En cette période où dominent les réseaux sociaux et l'information en temps réel, nos responsables doivent avoir une communication transparente, pour la crédibilité du pays, surtout sur un dossier sensible qui engage la sécurité nationale, les hydrocarbures, procurant 98% des recettes en devises au pays. Selon la majorité des experts internationaux en énergie une OPEP /GAZ n'est pas pour demain du fait de la segmentation du marché -gaz et de la prépondérance des canalisations avec un objectif régional . L'objet de cette présente contribution, par un discours de vérité, analyse les impacts des mutations gazières mondiales sur l’Algérie où la concurrence est acerbe et le prix de cession du gaz a connu une baisse de plus de 75% en 10 ans et procurant 33% des recettes de Sonatrach.
1.-Les pays de la méditerranée sont tous confrontés au problème de la sécurité énergétique. Il s’agit avant tout de renforcer la coopération notamment dans le domaine énergétique, étant un élément fondamental de l'activité économique, un facteur de sécurité humaine, pouvant représenter un lien très fort entre le nord et le sud de la Méditerranée. Comme le note justement mon ami, le professeur Jean Louis Guigou, Délégué de l’IPIMED, il faut faire comprendre que, dans l'intérêt tant des américains que des Européens et de toutes les populations sud méditerranéennes, les frontières du marché commun de demain, les frontières de Schengen de demain, les frontières de la protection sociale de demain, les frontières des exigences environnementales de demain, doivent être au sud du Maroc, au sud de la Tunisie et de l'Algérie, et à l'Est du Liban, de la Syrie, de la Jordanie et de la Turquie passant par une paix durable au Moyen Orient les populations juives et arabes ayant une histoire millénaire de cohabitation pacifique. La situation géographique de l’Europe et la Méditerranée, est un couloir de transit important pour les marchés mondiaux de l'énergie et important carrefour pour les marchés énergétiques mondiaux. L’énergie apparaît donc aujourd’hui comme un puissant facteur de coopération et d’intégration entre les deux rives de la Méditerranée. Le climat et l’énergie peuvent donc fournir le lien structurant qui permettra non seulement de concrétiser l’orgueil culturel méditerranéen dans la conception et la réalisation d’une suite de projets concrets, mais aussi de préparer l’élaboration d’un concept stratégique euro-africain. Mon ami ,le polytechnicien Jean Pierre Hauet de KP Intelligence ( France) note avec justesse que « les marchés de la filière énergie - situation et perspectives que c’est que depuis à peine 10 ans, la scène énergétique s’anime à nouveau en Méditerranée avec au moins trois grands champs de manœuvre dont il est intéressant d’essayer de comprendre les tenants et d’anticiper les aboutissants. Il y aurait trois théâtres d’opérations. Le premier théâtre est celui des énergies renouvelables (éolien, solaire à concentration, photovoltaïque) qui s’est caractérisé par le lancement de grandes initiatives fondées sur l’idée que le progrès technique dans les lignes de transport à courant continu permettrait de tirer parti de la complémentarité entre les besoins en électricité des pays du Nord et les disponibilités en espace et en soleil des pays du Sud. On parlait alors de 400 M€ d’investissements et de la satisfaction de 15 % des besoins européens en électricité. Aujourd’hui le projet Desertec est plutôt en berne, du fait notamment du retrait de grands acteurs industriels, Siemens et Bosch, et du désaccord consommé entre la fondation Desertec et son bras armé industriel la Desertec Industrial Initiatitive (Dii). La Dii poursuit ses ambitions d’intégration des réseaux européens, nord-africains et moyen-orientaux, cependant que la Fondation Desertec semble à présent privilégier les initiatives bilatérales au Cameroun, au Sénégal et en Arabie Saoudite. Le deuxième théâtre d’opérations est plus récent : il a trait à la découverte à partir de 2009, de ressources pétrolières et gazières en off shore profond, dans le bassin levantin en Méditerranée Est. Israël est le premier à avoir fait état de découvertes importantes sur les gisements de Dalit, Tamar et plus récemment de Léviathan. Ce dernier gisement, localisé sous la couche de sels messinienne, semble très important. Des forages sont en cours afin d’aller explorer les couches encore plus profondes qui pourraient contenir du pétrole. Chypre et la Grèce ont également trouvé des réserves apparemment considérables de gaz, toujours dans le même thème géologique qui était resté largement inexploré jusqu’à présent. Toujours selon l’auteur, Chypre, la Grèce et Israël ont reconnu leurs zones économiques exclusives en Méditerranée et le 8 août 2013 ont signé un mémorandum sur l’énergie qualifié d’historique, incluant notamment la construction d’une usine de GNL à Limassol et réalisation d’un câble de 2 000 MW entre Chypre et Israël. Le troisième théâtre d’opérations a trait à la prospection et à la mise en valeur éventuelle des gaz de schiste dont le premier producteur sont les Etats Unis d’Amérique qui ont réussi à réduire depuis quelques années les couts d’environ 50% les grands gisements sont rentables à un cours variant entre 35//40 dollars et les marginaux, un cours de 50/60 dollars.
2.-En 2018, selon l’AIE nous avons la répartition suivante 33,1 % de pétrole, 27,0 % de charbon, 24,2 % de gaz naturel, 4,3 % de nucléaire et 11,5 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 6,5 %, éolien 2,2 %, biomasse et géothermie 1,0 %, solaire 1,1 %, agro-carburants 0,7 %). Concernant le, gaz naturel se trouve sous la surface de la Terre et se compose principalement de méthane et d’autres hydrocarbures. Il est principalement utilisé pour la production d’électricité, le chauffage et comme gaz de cuisson. Le gaz peut également être utilisé pour la climatisation, l’éclairage et comme carburant de remplacement pour les véhicules. . Le gaz naturel est considéré comme l’un des combustibles fossiles les plus propres car il émet moins de carbone (environ 50 % de moins que le charbon) et d’autres polluants comme les oxydes de soufre et d’azote. Nous avons deux types de gaz naturel sur le marché à savoir le gaz naturel et le gaz naturel liquéfié. Le gaz naturel est issu des combustibles fossiles et est composé de matières organiques en décomposition qui sont rejetées dans le sol depuis plusieurs centaines de millions d’années et est acheminé à travers les canalisations. Nous avons le gaz naturel liquéfié quant à lui est un gaz naturel qui a été changé à l’état liquide de manière à le transporter et le stocker plus facilement. En effet, les gisements de gaz naturel étant souvent éloignés d’une grande partie des consommateurs de cette énergie, son transport à l’état gazeux est risqué et coûte cher. Aussi et en le refroidissant, il est possible de le transformer en gaz naturel liquide, Il existe deux marchés principaux sur lesquels s’échange le gaz naturel mondial. Le plus important est le NYMEX ou New-York Mercantile Exchange situé aux Etats-Unis, et le second, le NBP ou National Balancing Point de lIPE ou International Petroleum Exchange situé à Londres. Il existe d’autres marchés plus petits comme le TTF des Pays-Bas ou celui de Zeebruge en Belgique. Entre 2018/2019 ,avant l’épidémie du coronavirus , selon Cedigaz, la demande a augmenté renforçant sa place dans le mix énergétique. En 2018, les flux internationaux de GNL ont représenté un volume estimé provisoirement à 311 Mt, selon Cedigaz, en hausse de 8,5 % par rapport à 2017. Le GNL représente aujourd’hui un tiers des échanges gaziers, la croissance des importations de GNL a été concentrée en Asie du nord-est (Chine et Corée du Sud), où le gaz joue un rôle accru pour la production d’électricité et le chauffage. La Chine contribue le plus fortement à la croissance de la demande de GNL mondiale, avec plus de 60 % de l’augmentation totale des échanges. Les réserves mondiales prouvées sur un total de 197.394 milliards de mètres cubes gazeux( données de 2018/2019) nous avons par ordre décroissant : Russie 47.800 milliards de mètres cubes, Iran 33.500, Qatar 24.300, USA 8.714 , Arabie saoudite 8.602, Turkménistan 6061, Venezuela 5702, Nigeria 5.284, Chine 5.194 et pour l’Algérie entre 2500 et 3000 selon la déclaration de l’actuel ministre de l’Energie avant sa nomination et le communiqué du conseil des ministres de 2014, les données de 4500 étant celles de BP des années 2000. Les 10 principaux pays producteurs de gaz naturel par ordre décroissant sont. la Russie qui représente à elle seule 20 % de la production mondiale de gaz naturel et est également le plus gros exportateur, au deuxième rang avec la révolution du gaz de schiste étant devenu exportateur en Europe, les États-Unis d'Amérique, puis vient le Canada ( troisième position) le Qatar quatrième position, l’Iran ayant été déclassé suite aux sanctions américaines, suivi de la Norvège, la Chine, l’Arabie Saoudite, et l’Algérie qui voient en neuvième position. Ces données doivent être interprétées avec précaution car on peut découvrir des milliers de gisements, mais non rentables selon les normes financières fonction des coûts d’exploitation et de l’évolution du prix international lui-même fonction de la demande et de la concurrence des énergies substituables Quant à certains experts qui parlent d’un marché OPEP gaz à l’image de l’OPEP pétrole, il y a lieu de souligner que le marché du gaz n’est pas en en ce mois d’aout 2020, un marché mondial mais un marché segmenté par zones géographiques alors que le marché pétrolier est homogène, du fait de la prépondérance des canalisations, étant impossible qu’il réponde aux mêmes critères, la solution étant une coopération au sein du FPEG qui est constitué de 11 pays membres (5 en Afrique (Algérie, Égypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigéria) -2 au Moyen-Orient (Iran, Qatar) ;-3 en Amérique du Sud (Bolivie, Trinité-et-Tobago, Venezuela) et la Russie, 9 pays non-membres ayant un statut d’observateur : l'Angola, l'Azerbaïdjan, les Émirats arabes unis, l’Irak, le Kazakhstan, la Malaisie, la Norvège, Oman et le Pérou, les États-Unis, un des premier producteur mondial de gaz, ne font en revanche pas partie du FPEG. Pour arriver un jour à un marché du gaz qui réponde aux normes boursières du pétrole (cotation journalière) , il faudrait que la part du GNL passe de 30% à plus de 80%. D’ici là, car les investissements sont très lourds, tout dépendra de l’évolution entre 2020/ 2030/2040, de la demande en GNL qui sera fonction du nouveau modèle consommation énergétique mondial qui s’oriente vers la transition numérique et énergétique avec un accroissement de la part du renouvelable, de l’efficacité énergétique et entre 2030/2040 de l'hydrogène déclasserera une grande part de l’énergie transitionnelle.
3.-Qu’en est il pour l’Algérie dont la production physique a chuté depuis 2008 et qui peine à exporter 50 milliards de mètres cubes gazeux avec une concurrence acerbe, les exportations d’après les statistiques internationales, ayant chuté en 2019 de près de 25% vers l’Europe, (pour 2020 avec la crise la baisse sera plus importante) en n’oubliant pas qu’avec les subventions et la forte demande, la consommation intérieure horizon 2030 risque de dépasser les exportations actuelles. La structure entre les exportations du gaz naturel à travers les deux grandes canalisations Medgaz via Espagne capacité , de 8 milliards mètres cubes gazeux et Transmed via Italie entre 35/40 milliards de mètres cubes gazeux, étant actuellement en sous capacité, représente environ 75% du total en direction de son marché principal l’Europe, et le GNL environ 25% qui lui procure plus de flexibilité. Pour le GNL, l’Algérie est fortement concurrencée par le GNL américain, russe, qatarie et récemment par l'Australie qui a dépassé le Qatar pour devenir le premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL), tous ces pays ayant installé de grandes capacités deux à trois fois celle de l’Algérie. La concurrence est acerbe également pour le gaz par canalisation par la Russie le North Stream( 55 milliards de mètres cubes de capacité et le South Stream (capacité de 63 milliards de mètres cubes gazeux) ,sans oublier les importantes découvertes en méditerranée avec la fameuse canalisation Israël/ Europe, opérationnelle en principe vers les années 2023/2025. N’oublions pas également la concurrence africaine dont le Nigeria ( le projet du gazoduc Nigal avec l’Algérie étant au point mort) la Lybie quatre fois les réserves de pétrole de l’Algérie pétrole léger et entre 1500/2000 milliards de mètres cubes gazeux exploitées à peine 5%, porte de l’Europe, pour une population ne dépassant pas 7 millions d’habitants expliquant toutes els convoitises, et le Mozambique , le pays abritant les plus grandes réserves des pays d’Afrique de l'Est, avec près de 5 000 milliards de mètres cubes, sur deux blocs offshore dans la province de Cabo Delgado à l'extrême nord du pays et d’ici une 2025/2030, qui risque de devenir probablement le quatrième exportateur mondial de gaz. Pour pouvoir exporter en Asie, il faudra à Sonatrach de contourner toute la corniche de l’Afrique posant la problématique de la rentabilité, outre les coûts d’exploitation , le cout de transport exorbitant. Il lui sera difficile de concurrencer la Russie avec le gazoduc Sibérie Chine, appelé « Power of Siberia », plus de 2000 km à la frontière chinoise , acheminant chaque année en Chine 38 milliards de mètres cubes de gaz russe horizon 2024/2025, un contrat , estimé à plus de 400 milliards de dollars sur 30 ans, signé par Gazprom et le géant chinois CNPC,. sans compter l'Iran et le Qatar proches de l’Asie. En fin de compte tout dépendra pour que l’Algérie pénètre le marché mondial du coût nécessitant un nouveau management stratégique de Sonatrach dont le compte d’exploitation depuis plusieurs décennies dépend fondamentalement de facteurs externes échappant à sa gestion interne, le vecteur prix international, ce qui a conduit d’ailleurs le président de la république à exigé une audit de cette société en précisant qu’ayant eu à diriger entre 1974/2015 quatre audits sur Sonatrach, assisté d’experts nationaux/internationaux et des cadres dirigeants de Sonatrach il nous été presque impossible de cerner les couts réels par sections du fait de la faiblesse de comptabilités analytiques individualisées , Sonatrach rendant public des comptes consolidés à travers les comptes de transfert, voilant la rentabilité réelle des unités.. Le prix au niveau mondial entre 2007/ et août 2020 a baissé de plus de de 75% , beaucoup plus que le pétrole étant passé de 15/16 dollars pour le GLN à 4/5 dollars et de 9/10 dollars pour le gaz naturel -GN - ayant fluctué entre 2019/2020 pour la même entre 1,7 et 2,5 dollars le MBTU, étant coté le 06 aout 2020 à 2,20 dollars le MBTU sur le marché libre. Mais récemment entre janvier 2020 et août 2020 a largement influé sur le compte d’exploitation de Sonatrach. Par ailleurs, l’on devra tenir compte de la cotation dollar/euro qui s’est dépréciée de plus de 11%, en raison des incertitudes de l'économie américaine et surtout du gonflement du déficit budgétaire le ramenant au prix constant de janvier 2020 à moins de 2 dollars le MBTU rendant non rentable certains gisements marginaux, dont le coût est élevé, par rapport à ses concurrents. Il en est de même du cours du pétrole coté le 08 aout 2020 à 44,89 dollars le Brent où à prix constant de janvier 2020, le cours réel est de 39,95 dollars, le gain nominal étant contrebalancé par une hausse de la facture d'importation libellée en euros.
En résumé, l’énergie, est au cœur de la souveraineté des États et de leurs politiques de sécurité et le monde s’oriente entre 2020/2030, inéluctablement vers un nouveau modèle de consommation fondé sur la transition énergétique. Les dynamiques économiques modifieront les rapports de force à l’échelle mondiale et affecteront également les recompositions politiques à l’intérieur des États comme à l’échelle des espaces régionaux, d’où l ’importance de comprendre les enjeux géostratégiques énergétiques afin de trouver de solutions adéquates, loin des discours irréalistes.-07/08/2020.
ANNEXE
Données source Banque d’Algérie, OPEP et FMI
1.-La structure des exportations d’hydrocarbures 213/2017 a évolué ainsi : – 2013 : 63 326,2 millions de dollars dont la part des associés a été de 5911,1 et en pourcentage du total 9,3%. – 2014 : 58 361,6 dont la part des associés a été de 5255,5 (9,0%) – 2015 : 33 080,7 dont la part des associés de 3722,1 (11,2%) – 2016 : 27 917,5 dont la part des associés de 2913,5 (10,4%) – 2017 : 33 2028 milliards de dollars dont la part des associés 3.215,4 (9,7%). Pour 2018, nous avons ainsi un total en valeur pour Sonatrach de 34,995 milliards de dollars et pour les associés de 3,61 milliards de dollars, soit au total 38,607 milliards de dollars, les associés représentant 9,35%. Ce n’est que le chiffre d’affaires ; pour voir le profit net qui reste à Sonatrach, il faut retirer les bénéfices des associés et les coûts d’exploitation qui sont variables : assez faible pour le pétrole brut et le gaz naturel par canalisation, mais élevé pour le GNL, le condensat, le GPL et les produits raffinés, pouvant tourner en moyenne autour de 30%.
2.-Le pétrole représente, en millions de dollars, entre en 2013/2017 – 2013 : à un cours moyen annuel de 109,5 dollars le baril sur le marché international, 24 328,5 millions de dollars soit 38,4% – 2014 : à cours du baril de 100,2 dollars, 18.343, soit 31,4% – 2015 : pour un baril de 53,1 dollars, 10.037,7 soit 30,3% – 2016 : pour un baril de 45,0 dollars, 8.876,4 soit 31,8% – 2017 : pour un baril de 54,1 dollars, 10.459,9 millions de dollars soit 31,5. Le condensat représente, entre en 2013/2017 représente – 2013 : représente pour un prix unitaire par baril en dollars (PUB) de 99,9 dollars sur le marché international, 4.838,6 millions de dollars soit 7,6% – 2014, pur un PUB de 90,7 dollars, 3886,7 (6,7%) – 2015, pour un PUB 49,7 dollars, 2238,7 (6,8%) – 2016 : pour un PUB de 42,7 dollars, 1889,8 (7,1%) – 2017 pour un PUB de 51,9 dollars, une valeur de 1950,5 millions de dollars (5,9%). Les produits pétroliers raffinés représentent entre 2013/2017 – 2013 pour un PUB de 107,8 dollars sur le marché international, 10.906,3 millions de dollars (17,2%) – 2014 : pur un PUB de 100,0 dollars 13 195,2 (22,6%) – 2015 : pour un PUB de 52,7 dollars, 6789,8 (20,5%) – 2016 : pour un P.UB de 44,2 dollars, 5563,7(19,9%) – 2017 : pour un PUB de 56,8 dollars, 6987,4 millions de dollars (21,0%) Le gaz de pétrole liquéfié (GPL) représente, entre en 2013/2017 – 2013 : pour un PUB de 75,6 dollars sur le marché international, 4389,6 millions de dollars (6,9%) – 2014 : pour un PUB de 68,2 dollars, 5203,4 (8,9%) – 2015 : pour un PUB de 32,7 dollars, 2687,8 (8,1%) – 2016 : pour un PUB 28,0 dollars, 2221,0(8,0%) 2017 : pour un PUB de 39,5 dollars 2977,5 (9,0%).- Le gaz naturel liquéfié (GNL) entre 2013/2017 représente – 2013 : 3041,5 millions de dollars (9,5%) au cours moyen de 11,2 dollars pour un prix moyen sur le marché international (en dollars par million de BTU) – 2014 : cours moyen, 11,1 dollars, 7396,2 millions de dollars (12,7%) – 2015 : pour un cours de 7,6 dollars, 4700,4 (14,2%) – 2016 : cours, 5,3 dollars, 3.101,1 (11,1%) – 2017 : pour un cours moyen de 5,7 dollars, 3571,3 millions de dollars (10,8%).- Le gaz naturel (GN) représente entre 2013/2017 – 2013 pour cours moyen sur le marché international de 10,5 dollars, 12 823,7 millions de dollars (20,3%) – 2014, cours moyen de 10,0 dollars, 10 336,9 (17,7%) – 2015, cours moyen de 6,5 dollars, 6628,3 (20,0%) – 2016, cours moyen de 4,3 dollars, 6665,1 (22,1%) – 2017 cours moyen de 5,1 dollars, 7278,2 millions de dollars (21,9%).
3.-Pour le bilan des exportations d’hydrocarbures de janvier à décembre 2018 de Sonatrach et de ses associés, nous avons la structure suivante : – Sonatrach 9,393 milliards de dollars – Associés 2,637 milliards de dollars-Condensat – Sonatrach valeur 2,107 milliards de dollars – Associés valeur 0,426 milliards de dollars, Produits raffinés : valeur 7,972 milliards de dollars.-GPL – Sonatrach valeur 3,007 milliards de dollars – Associés valeur 0,371 milliard de dollars.- Gaz naturel (volume en milliards de mètres cubes gazeux) – Sonatrach 37,721 valeur 9,123 milliards de dollars – Associés volume, 0,734 – valeur 0,177 milliards de dollars.- GNL – Sonatrach : volume en milliards de mètres cubes gazeux, 20,670, valeur 3,58 milliards de dollars.. Les exportations de GN et de GNL, totalisant en 2018 59,125 milliards de mètres cubes gazeux, ont connu une très légère baisse. Nous avons ainsi un total en valeur pour Sonatrach 34,995 milliards de dollars et pour les associés 3,61 milliards de dollars au total 38,607 milliards de dollars, les associés représentant 9,35%, une stabilisation par rapport aux années passés montant que l’Algérie n’a pas tellement attiré d’investisseurs étrangers.
4.-Selon la loi de finances complémentaire les exportations d'hydrocarbures sont estimées à 17,7 milliards de dollars, contre 34 milliards de dollars en 2019 et 35 milliards de dollars prévus dans l'ancienne loi de finances 2020 . A un cours moyen annuel de 40 dollars le baril et un cours du gaz entre 4/5 dollars le MBTU (moyenne entre le GN e tle GNL) les recettes devraient être entre 20/21milliards de dollars. Le déficit budgétaire devrait atteindre -1.976,9 milliards de dinars, soit -10,4% du Produit intérieur brut (PIB) (contre -1.533,4 milliards de dinars, soit -7, 2% du PIB dans la loi préliminaire). la balance des paiements enregistrant un solde négatif de -18,8 milliards de dollars, contre 8,5 milliards de dollars dans la loi de finances préliminaire, alors que niveau des réserves de change devrait reculer plus fortement que prévu d'ici à la fin 2020 pour atteindre 44,2 milliards de dollars contre une prévision initiale de 51,6 milliards de dollars. Mais tout dépendra à la fois des importations ne pouvant pas tout restreindre, quitte à étouffer tout l'appareil productif, produire plus au niveau interne fonction de la balance devises pour éviter l'expérience malheureuse des usines de montage de voitures et bon nombre d'autres projets "fictifs" , lutter contre la corruption via les surfacturations et une meilleure gestion interne.
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Dr Abderrahmane Mebtoul Professeur des universités expert international directeur d’études Ministère Energie Sonatrach 1974/1979-1990/1995-2000/2007-2013/2015 est le chef de fil de la délégation algérienne au sommet de la société civile des deux rives de la Méditerranée, président la commission de la transition énergétique au sein de l’espace des 5+5+ Allemagne .
Pr Abderrahmane Mebtoul « Sonatrach dans un environnement concurrentiel », parue dans la revue mensuelle en anglais Arab Oil Gas Magazine vol. XXXX juin 2003(Paris Londres) et revue bi mensuelle pétrole et gaz arabes publication simultanée en anglais et en français vol XXXV n° 817 avril 2003- Contribution -HEC Montréal novembre 2012 « pour un nouveau management stratégique de Sonatrach- -conférences du Pr Abderrahmane Mebtoul devant le parlement européen octobre 2013 sur « le Maghreb face aux enjeux géostratégiques » où a été abordé la stratégie énergétique comme facteur d'intégration – conférence au Sénat français « l’Algérie face à la transition énergétique mondiale » ( décembre 2013) - la stratégie gazière en Algérie et le marché européen , face la concurrence internationale » (revue internationale gaz d’aujourd’hui Paris janvier 2015)- Forum mondial du Développement durable Paris (France) le 13 mars 2017 Intervention du professeur Abderrahmane Mebtoul, « quelle transition énergétique pour l’Algérie ? » –Voir audits opérationnels sous la direction du professeur Abderrahmane Mebtoul de 1974 à 2015 1.-Bilan de Sonatrach -Ministère Industrie/Energie Alger - 1974/1976 assisté des cadres dirigeants de Sonatrach et d’experts nationaux 7 volumes 680 pages. 2.- -Pour un nouveau modèle de consommation des carburants audit assisté du bureau d’études Ernest Young et des cadres dirigeants de Sonatrach 2007 8 volumes 780 pages. 3- -Pétrole et gaz de schiste : opportunités et risques assisté de 20 experts internationaux 10 volumes 980 pages Premier Ministère Alger- 2015