L'Algérienne des eaux (ADE) vit des moments difficiles et risque de disparaitre faute de recouvrer ses créances impayées qu'elle détient sur ses clients de l'administration et des ménages. Ces créances sont estimées à 45,5 milliards de dinars. 33,5 milliards auprès des ménages et 12 milliards auprès de l'administration.
Sans ce recouvrement, l'ADE aura en 2017 un déficit abyssal de 20 milliards de dinars. La situation est d'autant plus problématique que le chiffre d'affaires de la société est de 26 milliards alors que les charges sont de... 44 milliards de dinars.
Cette situation a entrainé de graves difficultés dans certaines unités régionales qui n'arrivent plus à payer
leur salariés.