Opep respecte le seuil de 30 millions de barils par jour, cette décision implique un surplus de peut-être 700.000 barils par jour en 2015", a souligné Tim Evans de Citi.
"Mais si on prend en compte les fluctuations saisonnières de consommation énergétique dans le monde, cela peut se traduire par un surplus de 1,2 million de barils par jour au premier trimestre", a-t-il ajouté. "Trouver des acheteurs voulant bien absorber ce surplus et stocker autant de réserves nécessite une baisse des prix encore plus prononcée.(Aps)