Des observateurs, habitués à suivre le déroulement du salon international du livre d'Alger (SILA), ont remarqué qu'à l'ouverture de l'édition de cette année, l'habituel commissaire du salon, depuis le temps de Khalida Messaoudi, à savoir Hamidou Messaoudi, n'a pas été associé cette année à la cérémonie de son inauguration par le Premier ministre.
Une de nos sources au sein de l'Enag nous a indiqué que, depuis quelques semaines, il a été établi que le susnommé n'est plus en odeur de sainteté auprès de l'actuel ministre de la culture qui lui tient grief de faire concrètement obstruction à l'édition par l'Enag des ouvrages traitant de la mémoire et de l'œuvre des symboles de la nation tels l'Emir Abdelkader, Abdelhamid Benbadis, Messali El Hadj et autres héros de l'histoire algérienne.
Par ailleurs, les inspecteurs du ministère de la culture ont trouvé, dans différents stands du salon, de très nombreux livres qui font l'apologie du radicalisme et du terrorisme, ce qui n'améliore point sa posture aux yeux du ministre de la culture qui va à coup sûr le limoger dès la clôture du salon et le remplacer par un cadre imbu des valeurs et de la culture algérienne.