Des sources proches des milieux qui enquêtent sur les biens mal acquis des hobereau civils et militaires, qui ont rivalisé, eux et leurs familles, de voracité dans l’exercice de la prédation et de l’accaparement des biens matériels au détriment de l’Etat et de la communauté nationale, ont  signalé la propension qu’ont actuellement ces derniers à organiser l’expatriation de leur argent sale vers des banques  de pays lointains connues pour être peu regardantes sur l’origine des capitaux. 

Sans nous donner de noms, ces sources ont confié que ces prédateurs sont actuellement en train de convertir à toute vitesse leurs dinars en devises et de les faire acheminer vers des banques latino-américaines disposées à accueillir et blanchir les fruits de la corruption.

Les importantes sommes d’argent sale accumulées se mesurent, chez nous, selon la hauteur de la place occupée dans la hiérarchie de l’Etat par nos responsables corrompus devenus plus nombreux, ces derniers temps, et plus féroces dans la course à la rapine, au racket et au détournement de l’argent public.