Le Ministère de la Défense nationale est monté une nouvelle fois au créneau pour remettre les choses en place au sujet du nombre de morts et de blessés survenus dans le lâche attentat terroriste perpétré dans la nuit de samedi à dimanche dans la commune d’Iboudrarene en Kabylie.
"Le ministère de la Défense nationale confirme, une autre fois, que le nombre de victimes est de onze martyrs et de cinq blessés", suite à cet attentat terroriste. Le communiqué qui s’apparente à une mise au point ferme mais polie envers des organes de presse qui continuent à avancer leurs chiffres. Il est vrai que les agences de presse, les journaux quotidiens parus aujourd’hui ont donné chacun leurs chiffres, en se fondant sur « des sources sécuritaires locales ».
"Toutefois, certains médias persistent à augmenter le nombre de martyrs et de blessés, en se basant sur des prétendues sources sécuritaires ou de correspondants locaux", déplore le MDN. Ce qui relève, selon lui, de « la manipulation », ce que la situation actuelle ne permet pas selon lui car cela reviendrait à servir la propagande des terroristes.
Le ministère souligne que "la circonstance ne permet pas de faire dans la manipulation de chiffres et que l'inexactitude dans la diffusion des informations sécuritaires, en se référant à des sources non officielles, sert les objectifs de cet acte criminel par lequel les groupes terroristes tentent désespérément de camoufler les frappes décisives qu'ils subissent sur le terrain".
La même source rappelle que "suite à l'attaque terroriste perpétrée près de la commune d'Iboudrarene wilaya de Tizi-Ouzou le 19 avril 2014 à 21h15, un communiqué officiel a été diffusé, faisant état du nombre de martyrs et de blessés et mettant l'accent sur la nécessité pour les médias de faire preuve de réserve et de précision dans le traitement de l'information sécuritaire et à ne pas tomber dans le piège des objectifs terroristes sur le plan médiatique".
Enfin le MDN a réitéré l’engagement et la détermination de l’Armée à poursuivre les groupes terroristes juqu’à leur éradication totale.