Dans la vie, il peut arriver à chacun d’entre nous de ressentir ce sentiment douloureux et oppressant de rester bloqué quelque part, d’être pris au piège dans une sorte de filet, de se retrouver dans un cul-de-sac, de ne pas avancer. Soit de manière prévisible soit, au contraire, au moment où l’on s’y attend le moins, une espèce de trou noir peut apparaître sur notre route et obstruer notre horizon.
Cette angoisse de faire du surplace, de ne pas trouver de solution, de s’enliser comme un camion dans la boue, est une menace qui plane aussi bien lors du déroulement d’une action que durant le processus d’élaboration d’une pensée ou d’une œuvre d’art, par exemple, et cette peur de l’échec hante l’existence parsemée d’embûches non seulement des individus mais aussi des nations.
Qu’est-ce qui fait alors qu’une situation en état de paralysie puisse se débloquer ou non ? Pour sortir du tunnel, trouver une issue ou une solution, pouvoir crier comme Archimède «Eurêka !», il est impératif en tous cas- et afin de ne pas laisser son sort uniquement entre les mains du hasard- d’identifier la cause (le «couac») à l’origine du problème qui peut se poser éventuellement, avant d’essayer d’y remédier, en y mettant toute la volonté et la patience du monde.
«L’obscurité est un lieu, la lumière est une route» écrivait le poète anglais Dylan Thomas.