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La veuve du colonel de l’ALN, Salah Boubnider, accuse le commandant Azzedine d'escroquerie

06-07-2014 13:39  Khidr Ali

Mme Boubnider, veuve du colonel de l’ALN Salah Boubnider (photo), dit Saout Al Arab, ancien chef de la Wilaya II historique, ancien membre du Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA), ancien membre du Conseil de la révolution, nous a adressé une lettre intitulée "La famille du colonel Boubnider escroquée par le commandant Azzeddine".

"J’ai été victime d’une escroquerie qui m’a dépouillée de tous mes biens. L’auteur de ce forfait n’est autre que M. Rabah Zérari, alias commandant Azzedine, qui a profité de son amitié pour mon défunt mari, le colonel de l’ALN Salah Boubnider dit Saout Al Arab, pour abuser de ma confiance et me soutirer d’importantes sommes d’argent destinées à la construction d’une maison familiale.

Avec la complicité de sa fille Chellali Fifi (Lamia) et de son gendre Hadjouti Hamza, Rabah Zérari avait sollicité, en 2011, mon aide financière pour créer une société de transport d’eau pour alimenter le complexe Tonic Industries de Bou Ismaïl, louer des domaines agricoles (des centaines d’hectares) dans la wilaya de Tipaza, ainsi que des terrains à bâtir dans une coopérative immobilière à Bir Khadem.

A ma grande surprise, j’apprendrais quelques mois plus tard que la société de transport d’eau, la coopérative immobilière ainsi que les terrains agricoles étaient fictifs. Je ne pouvais donc que me rendre à l’évidence que j’ai été escroquée par celui que mon défunt mari considérait comme son « frère ». J’apprendrais également que Rabah Zérari a escroqué plusieurs personnes de son entourage, parmi ses relations et ses amis.

Lorsque j’avais demandé le remboursement de mon argent, la fille, Chellali Fifi (Lamia), et le gendre, Hadjouti Hamza, de Rabah Zerari m’ont remis deux chèques qui s’avèreront faux. Pour corriger ce qu’il a appelé une « erreur de jeunesse » de sa fille et de son gendre, Rabah Zérari me remettra deux autres chèques, sans provisions.

Mes différente tentatives pour régler le problème à l’amiable, et les médiations amicales de tierces personnes ayant échoué, j’ai décidé, le 14 octobre 2013, de déposer une plainte au parquet de Chéraga pour « escroquerie, faux et usage de faux, et émission de chèques sans provisions ».

Après une enquête minutieuse de la gendarmerie nationale qui a établi les faits, j’ai confirmé ma plainte auprès du juge d’instruction du tribunal de Chéraga qui a inculpé les mis en cause.

Malgré la gravité des faits et les différentes convocations de la justice, Rabah Zérari a préféré quitter le pays plutôt que de faire face à ses responsabilités. Quant à son gendre, Hadjouti Hamza, il habite toujours la villa de Rabah Zérari à Club des Pins, et continue de défier la justice. Malgré son refus de répondre aux convocations aussi bien de la gendarmerie que des juges, il n’a pas été arrêté".

Alger, le 06 juillet 2014



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