De passage, jeudi, sur les ondes de laRadio nationale, le président du Comité algérien de soutien au peuple sahraoui (CASPS),Said Ayachi, a chargé violemment le Maroc, affirment que la politique de défiet de chantage du régime marocain ne fonctionnait plus.
Rebondissant sur la toute récente réponse de la justice espagnole,dans l’affaire du Président sahraoui Ibrahim Ghali et l’avortement du forcingmarocain avec l’organisation de l’immigration de Sebta, il a estimé que ces faitsconstituaient «un camouflet supplémentaire pour le Makhzen qui ne cesse decumuler des échecs», dira-t-il, non sans fustiger «une manœuvre, étrangeaux mœurs diplomatiques», et qui a eu, à ses yeux un effet boomerang , traduitpar la reconnaissance, de fait, du combat du peuple sahraoui pour sonautodétermination.
Et de porter l’estocade, soulignant que«Ce désaveu, s’inscrit dans la longue liste des déboires de l’Etat voyou quimenace de lâcher le terroriste, les immigrés clandestin et la drogue sur lespays européens», a-t-il tonné.
L’invité de la Rédaction de la chaïne3a conclu, enfin, voyant en le geste du président de la République, qui s’estrendu au chevet du président Ghali à Alger, une façon des plus éloquentes « de réitérer l’attachement dupeuple algérien et sa solidarité avec la cause sahraouie », a-t- il applaudi.