A la veille de la session ordinaire du Comité central (CC) du parti du Front de libération nationale (FLN), qui aura lieu le 24 juin, le président du groupe parlementaire du FLN à l'Assemblée populaire nationale (APN) Tahar Khaoua a bien voulu donner son appréciation sur la vie du parti et les soubresauts qui l'agitent depuis l'éviction de l'ancien secrétaire général Abdelaziz Belkhadem et qui se sont poursuivis après l'élection de l'actuel SG Amar Saâdani.

Khaoua indiquera d'emblée que cette réunion "n'a pas pour objet d'élire un nouveau SG ou de destituer l'actuel, son ordre du jour est de faire le bilan des activités du parti, de passer en revue le bilan financier, d'étudier les propositions du parti sur la révision constitutionnelle et d'installer la commission de préparation du Congrès".

Concernant les revendications des contestataires emmenés par Abderrahmane Belayat, le président du groupe parlementaire indique que "ces revendications sont illégitimes en ce sens que le CC a élu légalement un secrétaire général, élection entérinée du reste par le ministère de l'intérieur et le Conseil d’État".

Khaoua précisera à ce propos que "le titre que s'est octroyé Belayat de "coordinateur du Bureau politique" n'existe pas dans les statuts du parti et s'il y a contestation elle doit se faire à l'intérieur des instances du parti". Notre interlocuteur précisera que "ce ne sont là que des ambitions de personnes qui ne prennent pas en considération la stabilité du parti et partant de l'Algérie".

"Une commission de discipline est entrain de statuer sur ces déviations et rendra son verdict lorsque elle clôturera ses travaux" ajoutera le même responsable.

Pour rappel, les membres du parti dont les cas sont étudiés par cette commission de discipline sont Abderrahmane Belayat, Daouda Layâchi, Tou Amar, Malika Fodil, Boualem Djaffar, Kassa Aissi et Boulahia Brahim.