Les algériens ont pu suivre dans la soirée du 4 mai 2017, une émission sur la chaîne de de télévision algérienne consacrée aux élections législatives qui viennent de se dérouler dans notre pays.
Le plateau de l’ENTV était orné de Professeurs universitaires dont un certain Alaoua Laid, enseignant à la faculté de Droit de Ben Aknoun (Alger).
Ce dernier s'est auparavant fait connaître à travers la campagne qu’il avait menée contre l’amendement constitutionnel et connu également pour sa proximité avec le parti de Ali Benflis qui a décidé de boycotter ces élections.
Durant près de trois heures d’émission télévisé, Alaoua Laib, en donneur de leçons juridiques et philosophiques, a décortiqué en détail l’inaction, l’incompétence et les performances lamentables de l'Assemblée sortante. Il a, en particulier, critiqué et mis à nu l’inaction des élus au sein de leurs wilayas respectives et de leurs lieux de résidence.
Jusque-là, beaucoup de citoyens auraient pu être d’accord avec lui. Mais beaucoup de téléspectateurs ayant suivi l’émission ne savaient pas, malheureusement, qu’en réalité, il est plus facile à quelqu’un comme Alaoua Laib, de jeter la pierre aux autres que de s’auto-critiquer et de voir ce que l’on a fait soi-même du mandat qui nous été confié.
En effet, on apprend de source proche de son lieu de résidence à Ain Benian, que Alaoua Laib s’est présenté il y a déjà plus de deux ans, et a été élu au sein du Bureau dirigeant de l’Association Essafa de la résidence des cadres aux 109 logements de La Madrague, Ain Benian.
Depuis lors, les copropriétaires et les membres de cette Association déplorent l’inaction voire l’absence totale et l’indisponibilité des cinq membres de ce bureau en particulier Alaoua Laib qui préfère, disent-ils, décrocher des rendez-vous médiatiques «plus intéressants peut-être pour sa future carrière.. » plutôt que de s’atteler au travail pour lequel il s'est fait élire !