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Législatives : Le RCD et le RND de Tizi Ouzou lavent leur linge sale en public

01-03-2017 08:33  Rédaction

La confection des listes des candidats à la candidature aux législatives du 04 mai prochain n'est pas sans conséquence sur les partis politiques. A Tizi Ouzou, deux formations politiques ont déjà étalé en public leur conflit interne lié à ces listes.

Il s'agit du Rassemblement National Démocratique (RND) qui a vu deux membres du bureau du wilaya, dont le coordinateur local du parti d'Ahmed Ouyahia, Tayeb Mokadem et le vice-président à l'Assemblée Populaire de Wilaya (APW) Sid-Ali Zemirli  qui ont évoqué leurs différends en public. Depuis la non validation par le conseil du wilaya de la liste locale des candidats, dont   Sid-Ali Zemirli   était à sa tête, c'est le grand étalage du linge sale.

Le coordinateur du RND a même publié sur le réseau social une histoire d'un prêt de 10 millions de centimes  de Sidi Ali Zemirli au parti pour ses activités que ce dernier a vite réclamé une fois cette première liste a été rejetée. Tayeb Mokadem a publié un communiqué au nom de son parti révélant cette affaire.

De son côté, Sid-Ali Zemirli a promis de réagir par voie d'une déclaration pour étaler encore des différends l'opposant à son responsable organique local. L'autre parti affecté par une guéguerre c'est le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), qui habituellement contenait ce genre de divergences.

Cette fois-ci, le conflit né suite à la confection de la liste des candidats à la députation a été rendu public. 

Pas moins de douze membres du Conseil national du RCD, parmi lesquels un ex-député, un ex-président d’APW et un ex-président du bureau régional ont dénoncé hier, dans une  lettre adressée au président du parti, la direction régionale de Tizi-Ouzou.

Les signataires font état de "dérives jamais égalées et de violations répétées des dispositions statutaires et réglementaires constatées par l’encadrement régional et les militants".

Dans la même lettre les contestataires de la liste des candidats établie  évoquent la mise en place d’une véritable politique "d’inquisition, insultes, intimidations, atteinte à la morale et à l’honneur de membres du conseil national et des militants de base".

Pour eux ceux qui dirigent le parti à Tizi Ouzou ne sont qu'"un groupe d’amis qui se soucient uniquement de leurs intérêts loin de toute perspective généreuse et constructive pour le parti".



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