Décidément, le commissaire Africain Smail Chergui persiste dans la médiocrité et s’illustre encore une fois dans une sortie médiatique hasardeuse, en faisant appel maladroitement dans une interview accordée aujourd’hui à un quotidien en langue nationale, à des stéréotypes éculés, oubliant que le Sahel s’est ‘’somalisé’’ depuis longtemps.

Plus globalement, ceux qui ont le sens des choses soulignent que dans cet entretien le commissaire africain manquait de profondeur, d’épaisseur et de finesse d’esprit.

En effet, il pouvait, aisément, faire référence dans les thèmes choisis, à ceux qui maitrisent cet espace , à l’instar du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et du vice-ministre de la Défense nationale, le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah. Mais, l'archétype de cette errance intellectuelle, voulait, pour les besoins du marketing de son image, s’approprier un espace dont les contours le dépassent.

Pour sa gouverne, la diplomatie algérienne n'a ménagé aucun effort pour alerter, sur le Mali, la Libye et bien d’autres régions, des graves conséquences que celles-ci auraient sur la paix et la sécurité.  Aussi, ‘’les craintes se sont hélas depuis longtemps  confirmées et bien au-delà de ce que nous pouvions imaginer’’, souligne un expert, qui est resté pantois par la teneur tout juste limite contenue dans l’entretien en question.