L'Assemblée populaire nationale (APN) a été destinataire de la part de la justice d'une demande de levée de l'immunité parlementaire concernant les députés et néanmoins anciens ministres des travaux publics Abdelkader Ouali et Boudjemaâ Talai.
Cette levée de leur immunité parlementaire est devenue nécessaire après que leurs noms soient apparus dans l'enquête qui a concerné Ali Haddad sur des affaires de corruption, de dilapidation de l’argent public et de détournement de biens publics.
Il faut rappeler pour la petite histoire que Abdelkader Ouali s'est toujours vanté de la proximité qu'il avait avec Haddad qu'il qualifie de "grand frère" d'autant que leur relation remonte à bien loin au moment où l'ex ministre était wali de Tizi Ouzou entre 1999 et 2001 et que le patron de l'ETRHB venait de débuter dans les affaires.
Cette relation a perduré du temps où Ouali était secrétaire général du ministère de l'intérieur avant qu'elle ne prenne son envol lorsque ce dernier est devenu ministre des ressources en eau puis ministre des travaux publics deux domaines de prédilection de Ali Haddad.