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Les deux fois où l'écrivain Mohammed Dib fut ignoré par l'administration

09-10-2017 22:00  Rédaction

L'Algérie "administrative" a deux fois au moins opposé une fin de non recevoir à l'un de ses plus illustres écrivains, le grand Mohammed Dib (vilipendé parfois pour s'être peu soucié du sort de son pays après l'Indépendance).                               

La première fois, dans les années 1970,  lorsque le romancier qui traversait alors une situation matérielle difficile en France où il résidait depuis 1958, avait sollicité son ami l'historien Mohammed Guenaneche (qui avait ses entrées à Alger) afin que lui soient versés à Paris même, ses droits d'auteur générés par l'adaptation par la télévision algérienne de son œuvre "El Harik" ("L'Incendie"). Réponse brutale de l'administration : niet !                               

Une seconde fois, dans les années 80, lorsque Mohammed Dib avait émis le souhait de s'installer à Tlemcen (ne serait-ce que quelques mois par an) et avait sollicité l'aide de ses amis Tlemceniens dont son cousin Omar Dib (qui siégeait à l'APW) afin d'essayer de trouver sur place un logement. Omar Dib fit le nécessaire mais deuxième réponse brutale de l'administration : niet !                                                                           

La question "dibienne" (comme dirait l'autre) qui reste posée peut-être jusqu'à aujourd'hui est la suivante: est-ce que l'administration, en disant "Non", dans ces deux cas précis, à l'un des plus grands écrivains de l'Algérie, a eu raison ?



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