Cette présente contribution est une synthèse de deux interviews : la première, donnée à Radio Beur/FM- diffusion internationale -Paris/ France 01/12/2019 sur le thème, anniversaire du 01 novembre 1954, crise politique et élection présidentielle du 12 décembre 2019 et la seconde à la télévision arabophone France 24- 18h40/18h50 Paris France -avec deux axes du débat : -l’impact d’Al Hirak sur l’économie algérienne ; urgence de résoudre la crise politique et la modification de loi sur les hydrocarbures de février 2013. Il ne faut pas avoir une vision négative d’Al Hirak puisque la crise économique était perceptible avant ce mouvement où la politique socioéconomique menée conduisant le pays droit au mur. Aussi, le mouvement d’Al Hirak depuis le 22 février à ce jour , pacifique qui a fait l’admiration du monde, n’est pas un mouvement spontané mais la cristallisation collective résultant de frustrations dues à la mauvaise gouvernance depuis des décennies et non pas seulement de la période actuelle et son objectif vise à renforcer la volonté de la population algérienne d’avoir un Etat de Droit, une élection transparente, la moralisation de la gestion de la Cité par la lutte contre la corruption et plus de justice sociale. Assistant actuellement à une cacophonie intenable avec des impacts négatifs sur le plan économique, social et des relations internationales, l’Algérie qui est un grand pays, acteur essentiel de la stabilité de la région méditerranéenne et africaine a besoin, d’institutions légitimes , seules, pouvant engager le pays dans de profondes réformes politiques, sociales et économiques.
1. -Indicateurs financiers : baisse des réserves de change 2019/2022
Tout d’abord il est important de souligner que la dette extérieure représente entre ½% du produit intérieur brut (PIB). Les recettes en devises de l’Algérie selon les bilans de Sonatrach ont été de 940 milliards de dollars entre 2000/2018 et présentant selon les statistiques officielles 95% du total nous donnant une entrée de devises pour cette période selon les données du FMI (données que lui fournit la banque d’Algérie) environ 1.000 milliards de dollars . Alors que pour la période les entrées de Sonatrach ont été de 140 milliards de dollars entre 1974/1979 et 410 milliards de dollars entre 1980/1999, mais devant tenir compte de la cotation dinar/dollar , 4/5 dinars un dollar vers les années 1970/1974, 10/15 dollars vers les années 1980, 45 dinars vers les années 1994/1995 après l’ajustement structurel et courant 2018/2019 entre 116/118 dinars un dollar. Comme les réserves de change ont clôturé officiellement fin avril 2019 à 72 milliards de dollars contre 194 milliards de 31/12/2013, le total de sorties de devises importation de biens et de services (souvent oublié ayant fluctué entre 2010/2018 entre 9/11 milliards de dollars/an) peuvent être évalués à environ 930 milliards de dollars. A titre d’exemple entre 2017/2019 ,malgré toutes les restrictions ( règle 49/51%, licences d’importation) les importations de biens fluctuent entre 55/56 milliards de dollars pour une entrée de devises en 2018, cours favorable du pétrole ( moyenne 70 dollars) 39 milliards de dollars pour Sonatrach et pour 2019, cours en baisse (moyenne 60/62 dollars) 32/33 milliards de dollars et avec les exportations hors hydrocarbures y compris ses dérivées entre 35/36 milliards de dollars au total. Il s’ensuit la fonte des réserves de change qui clôtureront selon la tendance janvier (79 milliards de dollars) et avril 2019 (72 milliards de dollars) une baisse en moyenne annuelle de 21 milliards de dollars par rapport au niveau du 31/12/2018 ( 79 milliards de dollars) et tenant compte des restrictions actuelles qui d’ailleurs menacent l’appareils productif existant. Ainsi les réserves de change prévues pour un cours de pétrole moyen 60/62 dollars et le gaz 2/3 dollars pour le GN et 4/5 dollars pour le GNL seraient de 58 /60milliards de dollars fin 2019, 35/37 milliards de dollars fin 2020, 18/20 milliards de dollars fin 2021, et le risque d’épuisement des réserves de change et retour au FMI durant le premier semestre 2022 avec la perte de l’indépendance politique et économique.
2.-Taux de croissance, de chômage et d’inflation
Le taux est lié au climat des affaires où l’Algérie selon le dernier rapport de la banque mondiale 2019 est classée 157ème sur 190 pays, renvoyant à la mauvaise gouvernance, bureaucratie, corruption, système financier et système socio-éducatif non adapté dans les cinq derniers pour l’innovation. Selon le FMI , le taux de croissance serait de 2,9% en 2019, 2,4% en 2020 et moins de 1% entre 2021/2024 en cas de paralysie de l’appareil productif dont la relance est fonction de profondes réformes structurelles. La banque mondiale est plus pessimiste dans son rapport du 9 octobre 2019 avec 1,3% en 2019 et 1,5% pour 202, annonçant de vives tensions avec un déficit budgétaire à 12,1 % du PIB en rappelant que la loi de finances 2020 prévoit un solde négatif du trésor d’environ 20 milliards de dollars. Comment dès lors créer entre 350.000/400.000 empois par an qui s’ajoutent au taux de chômage actuel nécessitant un taux de croissance de 8/9% par an sur 5/10 ans pour éviter de vives tensions sociales? Cela a un impact négatif sur le taux de chômage. La population algérienne est de 43 millions d’habitants au 01 janvier 2019, pour une population active d’environ 12,5 millions avec une élévation du niveau de vie près de 78 ans pour les deux sexes selon le rapport de l’ONU de 2018. L’emploi est dominée par la sphère informelle représentant entre 35/40% de la population active avec une tertiarisation : 60% de l’emploi officiel sont dans le commerce/services peu productifs, 17% dans le BTPH, seulement 12/13% dans l’industrie mais avec la dominance de PMI/PME peu innovantes ( 80% n’utilisant pas les nouvelles technologies) et l’ensemble reposant sur le plan juridique ) plus de 90% sur des unités personnelles ou petites SARL. Selon le FMI ,en raison du ralentissement du taux de croissance , dominée par l’impact de la dépense publique via la rente Sonatrach, en 2018, 11,7% de taux chômage, en 2019, 12,5%, en 2020 plus de 15% , ce taux ne tenant pas compte des emplois rente notamment dans l’administration plus de deux millions de fonctionnaires beaucoup. Quant à l’inflation, le taux officiel est d’environ 4/5% ces dernières années 2017/2019 mais biaisé car d’une part, le panier de biens de consommation président au calcul de l’indice doit être réactualisé, le besoin étant historiquement daté ( nouveaux besoins avec les nouvelles technologies en ce XIème siècle) et d’autre part, les subventions généralisés , celui percevant 100 euros par mois bénéficient des mêmes avantages que celui qui perçoit 1000 euros. Pour l’ONS , les produits de biens de consommation y contribuent à 43% dont 26% pour les produits agricoles, et les subventions baisent le calcul de l’indice entre contribuant selon certains experts à 26/28%. Mais le niveau de l’inflation renvoie au financement non conventionnel où ont été injectés 45 milliards de dollars (25/30% du PIB estimé en 2018 à 180 milliards de dollars) sur un total prévu de 55 milliards de dollars. Cette injection aura un impact inflationniste à terme. Comme le gouvernement a décidé dansa loi de finances 2020 de ne plus recourir à ce type de financement s’offrent plusieurs solutions : l’endettement extérieur, la dévaluation du dinar par rapport à l’euro et au dollar comblant artificiellement le déficit budgétaire ,l’augmentation de la fiscalité ordinaire, mais risquant d’amplifier la sphère informelle , les activités visibles étant en difficultés, surtout avec la crise politique actuelle, l’augmentation de la production hydrocarbures pour augmenter la fiscalité pétrolière en baisse , la lutte contre la corruption et les surfacturations, puiser dans les réserves de change, et enfin relance de l’appareil productif mais dont l’effet n’est pas immédiat , sous réserve d’une autre politique économique.
3.-Tensions sur les caisses de retraites
Cette situation économique a des répercussions sur les caisses de retraite, devant tenir compte de la pression démographique souvent oubliée, où il faudra entre 2020/2030 créer plus de 350.000/400.000 emplois par an, qui s’ajoutent au taux de chômage. Pour l’Algérie la population active est de 12,5 millions sur une population totale de 43 millions d’habitants au 01 janvier 2019 avec une sphère informelle non soumise aux cotisations, n’étant pas affilée à la caisse de sécurité sociale et par ricochet ne payant pas d’impôts, servant de soupape social, représentant hors hydrocarbures plus de 50% de la superficie économique, environ 30/835% de la masse monétaire en circulation (dernière données de la BA 5000 milliards de dinars soit environ 43 milliards de dollars, et occupant avec des données contradictoires 35/40% de la population active. Le marché du travail alimenté par la dépense publique via la rente des hydrocarbures, montre clairement une économie rentière avec les emplois dominants dans les services/ commerce 60% du total , le BTPH 17% , l’ industrie moins de 13% avec plus de 2 millions de fonctionnaires et une productivité une des plus faible au niveau de la région MENA, selon l’OCDE, deux fois plus de dépenses monétaires pour avoir deux moins d’impacts économiques et sociaux. Fin 2018, nous avons 3,2 millions de retraités et le ratio du nombre de travailleurs cotisants pour un retraité est actuellement à 2/1 alors que la norme pour garantir la viabilité d'un système de retraite est d'au moins 5 actifs cotisants pour un retraité. Il s’ensuit que les recettes de la caisse tournent fin 2018 , autour de 700 milliards de dinars soit au cours 118 dinars un dollar 6 milliards de dollars et une dépense qui a dépassé les 1.200 milliards de dinars soit plus de 10 milliards de dollars. Alors qu’en 2010, les dépenses en matière de retraite tournaient autour de 350 milliards de dinars, soit 3 milliards de dollars pour une recette de l’ordre de 370 milliards de dinars soit 3,13 milliards de dollars et en 2012, une recette de 650 milliards de dinars soit, 5,50 milliards de dollars pour une dépense d’à peine 600 milliards de dinars soit, 5 milliards de dollar. Le déficit de la caisse en 2018 a été de plus de 500 milliards de dinar soit 4,3 milliards de dollars. Des discussions sérieuses grâce à un dialogue social serein doivent concerner les propositions émises récemment par le ministère du travail, en soulignant que toute loi n’est pas rétroactive et qui concerne les futurs retraités où l’espérance de vie pour l’Algérie est autour de 77,70 ans en 2018, pour les deux sexes, selon les Nations Unies. L’autre proposition du gel des 2,5% de revalorisation des retraites qui prennent effet chaque mois de mai. La proposition de ramener la part des retraites à 60% au lieu de 80% et de prendre en compte dans les calculs non pas les cinq les dernières années mais les 10 dernières années : les hauts fonctionnaires bénéficiant de la retraite de 100% sont-ils concernés ? Qu’en sera-t-il des petites retraites variant entre 20.000/30.000 dinars. Pour le rallongement à 65 ans a-t-on pris en charge les métiers pénibles et ceux qui ont commencé à travailler entre 18/25 ans? Comme la réforme des retraites renvoient à la politique des subventions qui doivent être ciblées, constituant un revenu indirect . En effet, l’Etat, dans toutes les lois de finances de 2019, et celle de 2020, continue à subventionner les principaux produits de première nécessité, encore que cela est injuste ,celui qui perçoit 30.000 dinars mois bénéficiant des mêmes subventions que celui dont le revenu dépasse 300.000 dinars, devant aller, comme je le préconise depuis 2008, vers des subventions ciblées budgétisées par le parlement. Pour 2019, une enveloppe budgétaire de 1.763 milliards de DA a été allouée aux transferts sociaux (contre 1.760 milliards de DA en 2018), soit près de 21% de la totalité du budget de l’Etat de l’année 2019.Les crédits budgétisés pour les transferts sociaux couvrent notamment plus de 445 mds DA destinés au soutien aux familles, tandis que près de 290 mds DA seront attribués aux retraites, et auxquels s’ajoutera une dotation d’appui de 500 mds DA à la Caisse Nationale des Retraites (CNR). Ces transferts sociaux comportent également près de 336 mds DA pour la politique publique de santé et plus de 350 mds DA pour la politique publique de l’habitat auxquels s’ajouteront près de 300 mds DA mobilisés pour ce secteur par le Fonds National d’Investissement (FNI).En revanche, moins de 40% de la population algérienne ont un véhicule et le relèvement du prix du gasoil et de l’essence est relativement faible comparé au prix international.
4 –Avant projet de la Loi sur les hydrocarbures : elle doit s’intégrer dans le cadre d’une loi organique de la transition énergétique
Cette loi doit être reliée au niveau de la consommation intérieure qui est passée de 36,4 millions de tonnes en 2008 à 56,7 en 2018 soit une hausse de 36% e t prévoyant pour le gaz naturel une consommation d’environ 60 milliards de mètres cubes gazeux, supérieure aux exportations actuelles qui plafonnent entre 50/51 milliards de mètres cubes gaz entre 26% le GNL ET 74% le gaz par canalisation Transmed Italie , la plus grande canalisation plus de 35 milliards de mètres cubes de capacité et Medgaz Espagne, en extension capacité 8 milliards de mètres cubes gazeux Pour le pétrole en 2008, nous avons 1,9/2 millions de bail //jour à 1,2 environ en 2018 auquel il faut soustraite la baisse de assez faible 50.000 barils/jour . Les recettes sont essentiellement du cours sur le marché mondial, facteurs exogènes échappant à l’Algérie : prix, l’AIE un cours entre 60/65 dollars, 33% des recettes de Sonatrach provenant du gaz dont lee cours sur le marché mondial est passé de 8/9 dollars le MBT vers les années 2005/2006 à ¾ dollars entre 2017/20219, de l’l’entée massive du pétrole/gaz schiste américain étant devenu le premier producteur avant la Russie, ces trois pays produisant plus de 10 /11 millions de barils jour, de nouveaux producteurs, de facteurs géostratégiques, Moyen Orient, croissance de nouvelles mutations énergétiques, croissance de l’économie mondiale, dont les tensions USA/Chine agissent négativement sur le commerce mondial , ne pouvant agir que sur ses couts grâce à un nouveau management stratégique. Quel est le contenu de l’avant projet de Loi sur les hydrocarbures ? Pour éviter toute mauvaise interprétation, il n’est pas question de privatiser Sonatrach qui reste la propriété de l’Etat à 100% mais d’aller vers un partenariat gagnant/gagnant , tout en gardant la règle des 49/51%. Les justificatifs de cette loi sont les suivants : -pas d’attrait d’investissement alors qu’il était prévu 100 milliards de dollars d’investissement, ramené à 50 milliard pour la période 2000/2004 aux recettes de Sonatrach soustraire 20/25% de charges pour avoir le profit net lui restant fin 2019 entre 24/25 milliards de dollars alors que les besoins des autres secteurs sont croissants ; le niveau de la production a chuté : sur 19 propositions d’appel d’offres entre 2005/2018, 19 propositions et 13 retenus avec des compagnies marginales alors que les ressources traditionnelles ont été épuisées à plus de 60% ; pour attirer l’investissement étranger, il y a urgence allègement du processus fiscal, inadapté dan la loi de 2013 au moment où le cours était à plus de 100 dollars. Dans ce cadre nous avons trois types de contrats : le contrat de partage de la production renvoyant à la loi 86-14), la compagnie ramenant financement et technologie, avec tous les risques de pertes et profit, Sonatrach servant d’intermédiaire fiscal ; le contrat de participation oblige la compagnie d’installer une succursale , partage des charges et profits avec Sonatrach et le contrat de services à risques pour l’expertise pour les gisements difficiles et pour améliorer le rendement des gisements. Mais cette loi est – elle opportune dans la conjoncture actuelle où l’Algérie traverse une des plus grave crise politique de son histoire devant distinguer le temps politique déterminant du temps économique? Certes, la modification de la loi des hydrocarbures de février 2013 est une nécessité comme je l’ai souligné dans plusieurs interviews depuis sa promulgation inadaptée à la conjoncture énergétique actuelle. Il y a le temps politique, car selon nos informations au niveau international, aucun investisseur étranger ne viendra sans la résolution de la crise politique. L’objectif stratégique passe par la mise en place d’une économie productive dans le cadre des nouvelles valeurs internationales (bonne gouvernance, valorisation du savoir, compétitivité ) en évitant de vivre de l’illusion de la rente éternelle des hydrocarbures et de penser qu’une loi peut résoudre le problème du développement sans une réelle volonté politique de mener à bien les réformes structurelles qui accusent des décennies de retard. Alors qu’il s ‘agit de revoir toute la politique économique de lutter contre le gaspillage, la corruption les surcouts de projets et d’intégrer intelligemment la sphère informelle, afin d‘éviter de faire supporter le fardeau sur les couches les plus défavorisées et en pénalisant les activités productives. Et vouloir faire voter cette loi dans cette conjoncture actuelle revient à mettre de l’huile sur le feu en aiguisant les tensions sociales alors qu’au cours du débat entre les candidats à l’élection présidentielle, nous avons besoin d’un climat apaisé. Cette loi doit s’inscrire dans le cadre d’une loi organique de la transition énergétique. Seront combinés à la fois les stratégies de Sonatrach à l’amont et à l’aval, dans le cadre d’un partenariat gagnant/gagnant, les énergies renouvelables, énergie d’avenir pour les besoins locaux et éviter de ne pouvoir exporter horizon 2030, l’efficacité énergétique , la plus grande réserve luttant contre le gaspillage posant la problématique des subventions généralisées et le pétrole/ gaz de schiste (3ème réservoir mondiale) à ne pas écarter dans le Mix, sous réserve de la protection de l’environnement, de nouvelles techniques opérationnelles horizon 2025 ,qui économiseront 98% d’eau douce et de produits chimiques dans les puits , mais nécessitant un dialogue social avec les populations des régions concernées. Les hydrocarbures procurant 98% des ressources en devises du pays, irriguant toute la société, directement et indirectement , renvoyant à la sécurité nationale, nécessite un dialogue sérieux pas seulement technique mais également politique , appartenant au futur Président et à son gouvernent, légitime ,de la présenter soit à l’actuel parlement. Je m‘insurge contre des déclarations qui disent qu’il ya urgence de voter immédiatement cette loi, en invoquant les entrées immédiates de devises. Outre qu’une loi n’est jamais rétroactive selon le droit international, ces personnes induisent en erreur l’opinion publique et les décideurs du pays. Même, si cette loi est votée en novembre 2019, avec curieusement la campagne pour l’élection présidentielle, supposant un climat apaisé, l’attrait de l’investissement ne se fera pas avant quatre à cinq années et qui sera fonction du vecteur prix tant du pétrole que du gaz (représentant 33% des recettes de Sonatrach fluctuant, actuellement sur le marché libre entre 2/3 dollars le MBTU) et du nouveau modèle de consommation énergétique au niveau mondial qui devrait connaitre un profond bouleversement entre 2020/2025/2030.
En résumé, dans le contexte politique particulier à l’Algérie qui traverse une très grave crise politique, devant privilégier la stabilité et la sécurité du pays il est souhaitable , d’ajourner tant l’avant projet de loi sur les hydrocarbures que la discussion sur le projet de la réforme des caisses de retraites. Ceux sont des dossiers très sensibles, que seul un pouvoir légitime peut mener, avec l’adhésion de la population grâce à une communication transparente
Références
1.-Interview du Pr Abderrahmane MEBTOUL Radio Beur/FM- diffusion internationale -Paris/ France 01/12/2019 : Algérie : anniversaire du 01 novembre 1954, crise politique et élection présidentielle du 12 décembre 2019
2.- Le professeur des Universités, Expert international –Algérie- Docteur d’Etat (1974) a été sur le plateau de la télévision arabophone France 24- 18h40/18h50 Paris France -avec deux axes du débat : -l’impact d’Al Hirak sur l’économie algérienne ; urgence de résoudre la crise politique et la modification de loi sur les hydrocarbures de février 2013
3.- Rapport transmis au Président de l’APN –commission chargé de la loi des hydrocarbures- suite, à sa demande, pour avis, par le professeur Abderrahmane MEBTOUL, expert international, le 27/10/2019 : « la loi sur les hydrocarbures doit s’insérer dans le cadre d’une loi organique de la transition énergétique et doit être reportée pour des raisons stratégiques, après l’élection présidentielle
Correspondance adressée à Mr le président de l’APN le 27 octobre 2019
Monsieur le Président de l’APN
J’ai reçu l’aimable invitation de la commission de l’APN, chargé de l’étude de l’avant projet de loi sur les hydrocarbures pour donner mon point de vue . Je vous remercie et vous transmets cette présente contribution, devant privilégier dans cette conjoncture politique difficile, devant distinguer le temps économique du temps politique, ce dernier étant déterminant, les intérêts supérieurs de l’Algérie.
Etant en déplacement à l'étranger pour des raisons personnelles, je vous prie de m'excuser de ne pouvoir assister.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de l’APN, en l’assurance de ma très haute considération
Dr Abderrahmane Mebtoul ( docteur d ‘Etat 1974), Professeur des Universités, expert international directeur d’Etudes Ministère Energie/Sonatrach 1974/1979-1990/21995-2000/2007- 2013/2015 [email protected]