Arrêt surscène. Pathétique. Révoltante. Ecoeurante.
Bus ETUSA,BenAk-El Biar. A moitié vide. Entre les deux stations, monte un vieil homme.Plutôt balaise mais mi paraplégique.
En montant, il tombe sa béquille, la ramasseet s’en va s’adosser à la vitre.
Un homme-sûrement sorti de naguère- interpelle un jeune homme, assis zen.
De cespéquenots- bien dans leur temps- Le regard mauvais. Et le cœur sûrement aussi.
Bien mal enprit à l’homme ! Et c’est tout juste- battant en retraite- s’il échappa àquelques coups fumeux et saignants comme les veulent ces freluquets au cerveauestropié.
Pareillescène aurait été un crime-vite réprimé- dans les temps de naguère.
Ces temps oùles valeurs se mesuraient à l’aune d’une ‘’redjla’’ bien ancrée.
Solidementpréservée, en dépit de la mini, du pot de bière et de toutes les ‘’infamies del’époque des impies’’ !