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La wilaya de Ghardaïa panse ses plaies et tente de tourner la page des violences

26-02-2014 20:56  Lila Ghali

La wilaya de Ghardaïa, théâtre de violences récurrentes pendant plusieurs semaines, soldées par des morts, des blessés et des dommages matériels considérables. A la suite de récentes décisions prises par les autorités publiques avec notamment un dispositif de sécurité réaménagé, la capital du Mzab est entrain de retrouver progressivement son calme légendaire. Au grand bonheur de ses habitants qui semblent enfin débarrassés des démons de la violence.

A la faveur de ce climat de sécurité retrouvée, les autorités enclenchent la deuxième étape du plan de normalisation de la région. Et cela à travers le versement des aides financières aux victimes. Ainsi, un montant de plus de 200 millions de dinars vient d’être débloqué, selon les responsables de la wilaya. En plus des enveloppes, des dons de denrées alimentaires, d’équipements et autres articles divers ont été remis aux victimes.

Au moins 316 subventions financières, d’une valeur globale de près de 145 millions DA, ont été octroyées pour la réhabilitation des habitations touchées par des actes de vandalisme. Un montant global de près de 18 millions DA a été octroyé à 41 familles affectées par les incendies, dans la région de Guerrara en novembre dernier, pour restaurer leurs habitations.

Pour ce qui est des locaux commerciaux, 37 commerçants de Guerrara et 26 autres de Ghardaïa ont bénéficié d’une aide financière. Pour les habitations incendiées, fragilisées ou saccagées, les agents de contrôle technique de la construction (CTC), des services de construction et d’urbanisme évaluent les dégâts, avant de déterminer le type d’intervention sur les habitations. Ces habitations sont situées dans les localités de Guerrara et de la vallée du M’Zab, Bounoura et Daya ben Dahoua.

Parallèlement à l’identification des résidences ayant subi des dommages, plusieurs opérations visant à effacer les stigmates de ces malheureux événements, dans les différentes localités affectées, sont entreprises par les pouvoirs publics, suivies d’actions de sensibilisation sur la cohabitation citoyenne et la concorde entre résidents.

A l’appui des ces opérations, des rencontres de médiation entre les deux communautés seront prochainement menées par des personnalités nationales en collaboration avec des notables de la région en vue d’assoir une réconciliation définitive de cette région autrefois connue pour son calme, sa piété et sa tolérance.

 

 



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