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La réforme du système financier, enjeux de pouvoir, fondement du développement de l’Algérie

29-05-2018 09:35  Pr Abderrahmane Mebtoul

La synchronisation  de la sphère réelle et de la sphère financière, de la dynamique économique et de la dynamique sociale au sein d ‘une stratégie tenant compte de des enjeux géostratégiques et de la transformation rapide du monde,  est la  condition  du développement de l’Algérie. Enjeu énorme de pouvoir,  le grand défi, est   dynamiser   le système financier  afin qu'il ne soit plus un acteur passif de la redistribution de la rente des hydrocarbures dans le sillage des sphères de clientèle, ainsi que la bourse d’Alger.

1-. Le système financier algérien est actuellement dans l’incapacité  d’autonomiser la sphère financière de la sphère publique, cette dernière étant  totalement articulée à la sphère publique. Le marché bancaire algérien est totalement dominé par les banques publiques, les  banques privées malgré leur nombre, étant marginales en volume de transaction, avec  au niveau public, la dominance de  la BEA, communément appelé la banque de la Sonatrach. Paradoxe, si par  le passé, les disponibilités financières dans les banques algériennes étaient  importantes, les banques publiques croulant sous les  liquidités oisives, ce n’est plus le cas depuis 2016 expliquant, ayant décidé de ne pas  recourir au financement extérieur d’utiliser la planche à billets.  La raison fondamentale du manque de dynamisme du système financier est qu’il est  bureaucratisé (guichets administratifs)  déconnecté  des réseaux internationaux,  démontrant une économie sous perfusion   de la rente des hydrocarbures,  les banques prenant peu de risques dans l’accompagnement des investisseurs potentiels.  La  persistance des déficits publics  à travers l’assainissement de leurs dettes et l’appui à l’investissement),  le manque de rigueur dans la  gestion dont les  lois de finances  prévoient toujours des montants  pour  les  réévaluations  des couts des projets  publics en cours de réalisation,  a produit un système d’éviction sur l’investissement  productif notamment  du secteur privé . L’aisance financière artificielle grâce aux hydrocarbures par le passé  a permis d’éponger  une fraction importante de la  dette publique intérieure et extérieure  artificiellement par la rente des hydrocarbures. Aussi,  d’autres modes de financement pour dynamiser le tissu productif  sont nécessaires. Il y a lieu  de lever   la rigidité  de la gestion, les banques  privilégiant  l’importation au détriment des producteurs de richesses.  Ce  qui suppose d’autres modes de financement, sans bien entendu  renier les instruments classiques,  afin de dynamiser les projets  facteurs de croissance dont le retour du capital est lent. Le  crédit bail  qui est en fait  une  sous traitance dans l'achat de biens et la gestion de prêts, peut être considéré  comme un substitut de l’endettement  tant des   entreprises que des particuliers  écartées des formes traditionnelles d’emprunt en raison de leur risque. Les petites et moyennes entreprises (PME) jouant un rôle vital dans le développement économique, par l’accroissement de la concurrence, la promotion de l’innovation et la création d’emplois,  sont souvent confrontées à plusieurs défis en matière de croissance, le plus grand obstacle demeurant   leurs capacités limitées à avoir accès aux services financiers. Les financements bancaires à long terme habituels sont généralement inaccessibles pour les PME, faute de garanties, ce qui rend les actifs mobiliers peu sûrs pour l’accès au crédit. Cette situation, ajoutée au niveau élevé des coûts de transaction liés à l’obligation de vigilance, amène les banques commerciales à continuer de privilégier les prêts aux marges, les entreprises bien établies. Dès lors, le crédit bail  pourrait être un complément comme moyen de financement  pour certains  biens d’équipements en particulier pour les entreprises plus petites qui n’ont pas une tradition de crédit ou qui ne disposent pas des garanties requises pour avoir accès aux formes habituelles de financement. Comme d’ailleurs, il faudrait songer  à   impulser le  marché de la finance islamique  qui a bien résisté  à la crise mondiale  qui est  appelé à croître. D’'ailleurs certains savants musulmans ont pu émettre l'idée du cycle  de d'investissement concernant la durée de détention d'un titre de société intervenant par exemple dans le domaine agricole  qui correspond  au temps nécessaire pour semer, récolter et commercialiser, la  décision de vente du titre  étant  alors justifiée par une véritable stratégie d'investissement mesurée par le retour sur investissement post cycle de récolte. L’objectif de la finance islamique est de promouvoir  l'investissement dans des actifs tangibles, les investissements devant  être adossés à des actifs réels, le  banquier ne devant pas  être  seulement prêteur mais co-investisseur  du projet financé, ses revenus correspondant  à une quote-part des résultats issus du projet financé, permettent d'atténuer le risque  selon  le  principe  du partage des Pertes et Profits. Ce qui m’amène à traiter de la léthargie de la bourse d’Alger depuis 1996 à nos jours.

 

2.-La bourse d’Alger, création administrative en 1996 est en léthargie, les  plus grandes sociétés algériennes comme Sonatach  et Sonelgaz et plusieurs grands groupes privés n’étant pas  cotées en bourse. Sa dynamisation aurait permis d’éviter le financement non conventionnel.  L’important pour une bourse fiable est le nombre d'acteurs fiables au niveau de ce marché pour l'instant limité. Imaginez-vous un très beau stade de football pouvant accueillir plus de 200.000 spectateurs sans équipe pour disputer la partie. Les autorités algériennes se sont donc contentés de construire le stade mais sans joueurs.   La léthargie de la bourse d’Alger renvoie principalement à un environnement des affaires contraignant  lui  même lié au mode de gouvernance.  L’obstacle principal est donc un environnement des affaires bureaucratisé expliquant le peu d’entreprise productives et donc cette léthargie. Que l'on se réfère à tous les rapports internationaux, donnant des résultats mitigés,  sur le climat des affaires en Algérie où le pouvoir bureaucratique décourage les véritables investisseurs. L'Algérie a un cadre macro-économique stabilisé artificiellement par la rente des hydrocarbures. Elle n'arrive pas à dynamiser la sphère réelle et risque à terme de se vider de ses cerveaux, la substance essentielle du développement du XXIème siècle. Comme le montrent certaines  enquêtes  de l’ONS, l'économie algérienne est une économie rentière exportant 98% d'hydrocarbures à l'état brut ou semi brut et important 70/75% des besoins des entreprises (dont le taux d'intégration, privé et public ne dépasse pas 15%). Environ 83%du tissu économique étant représenté par le commerce et les services de très faibles dimensions, le taux de croissance officiel hors hydrocarbures étant artificiel, 80% du PIB via la dépense publique l’étant grâce aux hydrocarbures.  Force est de constater que selon les données officielles, plus de  90% des entreprises privées algériennes sont de types familiaux sans aucun management stratégique, et que 85% d'entreprises publiques et privées ne maitrisent pas les nouvelles technologies d'information. La majorité des segments privés et publics vivent grâce aux marchés publics octroyés par l'Etat. Par ailleurs l’économie est dominée par la sphère informelle notamment marchande elle même liée à la logique rentière. Car pour avoir une cotation significative, l'ensemble des titres de capital de la bourse d'Alger doit représenter une part significative du produit intérieur brut, les volumes de transactions observés étant actuellement  insuffisants. Les opérateurs privés susceptibles de se lancer dans cette activité ne pourront le faire que lorsque le nombre de sociétés et le volume traité seront suffisants pour seulement couvrir leurs frais. Cette activité est déficitaire dans les services des banques publiques là où elle est exercée. Sur le plan technique, en l'état actuel de leurs comptes très peu d'entreprises  connaissent exactement l'évaluation de leurs actifs selon les normes du marché.  Il se trouve que les comptes des entreprises publiques algériennes de la plus importante à la plus simple sont dans un état qui ne passerait pas la diligence des audits les plus élémentaires. Sonatrach a besoin d'un nouveau management stratégique à l'instar de la majorité des entreprises algériennes, avec des comptes clairs afin de déterminer les couts par sections. L'opacité de la gestion de  la majorité des entreprises  qui se limitent à livrer des comptes globaux consolidés voile l'essentiel. Pour Sonatrach par exemple, il s'agit de distinguer si le surplus engrangé par Sonatrach est du essentiellement à des facteurs exogènes, donc à l'évolution du prix au niveau international ou à une bonne gestion interne. Aussi, il ne faut pas chercher cette défaillance dans l'appareil technique et réglementaire (Cosob SGVB Algerie Clearing) mais dans le cadre macro économique et macro social  dans la mesure où  son efficacité doit s'inscrire au sein d'une vison stratégique claire du développement indissociable des nouvelles mutations mondiales.  Dès lors comment dynamiser la Bourse d'Alger? Je recense plusieurs cinq axes directeurs. Premièrement, la levée des contraintes d'environnement dont les entraves la bureaucratiques impliquant la refonte de l'Etat dans de nouvelles missions devient urgent. Il ne peut y avoir de bourse sans la concurrence, évitant les instabilités juridiques et donc un Etat de droit. Cela n’est pas facile comme le démontre d’ailleurs les scandales financiers au niveau mondial supposant de la transparence. Deuxièmement, une bourse doit se fonder sur un système bancaire rénové et j’insisterai sur ce facteur fondamental car le système financier algérien depuis es décennies est le lieu par excellence de la distribution de la rente des hydrocarbures et donc un enjeu énorme du pouvoir... Troisièmement, il ne peut y avoir de bourse sans la résolution de titres de propriété qui doivent circuler librement segmentés en actions ou obligations renvoyant d‘ailleurs à l’urgence de l’intégration de la sphère informelle par la délivrance de titres de propriété. Quatrièmement, il ne peut y avoir de bourse sans des comptabilités claires et transparentes calquées sur les normes internationales par la généralisation des audits et de la comptabilité analytique afin de déterminer clairement les centres de couts pour les actionnaires. Cela pose la problématique de l'adaptation du système socio-éducatif, n’existant pas d'engeerening financier. Cinquièmement, transitoirement comme amorce, nous proposons une privatisation partielle de quelques champions nationaux pour amorcer le mouvement et la création de fonds de private P/P pour sélectionner quelques entreprises privées en vue de leur introduction ultérieure en bourse. On pourrait mette en bourse : 10% de Sonatrach ; 10 à 15% de BEA  ; 15% de Cosider et 15% de CPA. Cela permettrait de constituer un indice boursier consistant en volume et en qualité amorçant le cercle vertueux et attirer des opérateurs privés. Ces fonds agiraient comme incubateurs de sociétés éligibles à la Bourse. Dans ce cadre, une aide au développement des acteurs privés du secteur de l'investissement (Conseillers IOB, gestionnaires d'actifs) est nécessaire. Mais là n'est pas l'essentiel.

 

 

3.-Cr force est de reconnaitre qu’en ce mois de mai 2018, le nombre d’opérateurs privés, dont la majorité vivent grâce à al dépense publique via  la rente des  hydrocarbures.  L’Algérie a  une économie de nature publique avec une gestion administrée centralisée, du fait que les  réformes structurelles de fond tardent à se concrétiser sur le terrain. La totalité des activités quelques soient leur nature se nourrissent de flux budgétaires c'est à dire que l'essence même du financement lié à la capacité réelle ou supposée du trésor.  On peut considérer que les conduits d'irrigation, les banques commerciales et d'investissement en Algérie opèrent non plus à partir d'une épargne puisée du marché, éventuellement un reliquat du travail mais par les avances récurrentes (tirage : réescompte) auprès de la banque d'Algérie pour les entreprise publiques qui sont ensuite refinancées par le trésor public sous la forme d'assainissement : rachat des engagements financiers des EPE auprès de la banque d'Algérie, plusieurs dizaines de milliards de dollars entre 1971/2017  : alors que plus de 70% de ces entreprises sont revenues à la case de départ montrant que ce n'est pas une question de capital argent. C’est que  la richesse ne peut apparaitre que dans le cadre de la transformation du stock de monnaie en stock de capital, et là est toute la problématique du développement. Puisque pour l’Algérie,  cette transformation n'est plus dans le champ de l'entreprise mais ce déplace dans le champ institutionnel (répartition de la rente des hydrocarbures), dans cette relation, le système financier algérien est passif. D’où l'urgence d'une nouvelle gouvernance tant centrale que locale qui permettrait un meilleur management stratégique des entreprises qui se porteraient alors en bourse.  La dynamisation de la bourse passe forcément par la refonte du système financier algérien qui porte en lui la substance de l'enjeu du fait qu'il cadre parfaitement la politique économique développée jusqu'à présent et son corollaire les sources et les modalités de son financement. L’expérience algérienne depuis des décennies, a montré que plus les cours des hydrocarbures augmentent, plus paradoxalement les réformes sont freinées alors que cette manne d'argent peut permettre les ajustements sociaux nécessaires et qui sont douloureux à court terme pour réaliser cette mutation systémique. La dynamisation de la bourse veut que la dominance de l'économie soit le fait d'entreprises créatrices de richesses et que les transactions privées soient dominantes soit par la cession d'actifs existants ou par l'émergence d'entreprises privées nouvelles dynamiques locales ou internationales. Ce n‘est pas le cas, puisque existe une baisse de l'investissement productif. Les investissements directs étrangers productifs hors rente sont en également baisse, les étrangers voulant voir clair sinon ils iront dans les segments à rentabilité immédiate dont le commerce étant surs d'être payé grâce aux réserves de change. En bref en cette ère de mondialisation où dominée par les grands espaces économiques, l'ère des micros Etats étant résolu, une bourse pour 37 millions d'habitants étant une utopie il serait souhaitable la création d'une bourse maghrébine, qui devrait s'inscrire dans le cadre de la future bourse euro-méditerranéenne prévue à 'horizon 2020/2025, supposant au préalable la résolution de la distorsion des taux de change. Et cette intégration devrait dynamiser le tissu productif qui permettra d'accroitre le nombre d'acteurs au niveau de la bourse. Hélas, en 2017 selon le FMI, le commerce intermaghrébin  ne dépasse pas 3% et  le commerce intra africain 15% 

 

 

En résumé, il ya lieu d’éviter de vivre éternellement sur l’illusion de la  rente permanente. Aucun pays  à travers l’histoire ne s’est développé grâce uniquement aux matières premières. Il n’y a de richesses que d’hommes.  Un profond bouleversement et mutation géostratégique s’annonce inéluctable. Le XXIème siècle sera dominé par l’émergence de  réseaux décentralisés, qui remplaceront les relations personnalisées d’Etat à Etat dans le domaine des relations économiques et  de l’intelligence artificielle (le primat de la connaissance)  qui révolutionnera tout le système économique  mondial- Les responsables algériens s’adapteront –ils à nouveau monde dynamique en perpétuel mouvement, n’existant pas  de modèle statique,  ou vivront t-ils  toujours sur des schémas mécaniques  dépassés des années 1970 /1980 conduisant le pays à l’impasse ? La  transition d’une économie de rente à une économe hors hydrocarbures, dans le cadre de la mondialisation,   suppose donc un profond réaménagement des structures  du pouvoir  assis sur la rente à un pouvoir  se fondant  sur les couches productives  et le savoir.  La suprématie de la sphère réelle sur le système financier algérien,  est un enjeu énorme de pouvoir. Le grand défi, est de  l’autonomiser et non être un acteur passif de la redistribution de la rente des hydrocarbures. Mais il ne faut pas  être utopique, Sonatrach sera encore pour longtemps l'Algérie et l'Algérie sera Sonatrach d'où l'importance d'un nouveau management  stratégique de cette société stratégique Le   compromis des années 2017/2020/2030 devra donc concilier l’impératif de productivité et la cohérence sociale, les principes d’une société ouverte et le devoir de solidarité, en un mot l’efficacité et l’équité. Car, il faut éviter toute ambiguïté, l’égalité n’est pas celle du modèle de l963-2017 mais recouvre la nécessité d’une transformation de l’Etat gestionnaire à l’Etat régulateur, par la formulation d’un nouveau contrat social, renvoyant au débat sur la refondation de l’Etat. Évitons toute sinistrose, si ces conditions sont remplies, adaptation  aux nouvelles mutations mondiales,  bonne gouvernance, valorisation du savoir, l’Algérie, fortes de ses importantes potentialités pour une  économie diversifiée,   peut devenir un pays pivot et facteur  de stabilité de la région méditerranéenne et africaine. Toute déstabilisation de l’Algérie, comme  je le soulignais  dans deux  interviews  récents (2016/2017), l’une aux USA,  à l’American Herald Tribune et l’autre en France à la Tribune.FR,  aurait des répercussions géostratégiques sur toute la région. Aussi,   l’Algérie sera avant tout ce que les Algériennes et les Algériens voudront qu’elle soit.  [email protected]

 

 (1)- Pr Abderrahmane Mebtoul « l'Algérie a un répit de seulement trois ans pour changer de cap » quotidien international financier français latribune.fr  19 /09 2017- American Herald Tribune 28/12 2016- « toute déstabilisation de l'Algérie aurait des répercussions géostratégiques sur tout l'espace méditerranéen et africain »  Le Pr Abderrahmane  Mebtoul donnera une conférence au parlement européen –Bruxelles -en octobre 2018 :enjeux géostratégiques et   coopération  Algérie/Europe.

 

 - Pr A. Mebtoul pour un  nouveau management stratégique de Sontrach HEC Montréal Canada 2010- notre intervention  Forum Mondial du Développement durable Paris 13 mars 2017  sur les axes de la transition énergétique de l’Algérie   - Audit réalisé sous la direction du professeur Abderrahmane Mebtoul  assisté des cadres de  Sonatrach et du Ministère de l’Industrie et de l’Energie  sous le tire « l’impact du pole d’Arew   10 volumes  1080 pages MIE Alger 1976. –Audit sous la direction du professeur Abderrahmane Mebtoul 8 volumes  980 pages «  face aux mutations mondiales les axes de la relance socio-économique  d e l’Algérie horizon 2020/2030  ( premier ministère  février 2014) -Audit réalisé sous la direction du professeur Abderrahmane Mebtoul assisté des cadres de Sonatrach, d’experts indépendants  et du Bureau d ‘Etudes  Ernest Young «  le prix  des carburants dans un  cadre concurrentiel «  Ministère Energie   8 volumes 780 pages –Alger 2008-Audit réalisé  sous la direction  du professeur Abderrahmane Mebtoul  assisté de 20 experts nationaux  et internationaux « pétrole et gaz de schiste, opportunités et risques  « Premier ministère Alger janvier 2015  11 volumes 980 pages ou nous avons mis en relief pour plus d'attractivité ,l'importance d'une révision de la loi des hydrocarbures  notamment sa partie fiscale , maintenant la règle des 49/51% pour les grands gisements  et une minorité de blocage  pour les petits gisements 

 

Abderrahmane MEBTOUL Expert International professeur d’Université  en management  docteur d’ Etat (1974) et expert comptable-diplômé de l’Institut  supérieur de gestion de Lille- France - Ancien président du Conseil algérien des privatisations (1996/2000) - directeur  général  des études économiques et premier conseiller –haut magistrat-  à la cour des Comptes (1980/1983) -Directeur d‘Etudes –Ministères Energie/Sonatrach 1974/1979-1990/1996-2000/2007-Expert au conseil économique et social 1997/2008- expert indépendant , non rémunéré auprès du premier ministre de 2013-2016.



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