Algérie 1

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Le commandant Azzedine, honneur impérissable de l'Algérie

25-04-2018 15:06  Contribution

 Par Malik Moutak

S’il existe une seule conscience intellectuelle, dans ce pays béni par la nature et la culture depuis la nuit des temps, qu’elle se lève pour dire fermement : Ne touchez pas au Comandant Azzedine, impérissable honneur de cette terre algérienne hantée, pendant ses traversées des ténèbres, par ses démons endémiques. Qu’ils se regardent dans leur miroir maculé de mille malversations les affairistes dépravateurs, les procéduriers manipulateurs, les justiciers persécuteurs, l’histoire les précipitera sans rémission dans leurs propres noirceurs, quand l’inaltérable exemplarité des valeureux guidera comme étoile du berger les générations futures.

Qu’ils moisissent les agioteurs dans leurs souillures, les fricoteurs dans leurs luxures, les bonimenteurs dans leurs vermoulures, la mémoire collective ne se dissout pas dans les machinations pénales. L’intrépide combattant de la première heure ne s’est-il pas délesté des clefs du pouvoir après son éclatante victoire ? Ne s’est-il pas détourné avec panache des sirènes de la gloire ? N’a-t-il pas repris les armes, sa vie durant, contre les vermines vengeresses et les ignorances traîtresses ? N’est-il pas infatigablement, inlassablement, sur tous les terrains pour secourir les pauvretés pressurées, les expressions censurées, les libertés fissurées ?

 Comment ne pas penser au procès de Socrate, le sceptre autoritaire n’ayant comme argumentaire que le glaive et les méchants drilles, les accusateurs téléguidés défilant en escadrille, les procureurs excités comme bêtes à cornes par rouge banderille. Une plainte lacunaire sur une mésaventure ordinaire justifie-t-elle qu’un mythique révolutionnaire soit jeté en pâture aux mercenaires ? L’imagination vipérine rivalise d’impudence dans les manœuvres luciférines. Quand il s’agit d’étrangler la résistance incorruptible, tous les moyens deviennent prescriptibles. 

La technique éprouvée des falsificateurs, façonneurs de perverses bontés, piégeurs des bonnes volontés, n’est-elle pas d’incriminer leurs proies de leurs méfaits ? Les vénalités obscurantistes occultent délibérément la légende vivante faute de la ligoter dans leurs avilissantes grilles. Leur concupiscence imbécile voudrait transformer le fauve indocile en bouc émissaire facile. Les délateurs ont beau se donner, à grands frais, des airs d’honnêtes employeurs, leurs portraits trahissent leur regard de fossoyeurs. Ces indignes pourfendeurs de la dignité se blasonnent d’avance de l’opprobre osé. Les voilà par ailleurs empêtrés dans la mauvaise comédie de l’arroseur arrosé.

  Toutes les actions, déclarations, protestations du Commandant Azzedine s’inspirent de son indéfectible fidélité aux idéaux fondateurs de la révolution algérienne, la libération totale de tous les jougs oppresseurs, le respect des libertés fondamentales contre les arbitraires compresseurs et les déroutements pervertisseurs. Ses diffamateurs ne lui pardonnent pas d’être la sentinelle vigilante, la chandelle brûlante, la gorge hurlante des âmes mutinées, des aspirations piétinées, des espérances guillotinées.

S’écume bien commun dans les carambouilles cyniques. Se traînent probités devant les sinistres tuniques. Se brouillent cartes dans les audiences iniques. S’institutionnalise en gouvernance l’hécatombe. Rodent partout cerbères aux abois. Les fantômes de loups se traquent dans les bois. Les crimes inavoués dans désinformation méthodique se plombent. Se ciblent en victimes expiatoires les derniers héros et les fragiles colombes. Les compagnons disparus se retournent dans leur tombe. Réveillez-vous rédacteurs de la déclaration du 1er Novembre 1954, votre foi se désagrège dans l’incertitude, votre credo s’abroge dans la servitude, votre rêve sombre dans la turpitude !



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