Dans la vie, il ne suffit pas d’avoir du talent et fournir beaucoup d’efforts pour réussir : il faut bénéficier également d’un peu de chance. Cette assertion est valable peut-être s’agissant aussi bien du destin des hommes que des nations : certaines donnent le sentiment d’être nées sous une bonne étoile alors que d’autres semblent avoir carrément la poisse !
Devant la succession des catastrophes (dont celles dont ils sont seuls responsables mais aussi celles indépendantes de leur volonté) qui paraissent s’acharner sur certains malheureux êtres et pays, on est presque tenté de se demander -fataliste- s’ils n’ont pas été tout simplement oubliés par Dame-providence ?
La chance ou la poisse ne sont pas généralement des éléments pris en compte pour expliquer la réussite ou l’échec des individus, la grandeur ou le déclin des civilisations. Mais des fois il suffit d’un rien, d’un coup de pouce du destin pour que tout se décline autrement. « Si le nez de Cléopâtre eût été plus court, toute la face du monde aurait changé » écrivait le philosophe Blaise Pascal.