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Le président du COA évoque l'échec des Algériens à Londres

13-08-2012 12:53  Abbès Zineb

"Lorsqu’il y a échec, il ne faut pas essayer de le transformer en non échec en essayant de trouver des excuses. Il faut l’admettre. Le sens de la responsabilité veut qu’on se mette autour d’une table et qu’on se dise quelles sont les raisons de cet échec pour qu’il ne se renouvelle plus".

Cette déclaration est celle de Rachid Hanifi, le président du Comité Olympique Algérien (COA) qui s'est entretenu avec l'APS après la clôture des jeux olympiques de Londres où les athlètes algériens ont collectionné les contre-performances, hormis l'impérial Taoufik Makhloufi qui a réussi à décrocher la médaille d'or du 1500m.

Pour le premier responsable du COA, qui insiste sur l'importance de la redéfinition de notre stratégie sportive, "on s’attendait à ce qu’il y ait de meilleurs résultats en boxe et en judo, il y a eu de la déception. Il est vrai qu’en boxe, les juges n’ont pas facilité les performances de nos boxeurs, mais ce sont les règles de jeu, il faut en tenir compte. Dans certaines disciplines, on a régressé notamment en judo, disons que les changements dans les techniques ont fait que Soraya Haddad, qui a été disqualifiée, ne s’est pas suffisamment préparée aux nouvelles techniques imposées par la FIJ".

Toutes les compétences dans le domaine du sport doivent être sollicités, dit encore le président qui précise qu'il faut faire une analyse objective de l'ensemble de l'évolution de notre sport et faire des propositions avec l'adhésion de toutes les compétences.

Il parlera également de moyens et de potentiel. "Il faut mettre les moyens et les compétences et redéfinir éventuellement notre stratégie politique du sport. On a les moyens, le potentiel existe chez nos jeunes. Je suis sûr que s’il y a une prise en charge sérieuse de notre sport, on pourra avoir d’autres satisfactions dans d’autres disciplines".

Cependant, si Hanifi dit toute sa déception sur les résultats médiocres de la délégation algérienne aux Jeux olympiques de Londres, il trouvera une petite pincée de satisfaction dans la mesure où il dit que la maigre moisson de ces jeux est tout de même meilleure que celle de Pékin, il y a quatre ans quand les Algériens n'ont obtenu aucune médaille d'or.

"Si la médaille d’or nous a donné beaucoup de joie, elle nous interpelle également parce que on n’a plus le droit de descendre de ce seuil. La raison veut qu’on mobilise toutes les énergies, toutes les compétences et les moyens pour que cette médaille d’or soit rééditée par le même athlète qui est encore jeune, mais aussi décrochée par d’autres athlètes" a déclaré le patron du COA qui semble vouloir tourner la douloureuse page londonienne et regarder vers les horizons brésiliens de 2016.

 

 



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