Depuis des lustres,  notre ministèrede la Culture est incapable de sortir de sa léthargie qui a, on ne peutplus, duré. Hormis les kermesses et les foires qu'il organise ça et là en allouant descrédits faramineux, notre ministère de la culture est à la traîne, loinderrière ceux du Maroc et de la Tunisie.

En effet, le ministère marocain de la culture mène, depuis des années déjà, uneaction de collecte et de sauvegarde du patrimoine poétique populaire marocainqui s'est traduite par l'édition ininterrompue jusque-là des œuvres des plusgrands poètes populaires marocains. Son collègue   tunisien vient de réaliser et publier uneanthologie en dix volumes regroupant les œuvres des poètes populaires tunisiensmajeurs.

Notre ministère de la culture, quant à lui, est depuis des décenniesincapables dans une situation de léthargie, ne touchant à aucune des missionsmajeures qui lui sont assignées. Tous les domaines où il est censé s'illustrersont en jachère depuis des années.

Une simple inspection révélera, àcoup sûr, les carences de ses services paralysés par l'incompétence chroniquedes différents ministres qui ont en eu la charge par erreur de casting. Faisons notre deuil, comme on l'a fait depuis longtemps pour celui dutourisme pour ne citer que ces deux là.

Le peu d'ouvrages qu'il a édités pour être mis à la disposition desbibliothèques communales sont encore entassés dans ses caves. Que dire de lanumérisation des fonds bibliographiques et des manuscrits de la bibliothèquenationale ? Elle est programmée pour les calendes grecques....