Le Front des Forces Socialistes (FFS) a saisi l'occasion de la commémoration du 27e anniversaire de son assassinat pour demander la réouverture de l'enquête sur les circonstances du "crime politique" dont avait été victime son militant Ali André Mécili le 7 avril 1986.

En effet, le premier secrétaire national du parti, Ahmed Betatache, présent hier à cette commémoration au cimetière Du-Père-Lachaise à Paris (France), a rappelé que "le FFS réclame toujours la vérité sur l'assassinat de ce militant par la sécurité militaire". Une demande exigée aux autorités algériennes et françaises.

Par la même occasion, le responsable du plus vieux parti de l'opposition a affirmé que les élections présidentielles du 17 avril prochain sont "une pièce théâtrale" à laquelle le FFS refuse de prendre part tout en rappelant que tous les scrutins depuis  1962 n'ont jamais été libres et transparents. Pour lui seule la clientèle du pouvoir ira voter ce jeudi.

Betatache a également précisé que l'agenda du FFS n'est pas le même que celui du pouvoir en soulignant que son parti prône la voie du consensus pour une sortie de crise qui secoue l'Algérie.