Que faut-il faire pour raisonner ce royaume rétrograde du Maroc qui, tel un enfant gâté, se permet toute sorte de sottises pour irriter l'Algérie ? Le monarque et ses fidèles serviteurs zélés se permettent toute sorte de balivernes à l'égard de l'Algérie sans craindre le ridicule. Il ne se passe pas une semaine sans que les représentants de cette monarchie médiévale ne se fassent signaler par une déclaration inamicale, une attaque frontale ou un comportement odieux contre l'Algérie.
Cela devient une paranoïa très marocaine. Incurable aussi longtemps que notre pays maintienne sa position de principe sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Tous les algériens ont posé le diagnostic de cette grave pathologie du makhzen. Il faudrait donc s'attendre à d'autres attaques en dessous de la ceinture prochainement. Au moins d'ici à la fin avril ; c'est-à-dire après l'examen du dossier sahraoui au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU.
On l'aura compris, le royaume éprouve une peur existentielle chaque année à cette période. Il réagit alors, comme une bête blessée par une campagne haineuse contre l'Algérie de sorte à détourner l'attention. Mais il faut reconnaître que depuis six mois, on a droit à de véritables déclarations de guerre du Maroc. Il n'est plus question de petites phrases inamicales. Après avoir échappé de justesse l'année dernière à l'institution d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme dans les territoires occupés via l'allongement du mandat de la MINURSO, Rabat ne souhaite plus revivre ce "cauchemar" diplomatique à l'ONU.
La stratégie de la tension permanente
Son allié américain fut même l'auteur de cette cinglante proposition retirée à la dernière minute. A moins d'un mois de la présentation du rapport de l'envoyé spécial du SG de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés, le royaume panique. Il réagit ainsi sur deux registres : Attaquer l'Algérie qu'il prend pour responsable de ses déboires au sein de l'ONU et prendre quelques mesures cosmétiques pour faire croire qu'il est respectueux des droits de l'homme.
Comme la dernière décision du monarque d'exclure la comparution des civils devant les tribunaux militaires à travers l'amendement d'une loi sur la "justice" militaire. C'était il y a juste une semaine. Le timing de cette mesure est frappant... Pendant ce temps, la propagande anti algérienne du makhzen fonctionnait à plein régime. Depuis le discours guerrier du roi en septembre dernier devant le parlement où il avait décrété l'Algérie comme un "pays ennemi", tous ses relais politiques et médiatiques ont produit eux aussi des morceaux "d'anthologie" en matière de provocation de l'Algérie.
Fourrer son nez dans ...
Le summum de cette campagne, bête et méchante, aura été la profanation de l'emblème national et la violation des franchises diplomatiques du Consulat d'Algérie à Casablanca qui plus un 1er novembre ! Faut-il s'étonner de la misérable prestation de l'ambassadeur du roi à Genève ce jeudi après un tel forfait ? Pas vraiment. Le sieur Omar Hilal (photo) a ainsi fourré son nez dans les affaires algériennes en s'offusquant faussement de ce que "la ville de Ghardaïa en Algérie ressemble davantage à un champ de bataille avec ses maisons brûlées, ses magasins pillés, ses habitants pourchassés et ses composantes socioreligieuses instrumentalisées".
C'est quoi çà "Mr LE DIPLOMATE" ? Qui pourra croire une seconde que les dirigeants du makhzen puissent éprouver une once d'humanité à l'égard d'un algérien fut-il de Ghardaïa ? Non, il s'agit juste de larmes de crocodile destinées à détourner l'attention de ce qui se passe dans les territoires occupés mais surtout dans la prison de Salé. Là où croupissent 25 militants sahraouis condamnés à 25 ans de prison par un tribunal militaire du roi dans un procès de la honte en février 2013 dans le sillage du démantèlement inhumain du camp de Gdim Izik. Vus Sous cet angle, les propos de l'ambassadeur marocain à Genève ne sont qu'une suite ininterrompues de conneries royales. Mieux vaut alors tirer la chasse...