Du 16 au 19 Novembre 2016, à la salle Atlas d'Alger, va se dérouler la phase finale de la première édition du concours national "Prix Abdelkrim Dali" de musique andalouse. Huit jeunes chanteurs participeront à ces joutes musicales sur la trentaine d'artistes en herbe, qui avaient présenté leur candidature en envoyant des enregistrements de leur prouesse musicale à un jury présidé par le chef d'orchestre Smail Henni, et composé du grand nom du Malouf à Annaba, Dib El Ayachi, du maitre du Haouzi tlemcenien, Salah Boukli-Hacene et de la musicologue Salima Madani. 

Selon Madame Wahiba Dali, présidente de la Fondation "Cheikh Abdelkrim Dali", à l'origine de cette louable initiative, "le but de ce concours est de rendre hommage au maitre disparu mais aussi de découvrir des voix nouvelles et de grande qualité, afin de maintenir vivante la belle musique andalouse dans notre pays."                           

Le lauréat de ce concours enregistrera un album qui sera produit et financé par cette Fondation.

Durant leur tour de chant à la salle Atlas, lors des trois soirées à venir, les huit candidats seront accompagnés par un orchestre-pilote dirigé par Nadjib Kateb et la cérémonie de clôture sera animée par des ténors de la musique andalouse comme Rym Hakiki, Leila Borsali, Yasmine Azzouz et Brahim Hadj Kacem.                                         

Né le 16 novembre 1914 à Tlemcen, feu Abdelkrim Dali fut initié très jeune au chant andalou par le grand Larbi Bensari. En 1945, il rejoignit la capitale où il intégra l'orchestre de Radio-Alger, dirigé alors par  Mohammed Fekhardji.

Artiste dans l'âme, Abdelkrim Dali fit de la transmission des secrets de son art un véritable sacerdoce, notamment comme enseignant au conservatoire d'Alger après l'indépendance de notre pays.