Larbi Ounoughi a véritablement donné un coup de pied dans la fourmillière, dans son entretien accordé jeudi aux deux grands quotidiens El Watan et ElKhabar dans lesquels, beaucoup de chiffres à l’appui, il a décrit lasituation de l’ANEP "niche de la corruption".
Cet entretien-vérité vaut à la fois par ce qui est dit, notamment la farandole des chiffres de milliers de milliards de centimes qui donnent le tournis au lecteur, mais aussi par ce quin’est pas dit. On sent en effet que le PDG de l’ANEP a parlé, le pied sur lapédale de frein.
On se demande pourquoi, il a cité certains directeursde journaux qui ont bénéficié de la générosité de l’ANEP et pas d’autres quisont pourtant connus comme des loups blancs dans la corporation, réduisant même drastiquement les salaires de leurs journalistes.
S’agissant des ministres de la Co m’, DjamelKaouane, à notre avis, il n’est ni plusni moins responsable que ses prédécesseurs, comme Hamid Grine, par exemple. Il n’a fait que perpétuer un mode de gouvernance,en tirant peut être, lui aussi son épingledu jeu. Hamid Grine, pas que ! D'autres ministres de la communication ont prit part au festin de l'argent public.
Tous ceux qui ont mis en scène cette monumentale gabegie et quien ont profité doivent être démasqués pour que l’opinion publique ne puisse avoir desdoutes sur la démarche de nettoyage de "la pompe à fric" qu’est l’ANEP.
Il s'agit également de s'interroger sur le financement et les pages de pub des journaux publics qui n'ont de "lecteurs" que les institutions étatiques et les compagnies de transport en particulier Air Algérie, obligés de les acheter. Il s'agit de savoir combien coûtent aux contribuables ces journaux d'aucune influence.