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Le cours du pétrole et son impact sur l’économie algérienne : entre les fondamentaux et les enjeux géostratégiques

21-03-2019 13:59  Pr Abderrahmane Mebtoul

Conférence à l’Ecole Supérieure de Guerre le 19 mars 2019 : les déterminants du cours du pétrole, et son impact sur l’économie algérienne : entre les fondamentaux et les enjeux géostratégiques  par le Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane MEBTOUL : 

Je tiens d'abord en cette journée du 19 mars, accords d’Evian,  de me recueillir à la mémoire  de no valeureux chouhadas  qui nous ont permis une Algérie indépendante. Comme je tiens à remercier vivement le commandement de l’ANP et Monsieur le général major commandant de l’Ecole Supérieure de Guerre et l’ensemble de ses collaborateurs de cette aimable invitation sur un thème majeur quo engage tant l’avenir du pays  que la sécurité nationale. Le cours du pétrole fluctué depuis quelques mois entre 60/67 dollars le Brent   contre plus de 80 dollars début octobre 2018 et plus de 100 dollars avant la  crise de juin 2014.  Quels sont les fondamentaux des déterminants du cours du pétrole, l’impact sur l’économie algérienne tributaire à plus de 98% des recettes en devises des hydrocarbures et les axes stratégiques  de sortie de la dépendance de cette rente,  objet de cette présente conférence

1.-Les  huit fondamentaux  du cours du pétrole

La première  raison, comme  le souligne les rapports internationaux dont  celui de    la Banque mondiale est une légère reprise de la croissance pour 2018/2019, mais avec une prévision de ralentissement pour 2020/2022 et pour bon   nombre d’experts internationaux ainsi que  des institutions internationales comme le FMI, la Banque mondiale  une éventuelle crise mondiale horizon 2020/2022 n’est pas à écarter  en cas d’accélérations des mesures protectionnistes entre les Usa/Europe, USA/Chine.  Dans ce cadre,  le rapport  de l’AIE met en garde  les pays dépendant de la rente des hydrocarbures, du fait  d’une modification de la trajectoire de la croissance  fondée sur l’économie de la connaissance, d’une nouvelle configuration de la demande énergétique mondiale (efficacité énergétique, énergies renouvelables, entrée de l’hydrogène horizon 2030) qui impactera la demande d’hydrocarbures traditionnels

La deuxième  raison, est le respect, globalement, du quota des membres de l’Opep décidé en décembre 2016 à Vienne avec des notamment de l’Arabie saoudite. La répartition des quotas de l’Opep a été la suivante :l’Algérie dispose d’un quota de 1,089 million de barils jour, avec une réduction de 50.000 barils/jour son quota passe à 1,039 million barils/j,-L’Angola  passant de 1,751 million barils/jour à 1,679 barils/j,’Arabie Saoudite passant de 10, 544 million barils/j à 10,058 barils/j, les Emiraties Arabes Unies passant de 3,013 barils/j à 2,874 barils/jour, l’Equateur passant de 548.000 barils/jour à 522.000 barils/j, le Gabon de 202.000 barils jour à 193.000 barils/jour, l’Iran de 3,975 millions barils/jour à 3,797 millions barils/j, l’Irak de 4,561 millions barils/j à 4,351 millions barils/j, le Koweït de 2,838 millions barils/j à 2, 707 millions barils/j, le Qatar (pays essentiellement gazier 3ème réserve mondiale de gaz traditionnel après la Russie et l’Iran), 648.000 barils/j à 618.000 barils/j, le Venezuela, paradoxe le premier réservoir de pétrole mondial avant l’Arabie Saoudite mais un pétrole lourd actuellement en semi-faillite, de 2,067 millions de barils/j à 1,972 millions de barils jour. Les  autres pays hors OPEP concernés par l’accord conclu sont : la Russie 300.000 barils jour de réduction dont la production russe de pétrole, le Mexique (2,1 Mb/j en octobre/novembre 2016)le Kazakhstan (1,7 Mb/j), Oman (1 Mb/j), l’Azerbaïdjan (0,8 Mb/j,)  la Malaisie (0,7 Mb/j), la Guinée équatoriale (0,2 Mb/j), le Soudan du Sud (0,1 Mb/j),  le Soudan (0,1 Mb/j)  et  le Brunei (0,1 Mb/j). Dans les faits, l’essentiel de cette baisse est assuré par les deux plus grands producteurs de ce groupe hétérogène : la Russie (- 0,3 Mb/j) et le Mexique (- 0,1 Mb/j). Encore que  les tensions actuelles  entre l’Iran et l’Arabie saoudite peuvent  engendrer   une mésentente au niveau de l’Opep. La troisième  raison, est l’entente hors Opep entre l’Arabie saoudite et la Russie, ces deux pays produisant plus de 10 millions de baril/ jour. Et toute décision contraire de ces deux pays  impactera à la baisse le cours des hydrocarbures. La  quatrième   raison, est la situation politique en Arabie saoudite avec les pressions américaines , les Bourses ne voyant pas encore clair de l’action du prince héritier, avec la crainte de tensions politiques internes, mais surtout de la vente de 5% d’actions d’une partie de la grande société Aramco, afin de maintenir l’action à un niveau élevé, vente qui a été reportée. La cinquième  raison, est la tension au Kurdistan, cette zone produisant environ 500 000 barils/jour, la baisse de la production vénézuélienne, les tensions en Libye , au Nigeria et la crise au Venezuela première réservoir mondial de pétrole  bien que c’est un pétrole lourd. La sixième  raison, sont les sanctions des USA  l’Iran, certes atténué par la position européenne qui a décidé de mettre en place un système de troc pour contourner les transactions en dollars, et également el  le marché  chinois ou les iraniens peuvent se faire payer en yuans. La  septième  raison, est la faiblesse du dollar par rapport à l’euro La huitième  raison, est la baisse ou la hausse  des stocks américains, tout en n’oubliant pas les stocks chinois  A court terme, les huit  raisons invoquées précédemment peuvent pousser soit à la hausse ou à la baisse le cours du pétrole, certains facteurs étant plus prépondérants que d’autres (contribution internationale du Mena/Forum- diffusion internationale Londres/Bruxelles  « the eight factors determining the price of oil » by Dr A. Mebtoul | Nov 1, 2018 ) Cependant il faut relativiser l’analyse précédente  en introduisant les facteurs géostratégiques p        r trois facteurs. Premièrement, un prix supérieur à 60 dollars  devrait entrainer  l’entrée massive du pétrole et du gaz de schiste US dont les gisements marginaux, qui sont les plus nombreux, deviennent rentables avec une production supérieure à 10 millions de barils/jour. Deuxièmement, la guerre commerciale entre Pékin et Washington, fait craindre une aggravation de ce ralentissement à l’échelle mondiale dans la mesure où les deux plus grosses économies du monde s’imposent des droits de douane punitifs qui pèsent sur leur activité ». Troisièmement, le respect ou pas des accords de la COP21 de Paris et de la COPE 22 de Marralekch  où nous assistons  à une nouvelle trajectoire énergétique reposant sur un Mix énergétique (voitures électriques par  exemple) avec  la prise de conscience planétaire pour le climat. Quatrièmement, selon l’agence Reuters en moyenne octobre 2018, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a extrait 33,31 millions de barils par jour (bpj) soit 390.000 bpj de plus qu’en septembre, une partie du supplément de production de l’Opep provenant  de la République du Congo et de la Guinée Equatoriale, qui ont rejoint l’organisation en 2018 et 2017, mais bon nombre de  pays  de l’OPEP  n’ont pas respecté  les quotas. Ainsi, sans compter la surproduction de l’Irak grand réservoir mondial de pétrole à un cours inférieur de 20% par   rapport à l’Arabie Saoudite,  les EAU a connu   une augmentation de la production de 200.000 bp à 3,25 millions de bpj, la  Libye  avec une production de 1,22 million de bpj en moyenne, en hausse de 170.000 bpj, alors que la production de l’Iran  a connu seulement une diminution  de 100.000 bpj,  recul  inférieur aux  anticipations. Cinquièmement, hors Opep, la Russie a produit 11,41 millions de bpj,  avec 11,36 millions de bpj en septembre 2018. Le ministre de l’Energie de l’Arabie saoudite a fait savoir le 30 octobre 2018 sous pression américaine de porter la production d’or noir à 12 millions de barils par jour contre 10,7 millions actuellement, pour combler la production iranienne avant de déclarer à la dernière réunion  l’urgence de diminuer la production d’un millions de barils/jour ,de réduire la production à 500.000 barils jour.  Mais tout dépendra d’une entente  avec  la Russie  ne voulant  pas perdre des parts de marché. Comme tout dépendra de la pression américaine sur l’Arabie Saoudite, car   le  président américain a déclaré vouloir rester un « partenaire fiable » de l’Arabie saoudite  suite à  l’assassinat du journaliste, mais l’alliance entre Riyad et Washington reste conditionnée par  les exigences de du président américain pour maintenir des prix du pétrole bas. « Les Saoudiens paraissent piégés: « si Riyad persistait dans sa volonté de réduire la production de pétrole, Washington pourrait ne plus soutenir. Dans cette hypothèse  le cours du Brent  devrait  fluctuer, sauf crise mondiale majeure où le prix pourrait descendre en dessous de 50 dollars,  entre 65/75 dollars,  70 dollars le baril, étant le  prix d’équilibre afin de ne pas pénaliser ni les pays consommateurs ni les pays producteurs.  

2.-Bilan Sonatrach 2013-2018 (source FMI- Ministère Energie)

La structure des exportations d’hydrocarbures 213/2017 a  évolué ainsi :

-2013, 63.326,2 millions de dollars    dont la  part des associés   a été  de  5.911,1  et en pourcentage du total  9,3%

 2014,  58.361,6  dont la part des associés    a été de 5.255,5 (9,0%)

 2015, 33080,7 dont la part des associés  de 3.722,1 (11,2%)

 2016 ,  27.917,5 dont la part des associés 2913,5 (10,4%)

 2017 ; 33.2028 milliards de dollars  dont la part des associés 3.215,4 (9,7%). Pour  2018, nous avons ainsi un total  en valeur pour  Sonatrach  de 34,995 milliards de dollars et pour les  associés 3,61 milliards de dollars  au total 38,607 milliards de dollars, les associés représentant 9,35%, une stabilisation par rapport aux années passés montant une l’Algérie n’a pas tellement attiré d’investisseurs étrangers, d’où l’importance de la révision de la loi des hydrocarburesCe n’est que le chiffre d’affaire et pour voir le profit net qui reste à Sonatrach, il faut retirer les bénéfices des associées  et les couts d’exploitation qui sont variables  assez faible pour le pétrole brut et le gaz naturel par canalisation, mais élevé pour le GNL, le condensat, le GPL et les produits raffinés pouvant tourner en moyenne autour de  30%.

Le  pétrole représente en millions de dollars US entre en 2013/2017 

2013, à un cours moyen  annuel de 109,5 dollars le baril sur le marché international , 24.328,5 millions de dollars soit 38,4%

2014, à cours du baril de 100,2 dollars,  18.343, soit 31,4%

2015, pour un baril de 53,1 dollars, 10.037,7 soit 30,3%

2016, pour un baril de 45,0 dollars, 8.876,4 soit 31,8%

2017 pour un baril de 54,1 dollars, 10.459,9 millions de dollars soit 31,5.

Le condensat représente   entre en 2013/2017

2013 représente pour un prix unité/US/Baril (P.U.B/US)  de 99,9 dollars sur le marché international, 4.838,6 millions de dollars soit 7,6%

2014,  pur un PUB de 90,7 dollars, 3.886,7 (6,7%)

2015, pour un P.U.B 49,7 dollars, 2.238,7 (6,8%)

2016, pour un PUB  de 42,7 dollars, 1.889,8 (7,1%)

2017 pour un PUB  de 51,9 dollars, une valeur de  1.950,5 millions de dollars (5,9%). 

Les Produits pétroliers raffinés représentent entre en 2013/2017

2013 pour un PUB   de 107,8 dollars sur le marché international, 10.906,3 millions de dollars (17,2%)

2014 pur un PUB de 100,0 dollars 13.195,2 (22,6%)

2015, pour un PUB  de 52,7 dollars, 6.789,8 (20,5%)

2016, pour un P.UB de 44,2 dollars, 5.563,7(19,9%)

2017 pour un PUB de 56,8 dollars, 6.987,4 millions de dollars (21,0%)

Le Gaz de pétrole liquéfié –GPL entre en 2013/2017    représente

2013 pour un PUB  de 75,6 dollars sur le marché international, 4389,6 millions de dollars ( 6,9%)

2014 pour un PUB  de 68,2 dollars, 5.203,4 (8,9%)

2015 pour un PUB  de 32,7 dollars, 2.687,8 (8,1%)

2016, pour un PUB   28,0 dollars, 2.221,0(8,0%)

2017, pour un PUB de 39,5 dollars 2.977,5 (9,0%). 

Le Gaz naturel  Liquéfié (GNL) entre en 2013/2017   représente pour un prix moyen sur le marché international  (US par million de BTU ( devant multiplier par le ratio moyen 600 pour avoir le milliard de mètres cubes BTU)

2013, 3.041,5 millions de dollars US (9,5%) cours moyen 11,2 dollars

2014, cours moyen, 11,1 dollars, 7.396,2 (12,7%)

2015, pour un cours de 7,6 dollars, 4.700,4 (14,2%)

2016, cours, 5,3 dollars, 3.101,1 (11,1%)

2017 pour un cours moyen de 5,7, 3.571,3 millions de dollars (10,8%).

Le Gaz naturel(GN) représente  entre en 2013/2017 

2013 pour   cours moyen sur le marché international de 10,5 dollars, 12.823,7 millions de dollars (20,3%)

2014, cours moyen, 10,0, 10.336,9 (17,7%)

2015, cours moyen, 6,5 dollars, 6.628,3 (20,0%)

2016, cours moyen 4,3 dollars, 6.665,1 (22,1%)

2017  cours moyen , 5,1 dollars , 7.278,2 millions de dollars ( 21,9%). 

Pour le bilan des exportations hydrocarbures   de janvier à décembre 2018 de Sonatrach  SH) et de ses associés nous avons la structure suivante 

Pétrole :  Sonatrach( SH)–- valeur 9,393 milliards de dollars -Pétrole associés , valeur 2,637 milliards de dollars

Condensat : SH     valeur 2,107 milliards de dollars – associés  valeur 0,426 milliards de dollars,

Produits raffinés : valeur 7,972 milliards de dollars, GPL : SH  valeur 3,007 milliards de dollars

GPL :  associés valeur 0,371 milliards de dollars

Gaz  naturel  -volume en milliards de mètres cubes gazeux  37,721   valeur 9,123 – associés volume, 0,734 – valeur 0,177 milliards de dollars

GNL : SH  volume en milliards de mètres cubes gazeux, 20,670,  valeur 3,58 milliards de dollars  Ainsi   les exportations de GN et de GNL totalisant en 2018  59, 125 milliards de mètres cubes gazeux ont connu une très légère baisse. Nous avons ainsi un total  en valeur pour  Sonatrach  de 34,995 milliards de dollars et pour les  associés 3,61 milliards de dollars  au total 38,607 milliards de dollars, les associés représentant 9,35%, une stabilisation par rapport aux années passés montant que l’Algérie n’a pas tellement attiré d’investisseurs étrangers, d’où l’importance de la révision de la loi des hydrocarbures et d’un nouveau management stratégique de Sonatrach 2019/2030.

3.-Quel impact sur l’Algérie ?

Selon les prévisions de la loi de finances 2019, Les recettes budgétaires s’établiraient en 2019 à 6.507,9 milliards de dinars, en hausse de +0,2% par rapport aux recettes prévues en clôture de 2018. Quant aux dépenses, elles se situeraient à 8.502,2 milliards de dinars, en baisse de 1,5% par rapport à l’exercice en cours, ce qui induirait un déficit budgétaire de 9,2% par rapport au PIB.  Les dépenses de fonctionnement devraient augmenter de 7,5% à 4.954.5 milliards de dinars et les dépenses d’équipement se contracter fortement (-6.1% pour les autorisations de programmes qui baisseront à 2.601,7 milliards de dinars et -12.2% pour les crédits de paiements qui se situeraient à 3.547,7 milliards de dinars contre 4.043,3 milliards pour l’exercice en cours). Les dépenses d’équipement baissent sensiblement (-6.1% pour les autorisations de programmes qui baisseront à 2.601,7 milliards de dinars et -12.2% pour les crédits de paiements qui se situeraient à 3.547,7 milliards de dinars contre 4.043,3 milliards pour l’exercice 2018. Les crédits de paiement destinés à l’investissement (1.486,3 milliards de dinars) devraient se concentrer à hauteur de 71% dans trois secteurs : le soutien à l’habitat, l’agriculture et l’hydraulique ainsi que les infrastructures économiques et administratives. les  exportations des hydrocarbures,  devraient s’établir  à 33.2 milliards de dollars US, soit une diminution de 1% par rapports à la clôture de l’année 2018, à 34,5 en    2020 et  35,2 milliards de dollars 2021 Quant aux  importations des marchandises, elles  devraient s’établir  à 44 milliards de dollars (en légère hausse par rapport aux prévisions de la LF 2018) mais  42,9 et  41,8 en 2020 et 2021. Le déficit commercial de 10,4 milliards de dollars est prévu pour 2019, 8,2 milliards en 2020 et 6,4 milliards en 2021.  Les transferts sociaux budgétisés pour 2019 s’élèveront à 1772,5 milliards de dinars, représentant 8,2% du PIB et d’environ  21% de la totalité du budget de l’Etat en hausse de 12,5 milliards (+0,7%) par rapport à  2018. Le taux des transferts sociaux avait atteint 22,8% du budget général de l'Etat sur la période 2000-2004, puis 24,5% sur la période 2005-2009, puis 25% du budget de l'Etat en 2010-2015 et 23% entre 2016 et 2017. Les crédits budgétisés pour les transferts sociaux couvriront notamment plus de 445 mds DA destinés au soutien aux familles, tandis que près de 290 mds DA sont destinés aux retraites et auxquels s’ajoutera une dotation d’appui de 500 mds DA à la Caisse Nationale des Retraites (CNR). Il s’ensuit que  les    soldes de la balance des paiements  s’établiraient à -17.2 milliards de dollars en 2019, -14,2 milliards en 2020 et -14 milliards en 2021 et que le déficit  du trésor sera d’environ 18 milliards de dollars selon l’avant projet de loi de finances 2019.  Il faudrait un cours d’environ de 90/100  dollars le baril pour ne pas puiser dans les réserves de change en n’oubliant pas que 33% des recettes de Sonatrach proviennent du gaz dont le cours fluctue entre 4/6 dollars le MBU en nette baisse par rapport aux années passées. Car une  hausse d’un dollar en moyenne annuelle procure entre 300-400 millions de dollars supplémentaires à l’Algérie soit à 70 dollars en référence à la loi de finances établie à 50 dollars, et pour une production de 1,2 millions de barils jour 7,2 /9,6  milliards  soit au cours de 118 dinars un dollar entre  864 et  1133  milliards de dinars supplémentaire par  rapport au plancher de 50 dollars   permettant de limiter le financement non conventionnel mais montant insuffisant. En effet, le  volume global du financement non-conventionnel a atteint 6.556 milliards de DA jusqu'au 31 janvier 2019, soit au cours de 118 dinars un dollar soit près de 56 milliards de dollars a indiqué, jeudi, le Premier ministre, qui avait atteint 2.185 milliards de DA en 2017, 3.471 milliards de DA en 2018 et près de 1.000  milliards de DA en janvier 2019, avec  n emprunt supplémentaire d'une valeur de 500 milliards de DA sera contracté en 2019, dont une grande partie sera destinée à la Caisse nationale des retraites (CNR) avec le risque inflationniste au bout de deux années. C’est que  l’artifice comptable du dérapage du dinar par rapport au dollar réduit artificiellement le déficit du trésor. Sauf dans l’hypothèse d’une plus grande rigueur budgétaire pour lutter contre les surcoûts, une meilleure allocation des ressources financières supposant une planification stratégique,  la lutte contre la corruption et  cibler les subventions,  il  faudrait en 2019 un cours d’environ 95/100  dollars le baril pour ne pas puiser dans les réserves de change  qui ont évolué ainsi : 2012 :190,6 milliards de dollars, 2013 :194,0 milliard de dollars, 2014 :178,9 milliards de dollars, 2015 :144,1 milliards de dollars, 2016 : 114,1 milliards de dollars, 2017 : 97,3 milliards de dollars et 79 milliards de dollars fin 2018. . Selon la banque d’Algérie,  l’encours des réserves de change sera impacté et se contracterait à 62, milliards de dollars en 2019,  47.8 en 2020 et à  33.8 milliards de dollars en 2021, le FMI prévoyant 12 milliards de dollars courant 2022. Ainsi, le   niveau des réserves de change,  dépendront donc largement de l’évolution des hydrocarbures qui représente  en en 2018  plus de 98%, avec les dérivées des recettes en devises  contrairement à certaines déclarations tendancieuses du ministère du commerce, les produits  manufacturés ayant été seulement d’environ 600 millions de dollars. Les  groupes de produits exportés en dehors des hydrocarbures entre 2016/ 2018  sont constituées essentiellement de dérivées d’hydrocarbures fluctuant entre 70/73%  ( environ 600 millions d’exportation de produits manufacturés en 2018 contrairement à de faux discours) 

4.-Quelle  est la politique de transition énergétique de l’Algérie  horizon 2019/2030 ?

D’une manière générale,  l’énergie apparaît donc aujourd’hui comme un puissant facteur de coopération et d’intégration entre les deux rives de la Méditerranée. L’énergie autant que l’eau  est  cœur de la sécurité des Nations, le monde s’oriente 2020/2030, inéluctablement vers un nouveau modèle de consommation énergétique fondé sur la  transition énergétiqueLes dynamiques économiques modifient les rapports de force à l’échelle mondiale et affectent également les recompositions politiques à l’intérieur des États comme à l’échelle des espaces régionaux.  La transition énergétique renvoie à d’autres sujets que techniques, posant la problématique sociétale. Il ne suffit pas de faire une loi car le déterminant c’est le socle social Cela pose la problématique d’un nouveau modèle de croissance : tous les secteurs économiques, tous les ménages sont concernés : transport, BTPH ; industries, agriculture. Les choix techniques d’aujourd’hui engagent la société sur le long terme. Dès lors la transition énergétique suppose un consensus social car la question fondamentale est la suivante : cette transition énergétique, combien ça coûte, combien ça rapporte et qui en seront les bénéficiaires La transition énergétique en Algérie est un choix  stratégique politique, militaire, et économique  pour assurer la sécurité énergétique du pays qui se fera progressivement, car il est incontestable que les gisements fossilifères du pays commencent à se tarir alors que la consommation énergétique nationale est en croissance importante et va continuer de l'être. En effet, l'Algérie à travers des subventions généralisées et mal ciblées est l'un des modèles les plus énergétivores en Afrique et en Méditerranée, avec un taux de croissance qui a atteint ou même dépassé les 14% par an pour l'électricité. Les prévisions de la CREG annoncent des besoins internes entre 42 (minimum) et 55 (maximum) milliards de m3 de gaz naturel en 2019, alors que Sonelgaz prévoit, quant à elle, 75 milliards de m3 en 2030. En Algérie, il existe un véritable paradoxe : la consommation résidentielle (riches et pauvres payent le même tarif, idem pour les carburants et l'eau) représente 60% contre 30% en Europe et la consommation du secteur industriel 10% contre 45% en Europe montrant le dépérissement du tissu industriel, environ 6% du produit intérieur brut en 2017 selon l'ONS. Comme j’ai eu  à l’affirmer au cours de différentes conférences internationales, contrairement à ce qui a été rapporté l’Algérie honorera ses engagements internationaux jusqu’à 2030 sous réserve de la mise en  place ‘une véritable transition énergétique.  Il faut relever que la consommation d’énergie  a été pour 2017 : ménages, 44%,  transport 33%  et Industrie BTP 22% contrairement aux pays développés. Se pose cette question centrale,   quel  sera le prix de cession du gaz de toutes ces unités mises  récemment installées notamment engrais phosphate, sidérurgie  fortes consommatrices d’énergie ? Par ailleurs, l’Algérie devra être attentive  à toutes ces  stratégies gazières où sa part de marché vers l’Europe étant passé  de 13% en 2007/2008 à 8% en 2017, avec la concurrence également de la Russie, de la Norvège et du Qatar dont la part de marché est passé de 2% vers les années 2000 à plus de 7% en 2017, concurrençant le GNL algérien  proche  également de l’Asie ayant massivement  investi dans les GNL de grandes capacités étant  le premier producteur-exportateur mondial de GNL. Des actions coordonnées doivent être mises en place dans le cadre d'une vision stratégique de développement tenant compte des nouvelles mutations mondiales.  D'où l'importance des actions autour de cinq axes directeurs.

-Premier axe, améliorer l'efficacité énergétique par une nouvelle politique des prix (prix de cession du gaz sur le marché intérieur (environ un dixième du prix) occasionnant un gaspillage des ressources qui sont gelées transitoirement pour des raisons sociales,  dossier que j’ai dirigé avec le bureau d’études américain Ernest Young et avec les cadres du Ministère de l’Energie et de Sonatrach que j’ai présenté personnellement à la commission économique de l’APN en 2008, renvoyant à une nouvelle politique des prix ( prix de cession du gaz sur le marché intérieur environ un dixième du prix international occasionnant un gaspille des ressources qui sont gelées transitoirement pour des raisons sociales). C'est la plus grande réserve pour l'Algérie, ce qui implique une révision des politiques de l'habitat, du transport et une sensibilisation de la population. L'on doit durant une période transitoire ne pas pénaliser les couches les plus défavorisées.  A cet effet, une réflexion doit être engagée pour la création d'une chambre nationale de compensation, que toute subvention devra avoir l'aval du parlement pour plus de transparence. et tenant compte du revenu par couches sociales, impliquant une nouvelle politique salariale.

-Le deuxième  axe, ne devant pas être utopique , continuer à investir dans l’amont supposant pour attirer les investisseurs étrangers, étant dans un système concurrentiel mondial,   une révision de la loi des hydrocarbures de 2013, inadapté à la conjoncture actuelle, notamment on volet  fiscal,  pour de nouvelles découvertes. Mais pour la rentabilité de ces gisements tout dépendra du vecteur prix au niveau international et du coût, pouvant découvrir des milliers de gisements non rentables. L’Algérie comme montré précédemment  pour voir une valeur ajoutée importante doit s’orienter vers la transformation de son pétrole  et du gaz naturel mais dans le cade d’un partenariat gagnant- gagnant, la pétrochimie à l’instar d’autres filières, les circuits de commercialisation étant contrôlées par quelques firmes multinationales.

-Le troisième axe, développer les énergies renouvelables combinant  le thermique et le photovoltaïque avec pour objectif  d’ici  2030,  produire, 30 à 40% de ses besoins en électricité à partir des énergies renouvelables où selon   des études de l’Université des Sciences et Technologies d’Alger (USTHB), le potentiel photovoltaïque de l’Algérie est estimé à près de 2,6 millions de térawattheures (TW/h) par an, soit 107 fois la consommation mondiale d’électricité et en  énergie éolienne, l’Algérie bénéficie aussi d’un potentiel énergétique important, estimé à près de 12 000 térawatts/heure (TWh) par an. Cette même étude estime qu’avec un taux moyen de consommation de 260 m3 /MWh, le potentiel algérien en énergies renouvelables serait équivalent à une réserve annuellement renouvelable de gaz naturel de l’ordre de 700 000 Milliards de m3. Avec plus de 3 000 heures d'ensoleillement par an, l'Algérie a tout ce qu'il faut pour développer l'utilisation de l'énergie solaire, ou presque. Le soleil tout seul ne suffit pas. Il faut la technologie et les équipements pour transformer ce don du ciel en énergie électrique. Aussi le défi algérien est-il d'avoir le budget et les technologies nécessaires pour, d'abord, financer la fabrication de panneaux solaires et, ensuite, subventionner, du moins en partie, leur installation à grande échelle. Car les panneaux solaires ne sont pas disponibles sur le marché, et quand bien même ils le seraient, il est quasi impossible pour un particulier d'assumer les charges d'une installation solaire. Le retard dans l'exploitation de l'énergie solaire est indéniable Adopté en février  2011 par le Conseil des ministres, le programme national des énergies renouvelables algérien  prévoit une introduction progressive des sources alternatives, notamment le solaire avec ses deux branches (thermique et photovoltaïque), dans la production d'électricité sur les 20 prochaines années Dans cette perspective, la production d'électricité à partir des différentes sources d'énergies renouvelables dont l'Algérie compte développer  serait de 22.000 mégawatts à l'horizon 2030, soit 40% de la production globale d'électricité. Sur les 22.000 MW programmés pour les deux prochaines décennies, l'Algérie ambitionne d'exporter 10.000 MW, alors que les 12.000 MW restants seraient destinés pour couvrir la demande nationale. Une fois réalisé, ce programme permettra d'économiser près de 600 milliards de mètres cubes de gaz sur une période de 25 années. L'Algérie a réceptionné en mi-juillet 2011  la première centrale électrique hybride. D'une capacité globale de 150 MW, dont 30 MW provenant du solaire, cette centrale,  a ainsi ouvert le  chapitre des projets en cours ou en maturation pour le passage de l'Algérie à des sources d'énergies alternatives. Au moins, six centrales du même principe, mais dont la part du solaire serait de plus en plus importante, sont programmées juste pour les neuf prochaines années, ce qui permettra de lever progressivement la contribution des énergies renouvelables dans la satisfaction des besoins internes en électricité.  Outre une nouvelle politique des prix, Sonatrach ne pouvant assurer à elle seule cet important investissement, (environ 100 milliards de dollars entre 2018/2030), il y a lieu de mettre en place une industrie nationale dans le cadre d'un partenariat public-privé national/international, supposant d'importantes compétences. Celle-ci doit comprendre tous les éléments de la chaîne de valeur renouvelable, dont l'ingénierie, l'équipement et la construction afin d'accroître le rythme de mise en œuvre, des études sur la connexion de ces sites aux réseaux électriques.

-Le quatrième  axe, l’Algérie compte construire sa première centrale nucléaire en 2025 pour faire face à une demande d’électricité galopante, où selon le 19 mai 2013 du ministre de l’Energie et des Mines, l’Institut de génie nucléaire, créé récemment, devant former les ingénieurs et les techniciens en partenariat, qui seront chargés de faire fonctionner cette centrale. Les réserves prouvées de l’Algérie en uranium avoisinent les 29 000 tonnes, de quoi faire fonctionner deux centrales nucléaires d’une capacité de 1000 Mégawatts chacune pour une durée de 60 ans, selon les données du Ministère de l’Energie. La ressource humaine étant la clef à l’instar de la production de toutes les formes d’énergie et afin d’éviter cet exode de cerveaux massif que connait l’Algérie

-Le cinquième  axe, est  l’option du pétrole/gaz de schiste horizon 2022/2025 (3ème réservoir mondial selon des études internationales) introduite dans la nouvelle loi des hydrocarbures de 2013, dossier que j’ai l’honneur de diriger pour le compte du gouvernement et remis en janvier 2015. En Algérie, devant éviter des positions tranchées pour ou contre, l’adhésion des populations locales par un  dialogue productif est nécessaire  car on ne saurait minimiser les risques de pollution des nappes phréatiques au Sud du pays. L’Algérie étant un pays semi-aride, le problème de l’eau étant un enjeu stratégique au niveau méditerranéen et africain, doit être opéré un arbitrage pour la consommation d’eau douce des populations et celle utilisée pour cette production. Selon l’étude réalisée sous ma  direction, les nouvelles techniques peu consommatrices d’eau  et évitant l’injection de produits chimiques dans les puits devraient  être mises au point opérationnelle horizon 2022/2025 car actuellement avec la fracturation hydraulique classique il faudrait  environ   un milliard de mètres cubes gazeux environ  1 million de mètres cubes d’eau douce, devant tenir compte de la durée courte   vie des puits ( cinq ans maximum) et   devant perforer des centaines pour avoir un milliard de mètres cubes gazeux

5.-Quels sont les axes du redressement économique de l’Algérie ?

Depuis 15 années, les différents prix Nobel de sciences économiques ont pu montrer clairement les liens dialectiques entre les systèmes, les institutions et le développement économique. Les lois économiques n’étant pas neutres, elles sont le produit de l’histoire, largement influencées tant par les mutations mondiales (acteurs externes) que qu’internes (acteurs internes). Etant une question de sécurité nationale, il convient de se demander quel système politique pour l’Algérie répondant aux nouvelles exigences du XXIème siècle devant traiter de la gouvernance et l’efficacité des institutions impliquant d’analyser les dysfonctionnements des structures de l’Etat tant au niveau central que local, la problématique de la décentralisation responsabilisant les acteurs locaux à ne pas confondre avec la déconcentration. La lutte contre la corruption qui prend des proportions alarmantes en Algérie doit relever d’une volonté profonde de moralisation de la société devant passer par un contrôle pas seulement technique mais démocratique. En mettant sur le marché des sommes faramineuses sans prévoir des institutions et des instruments de régulation et de contrôle, ne fallait-il pas s’attendre à certaines dérives ?  Comme je l’ai rappelé souvent, et cela ne date pas d’aujourd’hui, l’Algérie traverse avant tout une crise de gouvernance  ce qui implique  d’avoir une vision stratégique de l’Algérie horizon 2020/2030 du devenir de l’Algérie, pour dépasser les tensions budgétaires actuelles  et pour paraphraser  les  militaires  devant s’attaquer à l’essentiel et non au secondaire afin de ne pas  se tromper de cibles. Il existe une loi en sciences politiques : 20% d’actions bien ciblées ont un impact de 80%.  Mais 80% d’actions mal ciblées ont un impact seulement de 20%.    Pour dépasser l’entropie, et trouver des solutions réalistes,  il s’agit  de réaliser  un bilan serein de tout ce qui a été réalisé et ce qui reste à faire pour corriger les erreurs du passé et ce par un langage de vérité loin de toute sinistrose, une visibilité et cohérence dans la démarche des réformes et une nette volonté politique de changement. Les décennies qui ont marqué la vie politique et économique de bon nombre de pays du tiers monde, qui malgré des ressources naturelles considérables n’arrivent pas à asseoir une économie diversifiée dans le cadre des valeurs internationales, dont l’Algérie, me réconfortent aujourd’hui dans ma conviction, qui consiste à dire que le développement n’est pas une affaire de quincaillerie industrielle, de signes monétaires, tant par l’importance des réserves de change, ou de dépenses monétaires, sans se soucier de la bonne gestion – dépenser sans compter – et de la démocratisation. L’Algérie ne peut revenir à elle même que si les faux privilèges sont bannis et les critères de compétence, de loyauté et d’innovation sont réinstaurés comme passerelles de la réussite et de promotion sociale.  L’Algérie n’a pas d’autres choix que d’accélérer les réformes structurelles, microéconomiques et institutionnelles, condition de la stabilité macroéconomique, sociale et politique et donc  rétablir comme symbole de la réussite le travail et l’intelligence. Car  trois  paramètres  stratégiques déterminent l’avenir de l’économie algérienne : le cours du pétrole, l’évolution des réserves de change et  la pression démographique (plus de 50 millions d’habitants en 2030) , devant créer minimum  300.000/400.000 postes de travail nouveaux par  an nécessitant un taux de croissance annuel sur plusieurs années de 8/9% en termes réel.  Dans son rapport 2018 sur le climat d’investissement dans le monde, tant le rapport de la COFACE que celui du  département d’Etat relèvent que l’Algérie est  un marché lucratif, offrant un potentiel important pour les compagnies  en matière d’investissement comprennent l’agriculture, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication, l’industrie, l’énergie (fossile et renouvelable), la construction et la santé. Au plan financier, les banques en Algérie affichent une solide santé financière malgré la baisse des liquidités. Les actifs non performants du secteur bancaire avoisinent un taux de 5%, qui représente la norme pour les marchés émergents. La majorité des investisseurs étrangers  concernant  la règle dite “51/49”,combiné  aux  lourdeurs bureaucratiques et à l’inefficacité du système financier,  constatent que cette mesure “entrave” en particulier l’accès des PME au marché algérien car ces petites et moyennes entreprises ne disposent pas de ressources humaines et financières qui leur permettent de répondre aux exigences de l’investissement.par ailleurs le rapport note l’instabilité du cadre législative constitue un autre frein à l’investissement, relève le rapport. Par ailleurs, les  firmes internationales actives en Algérie se plaignent parfois que les lois et les régulations changent souvent et sont appliquées de manière inéquitable, renforçant la perception du risque commercial pour les investisseurs étrangers. Dans ce cadre , j’émets quatorze propositions, en précisant que toute politique économique est forcément portée par des forces sociales, politiques et économiques, tout en n’oubliant pas les facteurs  géostratégiques , étant à l’ère de l’interdépendance mondiale des économies,

Premièrement, la condition fondamentale, existant un lien  dialectique entre sécurité et développement,  est la sécurité et la paix condition de la stabilisation de l’Algérie qui d’ailleurs détermine la stabilité de la région méditerranéenne et africaine , devant éviter le retour au drame qu’a connu l’Algérie entre  1990/1999 et récemment , les drames irakiens, syriens ou libyens , qui implique  la mise en place d’un minimum de Smig social  où les différentes sensibilités puissent dialoguer dans un cadre organisé se fondant sur la tolérance et le droit à la différence., s’adaptant à la quatrième révolution mondiale fondé sur l’intelligence artificielle et le digital. Deuxième axe. Lié au premier, il y a lieu de se poser la question centrale de la mise en place d’un Etat de droit et de véritables contrepoids politiques, les partis actuels et leurs satellites suscitant une méfiance généralisée de la population algérienne incapables de mobiliser et surtout de susciter une adhésion qui influent négativement sur l’économie, favorisant une corruption socialisée Troisième axe. Ayant un impact tant sur le fonctionnement du système politique et économique, poser correctement la question de la place de la sphère informelle produit de la bureaucratie fonctionnant dans un espace qui est le sien avec des organisations informelles (une société civile informelle dominante) expliquant la dualité institutionnelle drainant plus de 40% de la masse monétaire en circulation, plus de 50% de la valeur ajoutée et de l’emploi total : comment donc l’intégrer par des mécanismes transparents loin des mesures administratives autoritaires de peu d’effets ? Ces objectifs doivent se    fonder  sur une société plurielle plus  participative  des partis politiques  , la promotion de la femme signe de la  vitalité de tout société,  permettant  la responsabilisation pleine et entière de l’ensemble de la société civile, conciliant la modernité et la préservation de notre authenticité,  la léthargie, l’activisme et le populisme conduisant à la régression  car en ce nouveau monde n’existe pas de statut quo, toute Nation qui n’avance pas recule forcément. Quatrièmement, la nouvelle politique économique devra s’inscrire, comme je l’ai démontré dans plusieurs contributions internationales, dans le cadre de l’espace Europe/Maghreb/Afrique  et plus globalement de l’espace économique Méditerranée/ Afrique. Cinquièmement,  améliorer le  fonctionnement des marchés et posant la problématique du futur rôle de l’Etat  dans le développement économique et social devant poser forcément les relations dialectiques des rôles respectifs et complémentaires  Etat-marché   et   loin des discours, avoir une   nette volonté politique d’aller vers une économie de marché à finalité  sociale, conciliant efficacité économique et la nécessaire  cohésion sociale , évitant que les relations marchandes ne détruisent les liens de solidarité. Sixièmement, éviter la politique économique utopique du passé, notamment la politique industrielle car   la nouvelle politique économique  devra être caractérisée par l’adaptation à l’universalisation de  l’économie  de marché, tenant compte des spécificités sociales,  où la dominance est le consommateur et l’arbitre, les marchés financiers. Le  véritable  patriotisme à ne pas confondre avec le nationalisme chauviniste étroit, source d’intolérance,  se mesurera par la capacité des Algériens d’améliorer leur niveau de vie grâce à leur contribution à la  valeur ajoutée locale et mondiale. Septièmement , soutenir le développement  par une administration centrale et locale rénovée, ( e-administration) et une lutte contre la bureaucratisation centrale et locale par une rationalisation des choix budgétaires tant des entreprises (réévaluation permanente, surcouts)  notamment l’administration et les services collectifs dont les modes de gestion datent  encore du début des années 1970 et établir un tableau de la  valeur relié aux réseaux internationaux pour lutter contre les surfacturations .Donc, muter progressivement les services collectifs, qui  deviennent de plus en plus créateur de valeur ajoutée  (éducation, santé, télécommunication,  transport, infrastructure) en introduisant les paramètres marchands pour tester de leur efficacité, tout en  encourageant la mixité pour améliorer les prestations fournies aux consommateurs. Huitièmement, sous réserve d’objectifs socio-économiques précis datés dans le temps,  une réelle décentralisation autour de pôles régionaux, devant revoir le fonctionnement des wilayas et des APC mutant les  collectivités locales providences en collectivités locales managers créateur de richesses  et citoyenne afin de rapprocher  l’Etat du citoyen à travers une véritable décentralisation. Neuvièmement, une nouvelle organisation institutionnelle gouvernementale par  la création de grands Ministères surtout ceux  de l’économie et de l’éducation, avec des Secrétaires d’Etat techniques et ce afin d’éviter les télescopages et dynamiser les secteurs santé, travaux publics-transport,  énergie, agriculture/eau, tourisme, nouvelles technologues où l’Algérie peut avoir des  avantages comparatifs. Dixièmement, revoir  les politiques industrielles globales, dépassées et d’imaginer une nouvelle politique  non de l’industrie globale, mais  de l’entreprise  non calquée sur les anciennes organisations hiérarchiques bureaucratiques mais  sur la souplesse des organisations basées sur la décentralisation des décisions économiques, la gestion  prévisionnelle des compétences, le travail en groupes, tenant compte des nouvelles technologies. Onzièmement, réformer le  système financier dont  les banques, (cœur des réformes) et la dynamisation de la bourse des valeurs,  dynamiser d’une manière cohérente, le partenariat public/privé, les ouvertures de capital  et la privatisation en évitant le bradage du patrimoine national. Douzièmement, définir  une nouvelle politique de l’emploi fonction du développement des entreprises créateur de richesses, si l’on, veut éviter l’implosion des caisses  de retraite, dont le fonctionnement doit être revu,  devant lever touts les  contraintes d’environnement- bureaucratie, système financier, système socio-éducatif non adapté, le foncier,  ( ne créant pas  d’emplois par  décrets,  renvoyant à une nouvelle politique de formation adaptée aux nouvelles technologies, conciliant flexibilité et  sécurité, devant faire un bilan sans complaisance de tous organismes  chargé de l’emploi et devant les regrouper en un centre unique pour plus de cohérence. Treizièmement, réduire les inégalités sociales par une nouvelle politique des subventions ciblées intra socio professionnelle et intra-régionale   et  revoir le système fiscal par la combinaison de l’équité verticale  et une lutte contre la corruption à ne pas confondre avec acte de gestion pour ne pas pénaliser les managers  et les initiatives créatrices. Quatorzièmement, ne jamais oublier la diaspora qui à l’instar d’autres pays peut permettre de contribuer au développement national

6.-Quelle conclusion  ?

Du fait du manque de vision  stratégique, les  principales mesures, la règle des 49/51% instaurée en 2009, le passage du Remdoc au Credoc,  les licences d’importation, n’ont pas permis de faire baisser sensiblement la facture d’importation de biens et services. L’amélioration  du solde de la balance commerciale entre 2010/2018  a été  fonction  essentiellement des recettes de Sonatrach à plus de 98%. L’Algérie souffre actuellement d’une  crise de gouvernance et non d'une crise financière. Mais cette crise de gouvernance risque de se transformer  dans trois  années  en crise financière, économique et politique avec l’épuisement des réserves de change. Avec  grande rigueur budgétaire, une meilleure gouvernance, un changement de cap de la politique économique actuelle, avec un baril entre 60/70 dollars, l’Algérie peut sens sortir, possédant   des atouts avec un  endettement extérieur faible.  Le défi de l’Algérie 2019/2020/2030 est de soit   réussir les réformes qui seront douloureuses à court terme mais porteuses d’espoir à moyen et long terme pour les générations présentes et futures, ou rester   en statut quo en  retardant  les  réformes  structurelles ce qui  conduira inéluctablement à la  régression économique et sociale , la cessation de paiement horizon 2022  avec les risques  de tensions sociales et la déstabilisation de la  région méditerranéenne  et africaine  avec le risque des interférences étrangère, du fait que l’Algérie est  un enjeu géostratégique. Aussi,  l’Algérie  a besoin d’une nouvelle stratégie, loin des slogans creux populistes,  s’adaptant au nouveau monde , de la CONFIANCE pour sécuriser son  avenir,  de s’éloigner  des aléas de la mentalité rentière,  de réhabiliter le travail et l’intelligence , de rassembler tous ses enfants  et   toutes  les forces  politiques, économiques et sociales, évitant la division sur des sujets secondaires passant par la .refondation de l’Etat et la moralisation de la société algérienne renvoyant à l’actualité des analyses ibn khaldoudiennes de décadence de toute société anémique : méditons les expériences du syndrome hollandais (corrélation entre l’aisance financière et la corruption généralisée) ,  la Roumanie communiste qui avait une dette extérieure zéro mais une économie en ruine et une misère croissante et récemment la semi faillite du Venezuela première réservoir pétrolière  mondiale.  Les différentes composantes de notre société, doivent concourir ensemble à  la paix,  à  la sécurité  et à  la stabilité condition de profondes réformes permettant un développement durable au profit de tous les Algériennes et Algériens.. L’Algérie qui traverse une phase cruciale de son histoire a besoin qu’un regard critique et juste soit posé sur sa situation sur ce qui a déjà été accompli et sur ce qu’il s’agit d’accomplir encore au profit exclusif d’une patrie qui a besoin de se retrouver et de réunir tous ses enfants autour d’une même ambition et d’une même espérance : un développement harmonieux conciliant efficacité économique et une profonde justice sociale. Pour terminer reconnaissons que deux institutions garantissent la sécurité nationale, l’ANP auquel il faut rendre hommage pour ses efforts de stabilisation du pays, qui réalise la symbiose avec les aspirations profondes de son et notamment de sa jeunesse, peuple ,  et Sonatrach qui assurent  directement et indirectement 98% des ressources en devis du pays, rendant urgent une aute vision pour une économie diversifiée dans le cadre des valeurs internationales , étant à l’ère de la mondialisation et de profondes reconfigurations géostratégiques, sécuritaires, sociales ,  économiques  et culturelles horion 2025/2030, nécessitant des stratégies d’adaptation.. Aussi, face aux événements actuels, où partis du pouvoir  et partis de l’opposition avec leurs organisations satellitaires ont été hors circuit, face à une jeunesse dynamique et responsable ( voir nos contribution à l’American Herald Tribune du 11 août 2018 « Dr Abderrahmane Mebtoul  « Algeria Still Faces Significant Challenges »  (USA) et AfricaPresse- –urgence de profondes réformes structurelles loin des aléas de la  rente Paris France Africa-presse du 05 mars 2019 et www.algerie1.com ) qui a montré sa maturité  et à nos forces de sécurit » qu ont su gérer ces évènements avec une grande responsabilité, , il ne faut pas oublier l’Economique où avec la tendance actuelle de statut quo  , il y a risque d’une dégradation rapide de la situation économique et par voie de conséquence sociale  , l’épuisement des réserves de change horizon 2022 avec des incidences dramatiques  sur le plan  économiques, sociales et géostratégiques, d’où l’importance de trouver rapidement des solutions.  Car l’Algérie recèle d'importantes potentialités de sortie de crise à la fois pour sa prospérité interne, passant par  de profondes réformes politiques et économiques  qui ne peuvent être réalisées que par les Algériens eux-mêmes,  souvent différées et comme facteur de stabilisation de la région méditerranéenne et africaine. Je vous remercie de votre aimable attention et que vive l’Algérie éternelle.  [email protected]

Références Pr Abderrahmane Mebtoul

Pr Abderrahmane MEBTOUL  ancien émigré ayant effectué des études primaires, secondaires, une fraction du supérieur à Lille ( France) est Docteur d’Etat  en  Sciences Economiques (1974-  mention très bien et félicitation du jury à 26 ans ) diplômé  d’expertise comptable de l’Institut supérieur de Gestion de Lille , membre de plusieurs organisations internationales Europe -USA, auteur  de  20 ouvrages  et de  plus de 700 conférences nationales et internationales, est professeur des Universités et   Expert International

Références sommaires

-Pour le cahier des réformes politiques et économiques de l’Algérie sous le titre Démocratie et Economie de Marché voir programme de l’Association Algérienne de Développement de l’Econome de Marché ADEM diffusé au niveau national et international fin 1992 dont le professeur Abderrahmane Mebtoul  fut le président de 1992 à 2016 -Sous la direction du Pr Abderrahmane Mebtoul : bilan du processus d’industrialisation 1965/1978 Ministère Industrie- Energie assisté de 15 experts –Alger MEM 1978 - 6 volumes 680 pages-  audit sous la direction du Pr Abderrahmane Mebtoul pour le comité central du FLN 1980 8 volumes 920 pages  « réformes et place du secteur privé au sein de l’économie nationale 1980- -Contribution international- Bruxelles/LondresEconomic DevelopmentInternational ConferenceMENANorth AfricaPopulation Migration   -  Summit of the western Mediterranean countries- Stability at the regional level and intensification of all partnership, for a lake of peace and shared prosperity. by Dr A. Mebtoul | Dec 31, 2018  - Intervention A l’American Herald tribune 11 aout 2018 (question sur la stratégie énergétique de l’Algérie) «  Dr. Abderrahmane Mebtoul: “Algeria Still Faces Significant Challenges » - pour lire l’original en, anglais ( 13 pages) site -https://ahtribune.com/interview/2424-abderrahmane-mebtoul.html – contribution -Interviews à l’American Herald Tribune 28 décembre 2016 (58 pages)  et au quotidien financier français la Tribune.fr mars 2017  « toute déstabilisation de l’Algérie aurait un impact sur l’espace méditerranéen et africain »-  - Contribution internationale Londres/Bruxelles Site Mena Forum « Algeria, in an unfinished transition period Challenges of 2018, 2020 & 2030 Algeria: Reform » by Dr A. Mebtoul | Aug 5, 2018  - Ouvrage collectif sous  la direction du professeur Abderrahmane MEBTOUL «  Les enjeux de l’Algérie : réformes et démocratie »  2 volumes Casbah Edition Alger- 2005 (520 pages) -Conférence du professeur Abderrahmane Mebtoul le 26 novembre 2014 au Club des Pins Palais des Nations Alger –en présence du premier ministre, de la majorité des membres du gouvernement et des cadres de la Nation- qui faisait suite  au débat que j’ai  tenu à Radio France Internationale RFI Paris le 12 novembre 2014, avec le Pr Antoine Halff  ex économiste en chef du gouverne ment  Barak Obama  et directeur de la prospective à l’AIE , sur « les perspectives de la chute du cous des hydrocarbures et leurs impacts  sur l’économie algérienne »  -Ouvrage collectif « Les enjeux géostratégiques de l’intégration du grand Maghreb » Edition Harmattan Paris/ France – 2015 sous la direction d’Abderrahmane Mebtoul et de Camille  Sari deux ouvrages (1050 pages)  Le premier ouvrage collectif s’intitule,  « quelle gouvernance  et quelles institutions au Maghreb face aux enjeux géostratégiques ».  Le second ouvrage collectif traite  « de l’intégration économique maghrébine, un destin obligé.

-Contribution Institut Français des Relations Internationales – IFRI- « La coopération Europe/Maghreb face aux enjeux géostratégiques 55 pages 04 avril  2011 »  et  du même auteur «   la problématique de la sphère informelle au Maghreb (IFRI 28 pages 03 décembre 2013).   L’Afrique, le Maghreb face aux enjeux des   flux migratoires » site Afrik Press Paris France deux parties 24/27 juin 2018 .-La stratégie énergétique  de l’Algérie   1er Congrès sur la sécurité énergétique, alimentaire et de l’eau 01 avril 2018  CIC  Alger - Face aux nouvelles mutations énergétiques mondiales :pour un nouveau mangement stratégique le 19 avril 2018   des 11è-me journées du JST   de Sonatrach  Oran du 16 au 19 avril  2018 -« l’Algérie face aux trafics et au terrorisme   au niveau de la  région sahélienne »-  Ministère de la défense nationale -Institut  de Documentation, d’Evaluation et  de  Prospective trafic des frontières et la sécurité au Sahel .  -Intervention du professeur Abderrahmane Mebtoul à l’invitation de « l’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA) » constituée d’importants acteurs africains et non africains)), qui a organisé une grande rencontre internationale entre le 26/30 janvier 2014 sur le thème « l’Afrique doit réinventer son économie », « face aux enjeux géostratégiques, le développement et la sécurité de l’Afrique doivent se fonder sur l’Etat de Droit et la bonne gouvernance ».

-Intervention du Professeur Abderrahmane Mebtoul invité d’honneur du Professeur Jean-Pierre Chevènement, président de l’Association Algérie-France et de la fondation Res Publica qui a organisé une rencontre avec d’importantes personnalités des deux rives de la Méditerranée en partenariat avec l‘Union européenne le 17 février 2014 à Paris sur le thème : « le Maghreb et l’Afrique face aux enjeux géostratégiques mondiales » - Conférence du même auteur sur les réformes politiques et économiques au Caire en 1999 revue Euro Money , du même auteur l’article publié dans le « Washington Times », USA, juin 1999, et la revue internationale « Gaz d’aujourd’hui », novembre décembre 2002, Paris/France - Conférences sur le même thème du Docteur A. Mebtoul à l’Académie militaire Inter- Armes de Cherchell- l’Université de Constantine, à l’Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou et à l’Université d’été de Hassi Messaoud entre 1999/2002 sur « Enjeux des acteurs et problématique des réformes et la Démocratie en Algérie face au processus de la mondialisation » ronéotypés dans l’ouvrage du même titre de l’auteur à l’office des publications universitaires – OPU- Alger (2 tomes 540 pages 2002)

Sur les mutations géostratégiques  militaires, politiques sociales et économiques- voir la  Revue  IEMed 2017 -Barcelone -Espagne  , un important collectif  analysant  la sécurité, le politique, l’économique, le social et le culturel  de la région méditerranéenne  auquel a contribué  le professeur  Abderrahmane Mebtoul  sur le thème « impact de la baisse du cours des hydrocarbures sur les équilibres macro-financiers et macro-sociaux  de l’économie algérienne : urgence  d’une nouvelle politique économique » , vient  de paraitre   sous la direction du professeur Senen Florensa, ancien diplomate et  ministre espagnol,  Président de  l’ Annuaire  IEMed  (516 pages), préfacé  par Johannes Hahn Commissaire  européen  à la politique de voisinage   aux négociations  d’élargissement.    Ont contribué 51 personnalités  internationales  (ministres-  diplomates- politiques, militaires, économistes , sociologues, historiens-écrivains )    des deux rives  de la Méditerranée  en huit  chapitres interdépendants :   1.-le conflit arabo-israélien revisité -2.-les défis à venir de l’union européenne -3.--l’avenir de l’Islam 4.-(Dé) Radicalisation  et sécurité et leurs effets - sur al région méditerranéenne  - 5.-Bilan  et partenariat des pays  -les pays méditerranéens / union  européenne -Balkans occidentaux  -Maghreb -Moyen Orient et Turquie -Les autres acteurs 6.-secteurs stratégiques (sécurité et politique) -7.-Economie et territoire - 8.--Société et culture  -Contribution sur ce sujet paru au site international Africa-Presse Paris France -Pr A. MEBTOUL (1/3) : -« Le développement de Algérie implique la réforme du système politique »  8 août 2018 - Pr A. MEBTOUL (2/3) :« Il est urgent d’adapter nos partis politiques algériens, pour la majorité liés à des intérêts de rente » 9 août 2018 Pr A. MEBTOUL (3/3) : « Pas de développement pour l’Algérie sans vision stratégique d’une économie hors hydrocarbures » 10 août 2018  Pr A. MEBTOUL : « Les cris de la jeunesse d’Algérie pour un profond changement doivent être entendus »  5 mars 2019 - Débat a eu  lieu sur les manifestations en Algérie et les sorties de crise  le 09/03/2019 à 13h sur la radio chaine 3 avec le Pr Abderrahmane

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NB-Deux  conférences données  par le professeur Abderrahmane Mebtoul, à Alger , l’une à l’ Ecole Supérieure de Guerre –Ministère de la défense nationale devant  des officiers supérieurs, le 19 mars 2019  de 14h à 16h30, la seconde   à l’invitation de l’Ambassade US devant les attachés économiques des ambassades accrédités à Alger le 19 mars 2019 de 18h à 19h30, où un large débat a eu lieu  sur le bilan et perspectives de l’économie algérienne 2019/2025/2030



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