Les exportations hors hydrocarbure, qui s’apparentent à une arlésienne tant elles sont insignifiantes, pourraient atteindre d’ici la fin de l’année 2012 un volume global de 2 milliards de dollars. Ce chiffre est révélé par Mohamed Benini, directeur général de l’agence pour la promotion du commerce extérieur (Algex).
«Certes, le volume des exportations hors hydrocarbures ne connait pas une hausse mais n’enregistre pas de baisse non plus », dit-il en expliquant que le souhait des autorités est de parvenir à un milliard de dollars d’ici la fin du semestre pour les dérivés du pétrole. Le patron d’Algex qui s’exprimait dimanche sur les ondes de la radio considère que des efforts supplémentaires doivent être consentis, en matière de diversification de la production industrielle, agricole et les services.
Les capacités logistiques doivent être également améliorées, selon lui. En revanche, il souligne un point positif à savoir l’amélioration des relations entre le ministère du commerce, les douanes et les chambres de commerce. A l’effet de booster la production nationale, M.Benini a indiqué que la foire de la production nationale sera réhabilitée après trois années d’absence.
La 4ème édition de cette exposition est prévue pour le mois d’octobre prochain. Le DG d’Algex, déplore aussi le manque de savoir faire des entreprises algériennes en matière d’exportation pour celles qui arrivent à placer sur le marché international quelques produits. Leur appréhension à conquérir le marché international et leurs multiples insuffisances l’empêchent, affirmera-t-il, de prendre des initiatives dans ce sens.
Ces entreprises se situent entre 350 à 400 et sont dans le créneau de la PME /PMI. Pour améliorer leurs performance et surtout leur maitrises des mécanisme du commerce international, M.Benini préconise leur mise à niveau. A ce propos, il cite le partenarial avec le français Optimexport qui a réussi à mettre à niveau une quarantaine d’entreprises en deux ans.
«Les entreprises algériennes ont besoin d’une mise à niveau de manière générale particulièrement pour l’exportation », indiquera le patron d’Algex pour qui ces entreprises, doivent se mettre à niveau pour survivre dans un contexte de concurrence et de compétitivité féroces. «Si elles ne se préparent pas pour concurrencer les firmes internationales, celles-ci viendront leur arracher leurs place sur le marché local », met –il en garde alors que l'Algérie s'appête a reprendre les négociations multilatérales avec l'OMC.