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Le Makhzen, les félons, les ‘‘oignons’’, le miel et le frelon !

18-04-2021 13:56  Contribution

Le 11 avril 2013, il y a 8 ans, le journal électronique «Les Echos de Sidi Belabbès » publiait un de mes articles intitulé « Votre majesté, occupez-vous de vos oignons au Maroc, l’Algérie est une ligne rouge pour vous tous », où il expliquait les raisons de cette profonde animosité du Makhzen et de sa presse envers l’Algérie. Ce ressentiment, au fil des années, s’est transformé en agression carrément, espérant, croient-ils provoquer un « Printemps » et réduire cette Algérie au rang de serviteur du Makhzen, lui-même au service de son suzerain la France néocoloniale.

Huit années sont passées et rien de ces projets funestes ne se sont réalisés. Bien mieux, l’Algérie s’est développée en devenant une puissance régionale et africaine, surtout militairement ! Le Makhzen, au lieu de renforcer sa position en tissant des liens de confiance et de fraternité avec l’Algérie, son voisin, dans un partenariat économique, stratégique et géo-stratégique, croit pouvoir obtenir cela par la provocation, la manipulation des masses en instrumentalisant des « opposants » Algériens. Un Roi qui nous semble très mal conseillé !  Les algériens formulent cette attitude par un dicton révélateur et percutant « ils cherchent du miel du…derrière d'un frelon ». On connait les conséquences !

 La reprise de cet article nous semble d’actualité, même après 8 années (voir plus bas).

 Il est destiné à nos compatriotes qui risquent de se laisser berner par la propagande et la manipulation des sites marocains en liaison avec des félons algériens d’ici et de l’étranger. Ils comprendront les tenants et aboutissants de cette politique agressive du Makhzen et la position immuable et de principe de l’Algérie depuis déjà 45 ans. Il s'adresse aussi au Makhzen qui risque de s'emporter et se laisser aller à des actes regrettables !

Le hirak du Peuple a changé irréversiblement des hommes et un système nuisible de gouvernance ! Il a donné prétexte à une faune de prédateurs opportunistes - internes, revanchards et frustrés, dont des partis dits « démocrates », et externes des officines à prétentions néocolonialistes !  Tous chargés, paradoxalement, par le mensonge et la ruse de faire perpétuer les manifestations, par des pseudos hirak déviant (s’attaquant, étrangement, violemment à l’Armée et les services de sécurité), en les faisant passer ou les confondre, trompeusement, pour les véritables (dont la mission est terminée après avoir obtenu l’essentiel des revendications), dans le seul but de semer le chaos et la désolation !

Des partis « démocrates » dont ceux de la mouvance « Pagsiste/MDS », qui s’unissent autour d’un funeste « Pacte d’Alternative Démocratique » (PAD), qui trouvent dans la nébuleuse islamiste du Rachad, un allié privilégié pour faire « tomber le pouvoir » (actuel) à l’origine pourtant de la chute du système qu’ils souhaitaient voir disparaître quelques mois auparavant dans le sillage  des premiers hirak ! Faire des «alliances» bizarres avec des islamistes trempés dans le terrorisme ; uniquement dans le but de «faire tomber le pouvoir » tout en visant à réduire l’Armée, c’est de l’aliénation ! Curieuse attitude de considérer, aujourd’hui, comme « ennemi » celui qui était « ami » dans la chute du système honni par tous les citoyens ! Lancer le slogan « enlever tout le monde », apparu sur le tard, et autoproclamer un groupuscule de «personnalités» inconnues - que l’on a flanqué du qualificatif «figures de proues du hirak» - pour gouverner dans le cadre d’une « phase de transition » (sans vote du peuple, en contradiction avec la Constitution), soutenue de surcroît par la France, est une abominable fumisterie ! Une « phase » jamais évoquée ou revendiquée par le "hirak" (originel). 

On comprend donc que le « système déchu » arrangeait bien, en fait, les intérêts de ces partis « démocrates » qui s’accommodaient des « quotas de sièges d’élus», des « privilèges » indus qu’il octroyait et des « protections » qu’il assurait…Ils jouaient en réalité le rôle « d’opposants » pour tromper le peuple et leurs militants ! D’où leurs funestes et sournoises actions concertées pour le réhabiliter tout en refusant de s'engager dans la compétition législative qui risque fort de révéler leur force réelle dans le paysage politique et associatif !

Et boum ! Voilà le foudroyant livre du Dr Bensaada qui vient tel un missile à tête chercheuse, gâcher la fête, en mettant à nu, par des preuves incontestables, une partie des acteurs - se déclarant d’irréductibles « patriotes » - par les financements étrangers douteux qu’ils perçoivent (de la NED américaine et de CFI du Quai d’Orsay) en particulier ! Panique dans les rangs « démocratico-rachadistes » ! Haro sur le Dr Bensaada et son intelligence !

Un de ces "démocrates" vivant à Montréal, le nommé Rabah Moula, ex candidat à la députation sous "Québec solidaire", mais qui semble n'avoir rien appris des valeurs de ce pays, pousse la fourberie jusqu'à inviter, sur sa chaîne Alterna TV, Mourad Dhina de Rachad (pour s'expliquer). Ce dernier, membre fondateur du Front islamique pour le djihad armé (Fida), responsable de l’assassinat de centaines de journalistes, intellectuels, syndicalistes et personnalités politiques algériens, recherché pour soutien au terrorisme, et évite, comme la peste, d'inviter le professeur Bensaada, « l'hécatombeur » (comme disait F. Dard) de leur thèse "Printaniste", qu'il ne cesse de critiquer pour son livre qui dévoile leurs complots, manigances et leurs financements étrangers ! Un Moula qui est à l'origine d'une motion, sans effet de surcroît, contre l'Algérie, au parlement québécois, contrairement à Bensaada qui s'emploie par ses compétences reconnues et en patriote, à développer de bonnes relations. Qui est donc à mépriser ? Le professeur émérite Bensaada lauréat de plusieurs prix au Canada http://www.djazair.org/scienceanimee/Abensaada/Prix.htm  ou bien Rabah Moula, membre du parti "Québec solidaire" qui invite un sinistre personnage, connu en Algérie, fondateur de Rachad qui justifie et soutient le terrorisme, dans le but de blanchir l’ex FIS dissous de ses dizaines de milliers crimes de sang ? Drôle de choix pour un « démocrate de gauche» !

Rabah Moula serait bien dans l’embarras si son parti «Québec solidaire» découvre les actions parallèles qu’il mène et ses accointances avec les milieux islamistes ayant trempé dans le terrorisme à l’exemple de ce Mourad Dhina un ex du FIS et ex fondateur du FIDA (Front islamique du djihad armé) qui est à l’origine des assassinats de plus d’une centaine d’intellectuels dont des journalistes, des médecins, des artistes, des enseignants etc. Lors de son interview, par une chaîne française, sur ces assassinats, il répond « … certains ont choisi une voie de confrontation, une voie de provocation … et qu’ils ont payé ce prix ! Que ces intellectuels de gauche aient le courage d’assumer leur action, qu’ils disent nous nous sommes engagés dans une guerre et que certains … ont payé de leur vie. Qu’ils en fassent des martyrs pour eux ! » Dhina est actuellement responsable du mouvement « Rachad » affiliée au « Congrès de la Oumma » sis en Turquie (qui prône une gouvernance islamique dans la cadre d'un Califat) dont le chef n’est autre que l’ex chef daechien, théoricien du terrorisme Hakem al-Mutairi)   

Un autre hurluberlu bavard et lugubre de Rachad, en citoyen britannique, recherché en Algérie, depuis sa confortable ville de Londres, appelle les Algériens à multiplier les manifestations et à pousser l’escalade, s’il le faut, vers des « accrochages pacifiques » avec les forces de l’ordre. Ces éléments du FIS, cachés sous « Rachad », reviennent aujourd’hui avec le parapluie de cette poignée de pseudo-démocrates algériens, cachés dans des associations aux objectifs problématiques voire subversifs (LADDH, RAJ, CFDA avec SOS Disparus, Radio M et d’autres) que financent la NED américaine et le CFI du Quai d’Orsay, aidés par des officines étrangères hostiles à l’Algérie, dans l’espoir de se faire une place privilégiée dans l’échiquier politique. Quant à leur projet de société antinomique, ils disent « l’étudier » après l’obtention de la « chute du régime » dans le cadre des pseudos-hirak « printanisés », sinon par la force ! Mortelle illusion qui n’entraîne que châtiment aux imbéciles.

Aux Algériens, d’ici et d’ailleurs, qui croient ou font croire être victime des siens et qui ont choisi la félonie en guise de riposte, on leur conseille cette citation de Mouloud Feraoun : « Pourquoi mourir en traître puisqu'on peut mourir en victime ».

 Le Makhzen doit méditer cette citation du Dalaï Lama « Ne confondez jamais mon silence avec l'ignorance, mon calme avec l'acceptation ou ma gentillesse avec la faiblesse. La compassion et la tolérance ne sont pas un signe de faiblesse, mais un signe de force ». 

 DJERRAD Amar

Voici l’article :

Certains médias de nos voisins marocains ne cessent d’attaquer l’Algérie. Des attaques injustes faites de mensonges, de dénigrements et de contre-vérités appelant pratiquement les Algériens à se révolter contre leurs dirigeants.

Des articles aussi violents que bizarres sont publiés, à tour de bras, dans des journaux et sites, même sur des sites israéliens (Israël-flash) sous des plumes marocaines à l’exemple de ce courtisan nommé F.M qui dit vouloir la « démocratie » pour… l’Algérie.

Tous ses articles – qui visent l’Algérie – sont un tissu de mensonges et de contre-vérité. Il ne fait que dénigrer et fausser la réalité. Au regard de quelques-uns de ses titres ont saisi parfaitement sa « spécialité » : « L’Algérie ; un dragon régional en papier », « À ceux qui attaquent le Maroc », « Une belle déculottée pour le mouvement du 20 février et ses ‘phagocyteurs’», « Dissidence au sein du Front Polisario », « Déliquescence de l’État algérien et provocation d’Alger », « La schizophrénie des généraux algériens envers le Maroc », « Le Maroc en mouvement et l’Algérie dans l’inertie totale », « L’oligarchie militaro-politique algérienne en position critique » etc.

Il n’y a que le Maroc et ceux qui se font appeler « l’opposition algérienne à l’étranger », sis à Londres, ainsi que quelques critiques ‘d’indépendants’ qui passent leur temps à fustiger ou critiquer « le régime algérien », « le pouvoir des généraux », « la sécurité militaire » et tutti quanti. À la différence que chez les Marocains, transparaît, en plus, une certaine colère. Ces gens-là du Maroc, semblent dire aux Algériens, à chaque fois, « vous accédez à nos demandes et nos désidératas sinon on vous suscite des révoltes ». Comme s’ils en avaient le monopole et la capacité !

Pour mettre le lecteur au clair, il doit savoir ce qui divise actuellement le Maroc et l’Algérie. En plus des vicissitudes de l’histoire qu’alimentent des clichés que font durer certains, surtout du côté marocain, il y a surtout le Sahara occidental et l’ouverture de la frontière.

Le Sahara occidental, que le Maroc occupe depuis 1975, après le départ des Espagnols, est vu par l’Algérie comme un problème de décolonisation dont la solution est l’autodétermination du peuple sahraoui. C’est donc, aux yeux de l’Algérie, conforme à la légalité (au droit international) et légitime (au regard de son histoire coloniale). Là est la divergence fondamentale. Écoutons notre ‘analyste’ « Alger voit également avec l’arrivée d’un régime démocratique pro-occidental à Tripoli un soutien de poids sur la question du Sahara marocain s’évaporer. » Le Maroc soutient donc ces félons pour ça ?

La fermeture de la frontière par l’Algérie qui fait suite à l’attentat terroriste, en 1994, commis à l’hôtel Atlas Asni à Marrakech. Le roi Hassan II qui a vite fait d’accuser injustement « les services algériens » – malgré les mises en garde de certains officiels Français – impose, par humiliation, le visa d’entrée pour les Algériens tout en durcissant leurs conditions de séjours sur son territoire. En réponse, l’Algérie ferme carrément la frontière pour bien «les rassurer». Qui est perdant ? Le Maroc dit que c’est l’Algérie. Pourquoi alors cette obsession à demander en permanence son ouverture contrairement à l’Algérie qui temporise en conditionnant cette réouverture « aux [règlement des] problèmes qui ont entraîné sa fermeture» selon Bouteflika et à «…une approche globale de ce que nous voulons faire de notre Maghreb » selon Zerhouni l’ex-ministre de l’Intérieur.

En fait c’est bien le Maroc qui reste le grand perdant. Ce sont plus de 2 milliards de dollars/an de perdus ; faites le calcul sur 19 ans ! Environ 40 milliards de dollars de manque à gagner ! Voilà les vraies causes et les vrais motifs qui poussent les Marocains à de tels comportements contre l’Algérie et ses dirigeants. Les visas ont été levés en 2005/2006. Reste plusieurs questions, dont celle liée au Sahara Occidental.

Toutes leurs critiques tournent autour du « pouvoir algérien », du « Sahara occidental », de « l’ouverture des frontières ». Ce qui est intéressant à dire c’est que toutes les interventions et critiques d’officiels ou de journalistes marocains, à propos de l’Algérie, se fixent toujours sur ces trois thèmes. Vous leur parlerez des « vendanges en Australie », ils s’arrangent pour introduire ces thèmes ! Une obsession maladive où l’on pressent chez eux un sentiment de frustration une envie de régler un compte à l’Algérie à travers leur récurrent souhait d’un chaos et incitation à la révolte. Certains poussent l’indécence jusqu’à nous reprocher d’avoir trop d’argent en incitant, alors, les Algériens à se révolter pour réclamer leur part ! Rien que ça !

L’Algérie n’est ni un « dragon » ni un « papier », c’est un territoire, un peuple, une histoire, comme le Maroc. Elle n’est pas en « déliquescence » ou en « inertie totale». Nous ne vivons pas « au seuil de la pauvreté ». Nous avons des pauvres, mais nous n’avons pas l’état de misère, de beaucoup, que nous constatons au Maroc. Observons aussi cette drôle affirmation « l’Algérie vient de confirmer son naufrage amorcé voici près de six décennies » (?!) (C’est-à-dire depuis 1954 le début de la révolution qui serait donc un ‘naufrage’ ?). S’il y a naufrage, il est immédiat, il ne dure pas « six décennies » ; c’est stupide. Sinon on ne serait pas maintenant à subir d’incessantes pressions pour l’ouverture de la frontière afin de ‘booster’ son économie. Même Ban Ki Moon y met du sien.
Enfin, l’Algérie n’a jamais pratiquée « une course effrénée à l’armement pour intimider son voisin marocain », mais a procédé au renouvellement d’une partie de son armement. Le Maroc a bien acheté des F 16 sans se voir faire des reproches par l’Algérie !

Avec cette politique malveillante et ces ‘tactiques’ mesquines et puériles, les choses ne seront jamais prêtes d’évoluer vers l’issue que souhaitent les dirigeants marocains. Même dans vingt autres années !

Djerrad Amar   



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