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Le tribunal d’Annaba rend son verdict dans l’affaire du français Jean Michel Baroche

19-04-2013 18:29  Khidr Ali

Le tribunal d’Annaba a rendu son verdict vendredi en fin d’après midi dans l’affaire du ressortissant français Jean Michel Baroche(67 ans) . En effet, le juge a retenu contre lui une peine de 7 ans de prison ferme et une amende de 200.000 dinars. Ses coaccusés, tous de nationalité algérienne, au nombre de quatre dont deux femme ont été condamnés entre six et quatre ans d’emprisonnement.

Son associé et chauffeur, Réda Briki, a été condamné à six ans de prison tandis qu'un ancien vice-président d'Assemblée populaire communale (APC), Abdenacer Saadni, à été condamné à quatre ans de prison et 10 ans de privation de ses droits civiques.

Deux autres accusés, un gynécologue et une chargée de la communication de la wilaya d'Annaba, Fadela Hamara, ont été condamnés à un an de prison chacun.

Ils sortiront la semaine prochaine de prison car ils étaient détenus depuis un an.

Trois gynécologues qui comparaissaient libres ont été acquittés

Une condamnation relativement clémente par rapport au réquisitoire prononcé jeudi par le représentant du Ministère public qui avait demandé 10 ans de prison ferme contre le ressortissant français, son associé Réda Briki, l’ex vice président de l’APC d’Annaba, A. Saâdni.et B.R, médecin-gynécologue.

Il avait par ailleurs requis une condamnation à cinq années de prison ferme à l’encontre de A.F, la fonctionnaire de la wilaya d'Annaba, et une autre de trois années à l’encontre de B.Y, K.H et N.S, les trois médecins qui comparaissaient libres.

Ce procès, qui s’est déroulé sous haute surveillance policière, a polarisé l’intérêt de la population d’Annaba, compte tenu de la nature sulfureuse de l’affaire. En effet, les mis en cause sont accusés de « porter atteinte » aux mœurs. Jean-Michel Baroche, principal accusé, et quatre médecins, dont 3 sont des gynécologues, l’ex- vice-président de l’APC d’Annaba, une fonctionnaire de la wilaya et un chauffeur sont poursuivis, selon l’arrêt de renvoi, pour « production et diffusion de films pornographiques », « incitation à la débauche »,« viol », « détention de drogue » et « non dénonciation de crime ».

Dans ce procès fleuve, tout a démarré le 16 avril 2012 lorsqu’une des victimes, présente vendredi au tribunal, avait déposé plainte au commissariat d’Annaba pour viol contre le ressortissant français Jean Michel Baroche, puis de dénoncer aussi le réseau de prostitution sous le label pudique de « Glamour Arabian Talent», présenté officiellement comme une agence de mannequinat ». Les investigations menées par la police ont permis de remonter la filière et découvrir tous les membres du réseau et leurs victimes, une douzaine de femmes dont deux mineurs au moment des faits.



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