Sellal s’en va. C’est dans l’ordre des choses dans la vied’un commis de l’Etat. Tebboune qui le remplace, partira bien un jour ; c’estcomme ça !
Mais l’opinion publique, qui diverge sur la prestation du désormaisex chef de l’Exécutif, regrettera sûrement l’absence de cet artiste à sa façon,dans ses tirades inénarrables et son comportement populaire à nul autrepareil !
En sus d’une jovialité et d’une bonhomie à toute épreuve.
Des ‘’ Faqaqir’’ pour dire foqara (pauvres), àla boulette face à Merkel, à Samia la DJ de Sétif et tutti quanti, Sellal esttoujours resté, sociologiquement, très lambda. Une sorte de star… antithèse destar !
Un genre que prise fort la raillerie populaire, toujoursavide d’un rayon d’amusement lui servant, souvent, d’exutoire à la déprimesociale.
Au moins de ce point de vue Sellal va beaucoup manquer. Pourl’officiel, l’appréciation de son programme sur cinq ans reste soumis àl’humeur du verre à moitié plein, moitié vide.
En tout état de cause, l’homme mérite déférence. Difficilede ne pas y souscrire à la lecture de sa déclaration de départ : « …mavie durant je n’ai eu de cesse que de faire du bien et éloigner la haine pourrapprocher les cœurs.»
Ainsi parlait le ‘’père des faqaqir’’ !