Un ami a bien voulu me donner votre adresse email afin que je puisse faire parvenir à Algérie 1, ma présente réaction aux gesticulations quasi quotidiennes de Louisa Hannoune, notre arbitre nationale des convenances et des bonnes moeurs politiques, économiques, sociales et même culturelles ainsi que sécuritaires.
Je ne sais pas si les algériennes et les algériens, qui ne font pas partie des comparses de cette pimbêche, ressentent l'agacement que je ressens depuis qu'elle sévit de mal en pis sur la scène politique.
Agacé de l'entendre dire des bêtises, défendre l'indéfendable, soutenir des incompétents et des traitres, je n'ai pu contenir mon indignation de la voir tout se permettre sans que personne ne la corrige comme elle le mérite.
Aussi, dois-je dire à cette dame qui déblatère sur tout et rien, à cette bossue qui ne voit que la bosse des autres, de nous respecter en cessant d'user de mauvaise foi, d'affabulation et de mensonge.
Il faut qu'elle se dise que nous ne la voyons pas autrement que comme une démagogue, une hâbleuse, une menteuse qui croit rouler son monde avec des boniments de crieurs de foire.
Il faut qu'elle se dise qu'elle n'est pas différentes de Mezrag Madani, de Ali Belhadj, Abbassi Madani et de tous les désaxés de leur acabit que nous a infligés le "passage à la démocratie".
Il faut qu'elle se dise que nous, les victimes de ses shows charlatanesques, nous ne la comptons ni parmi les femmes, ni parmi les hommes. Elle contribue à polluer la vie politique dans notre pays de la même façon que tous les autres pantins qui sont les seuls à croire en l'intérêt de leur agitation.
Voilà des années qu'elle nuit aussi bien aux femmes qu'aux hommes de notre pays et plus que tout aux masochistes que sont les membres de sa secte. Je ne sais pas s'il faut ou non plaindre ces "militants" qui se font complices d'une mégère qui ne fait ce qu'elle fait que pour devenir, si ce n'est pas déjà fait, elle aussi, une oligarche parmi ceux qu'elle appelle oligarches.
Elle est, semble-t-il, en bonne voie, car ses biens mal acquis ne cessent de croitre. Elle aussi nantie que les plus aisés de nos nantis, mais son dada est de "défendre" les travailleurs sans leur demander leur avis.
D'ailleurs, elle se dévoue même pour défendre les ministres en perte de vitesse et surtout le général Toufik dont elle sent la fin prochaine. Personne ne peut dire qu'elle n'est pas reconnaissante envers ce général plein de bravoure contre son propre pays et son peuple, qui l'a gratifiée d'un bâtiment du DRS qui sert à présent de siège pour son parti à El Harrach.
Il n'est qu'à voir l'ardeur qu'elle met à critiquer les décisions du Président de la République relatives au réaménagement des services de sécurité.On n'a pas idée de croire qu'elle défend Yousfi Yousfi et Toufik sans contrepartie.
Si l'on peut dire que c'est Yousfi qu'elle allait voir dans son bureau qui lui a demandé de prendre sa défense, on ne peut pas dire autant de Amara Benyounes et de Nouria Benghebrit et du général limogé Hacene. Dans sa grandeur d'âme, elle cesse d'être dans l'opposition dès qu'elle sent le besoin de voler au secours d'un auxiliaire du pouvoir en instance d'être éjecté.
Elle a défendu Yousfi parce qu'il a conduit notre secteur des hydrocarbures à la régression. Elle défend Benghebrit parce qu'elle est en passe de nous allumer la mèche d'une vrai guerre entre algériens.
Louisa Hannoune est, pour de bon, l'avocate du diable, sinon le diable lui-même.
Hamimi Merzoug, Université de Constantine